Enlevée, violée, tuée et enfouie, la mort de la petite Faina fait sujet de nos quotidiens. Ce que personne n’a espéré. Vite la justice du pouvoir s’est plongée dans le dossier même si à sa façon et à sa convenance. Avec la foi religieuse en conformité avec les mœurs du pays, des nombreux comoriens ont pu classer… les couleurs dans la conférence de presse que le procureur du pouvoir en place, Mohamed Abdou a organisée ce lundi 10 mai 2021. Et sur le visage de Mohamed Abdou, se lisait la vérité qui sortait de la bouche de la mère de la victime. "Ca ne sert à rien de se remettre à la justice de la brigade. Les coupables ne seront pas punis" Déplorait la mère de la victime. La raison lui revient et nous espérons que la patience soit à sa possession. Le procureur du pouvoir a rendu ce dossier aussi sale qu’il ne devrait pas l'être. Une autre victime serait rendue par ce procureur, en tout cas cette justice pour sauver les vrais coupables. Le témoin qui est le requérant, des présumés criminels, risque de passer pour coupable. Un Patrick Dils comorien. Sauf que le cas de Patrick Dils était une erreur judiciaire. En avril 1987 âgé de 16 ans, Patrick Dils a été inculpé de meurtres sur deux garçons à Montigny-lès-Metz, en Moselle. Jusqu’en janvier 1989, il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour meurtre. C’est ce qui risque de se produire en disgrâce du jeune apprenti maçon qui a dénoncé les deux jeunes présumés assassins. Même si les dires des uns et des autres déforment la réalité mais la médiocrité du patron de Mbuzini, procureur Mohamed Abdou est épaisse. Le fait de faire passer des coupables en innocents confirmés et passer le dénonciateur en coupable, est une garantie chez les malfaiteurs dans le compte de la politique de déshumanisation. C’est pour éviter que les actes de barbaries soient dénoncés. Et personne n’oserait se porter témoin de peur que ça tourne contre lui, comme c’est le cas actuel.

« L’ange est parti, un procureur l’a profané dans sa tombe. »

Les précédents présumés coupables âgés de 16 et 18 ans et dont la présomption d’innocence ne souffre aucun  d’indice pourraient selon la justice du pouvoir être convertis en innocents. Lors de la conférence de presse du procureur du pouvoir, des diamètres vachement opposés se sont consignés. Et le parler en français et ce en comorien se sont confrontés. Une incohérence totale, voire même une contradiction. Selon, des recueils, un des composants de binôme présumé coupable, a depuis la gendarmerie avoué avoir commis l’acte. Sinon, il a fallu passer un séjour de quelques heures avec les gros bonnets de la justice, proches du pouvoir, pour qu’il se sente fort, honnête et teneur de parole… Fort, il se disculpe en accusant le témoin, révélateur. Cette parole à sens unique est adoptée par le procureur et sa justice. Et voilà après que ces deux jeunes auraient violé et tué Faina, Mohamed Abdou et sa justice la violent à leur tour dans sa tombe. Malgré l’embrouille qu’il veut faire passer sur cette affaire, avec un mélange de cette affaire Faina et celle des leurs coups montés… l’interrogation s’impose. " Pas loin du village, limite d’un carrefour, la scène macabre s’est déroulée. Le coupable présumé par la justice du pouvoir a quinze ans aujourd’hui. Tout seul a-t-il eu la force d’abattre une fille de cinq au point qu’elle n’ait arrivé à ni pleurer ni crier ? Tout seul a-t-il pu la tuer en vérité ?. Faina est victime, mais la justice pourrait être juste pour nous livrer les vrais coupables ?" C’est une affaire de deux ou trois. Le doute se lisait sous les yeux de Mohamed Abdou procureur du pouvoir. Ses prononciations à demi-mots, ses phrases inachevées... ses yeux peureux qui se promenaient un peu partout... expliquaient un autre pouvoir surnaturel... devant être cause. Et les adeptes des vaudous ? Et la justice de tune ?

«  Une innocence qui rend un régime suspect »

Ce qui parait louche, est que l’accusateur qui aurait été premier et confirmé accusé, mais par trépied des hommes du palais est arrivé à renverser les donnes, a été parmi ceux qui cherchaient l’enfant disparu au coté de sa famille. Genre dissimulation des empruntes. Lors des recherches de la fillette, ce garçon aurait répondu à la question du père de la fille, qu’il n’a pas vu Faina « Non, je n’ai pas vu Faina… ». Attendre deux à trois jours pour dénoncer après avoir avoué à la brigade, parait en autre brèche suspecte. Et pourtant il n’avait subi aucune pression de qui que ce soit. Comment le violeur, tueur présumé par procuration dont la présomption de culpabilité… aurait été préfabriquée n’avait pas eu de panique mais seul a pu se débrouiller de sa victime ? Quinze ans ? Tout seul ? L’histoire est louche. Les heureux dans cette affaire sont ceux ayant les mains longues et dont les familles disposent d’un carnet aux pages sur lesquelles, des notables du régime. Pour finir, la présence du pouvoir à Membwadjuu pour des " condoléances trompe l’œil " est suspecte. Enfin le temps où Mohamed Abdou ne sera plus procureur… cela va se savoir. Et l’on peut pousser loin car les relations entre ce régime et Paul Biya, Denis Sassou-Nguesso, Ali Bongo et Alpha Condé… peut faire tant des victimes dans le noir… Tant pis pour ceux ayant l’esprit faible. En tout cas pour ceux qui connaissent ce qu’on appelle stratégie, les deux présumés coupables seront sauvés par le pouvoir, des intouchables… offre un petit sacrifie pour le pouvoir...à l’esprit luciférien mérite une récompense. Et « mgu namrehemu mwana Faina » double victime.

Said Yassine Said Ahmed

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