C’est une histoire de quelques jours. Et pourtant, disent-ils qu’ils maitrisent les débouchés de ce 26 mai. Possible que oui, possible que rien ne va se passer. Mais ce qui est sur le cœur du pouvoir est rongé d’anxiété, d’angoisse et de panique. Le poumon de la tyrannie aux Comores tremble au point de saigner. C’est pour cela que s’imposer par la terreur est opté comme solution. Donc option choisie. Pour le sérieux de leur terreur, il leur faut perpétrer des assassinant en cascade, mis à part les théories de complot. Donc comme Hakim Said Bapalé, l’homme sans histoire soupçonné de coup d’Etat, Inssa Mohamed dit Bobocha accusé de tentative d’assassinat sur le colonel Azali Assoumani le 21 avril 2020, aurait été assassiné par ceux qui l’ont mis en cage comme un animal sauvage. Les cœurs de ces hommes et femmes sans scrupules sont dépourvus de la notion humaine. Comme le disons souvent, leurs religions c’est l’argent et le pouvoir. Inssa Mohamed, Bobosha pourrait être tué en prison puis enfoui dans un endroit inconnu comme l’a connoté Houmed Msaidié. Une connotation tombée de l’imprudence et du mépris au peuple comorien. En tout l’histoire Bapalé servirait de preuve.  

« Bobosha, serait mort. »

L’exemple est précis. Le tyran a déboursé 100.000 € pour extrader Bobosha vers les Comores depuis Madagascar en complicité avec des autorités malgaches.  Bobosha n’est pas un captif parce qu’il a détourné un fonds public comme Daouk et les 352 millions détourné de la Snpsf, pas comme le Pablo Escobar comorien, Chamsoudine Soulé et les milliards qu’il a vidés de Comores télécom. Ce n’est pas un prisonnier comme seraient Idaroussi Hamadi et Houmed Msaidié, les pillards de la Socova et la présente vente des passeports avec Lica. Ce n’est pas un incarcéré comme serait Said Ali Chayhane dont des rumeurs d’un délit garanti courraient il y a un temps… ou sera-t-il après la chute de leur dynastie. Ce n’est pas un soupçonné comme Hakim Bapalé… mais un Bobosha, qui selon la tyrannie, a voulu faire exploser l’avion présidentiel, donc tuer colonel Assoumani. Comment, le pouvoir ayant le froid d’assassiné des innocents comme Salim Nassor, Moutu… et un soi-disant insurgé comme Fayçal… à coup de kalachnikov, pourrait laisser en vie un Bobosha qui voulait tuer une paranoïa et faire fondre cette brigade du sang ? Sinon qu’on s’attende que des nombreux comoriens sont et seront victimes de cette maladie présidentielle, comme victimes des virés nocturnes présidentielles. Rappelons- nous des mots de l’avocat de Bobosha au sujet de son client: « Bobosha est enfermé dans une prison annexe, une prison militaire. Bien que ce soit une annexe, c'est avant tout une caserne militaire…Non seulement je n’ai pas accès à mon client. Je n’ai aucune preuve de vie de mon client. Je ne sais pas dans quelles conditions il est détenu ni quel traitement lui est réservé durant tout ce temps. »

« Siittou une complicité au service du tyran »

Sinon, conscients des conséquences de leur barbarie, les gens du pouvoir, parmi lesquels des ministres et des privilégiés ne négligent pas l’opinion internationale même si avec semblant de ne rien craindre. Quand la commissaire au droit de l’Homme des Nations Unies Mme Michelle Bachelet, avait pointé sur ce cas Bobosha, la tyrannie par la voie du Garde des Sceaux forcené, a soudainement agi avec des mots selon lesquels, Bobosha est dans une prison à Mdé et vit mieux. Mensonge. A Mdé il n’y a pas de prison, c’est un camp militaire. Ce cadrage gauche, suivait l’inélégance certifiée de Houmed Msaidié, pris à bout, après avoir divulgué le secret des guillotineurs… donc un Bobosha enseveli. Ni avocat, ni famille, ni journaliste… ne peuvent témoigner l’avoir vu au delà de sa descente de l’avion à l’aéroport Hahaya en provenance de Madagascar. Sauf Mme Sittou Raghda, présidente de la CNDHL, qui sait parler avec des morts. Peut-on dire donc que Mme droit de l’Homme à la Azali a pris la carte d’adhésion des adeptes de vaudous, lui permettant de parler aux morts ? Cette madame droit de l’Homme à la Azali, raconte qu’elle a rendu visite à Bobosha et il vit bien. Au tour de quel feu la dame a dansé ? Donc pour dissimuler les empruntes sachant que cette brigade raconte des salades, la dame droit de l’Homme à la Azali, a essayé de parler autrement. « Bobosha est malade, il a besoin des visites mais il vit bien ». Peur d’être assassinée à son tour, ou culture de dessous des tables ?

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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