LA PEINE D’UN IMÂM VALEUREUX, ABU RUKANA
06 mai 2021Même si pleine de collets, même s’elle est si longue mais la voie légale est si admirable. Et chez l’humain de foi, la voix de la raison raisonne fort qu’un tonnerre. Né Inzoudine Mohamed El-hadj, communément connu au nom d’Abu Rukana. Arrêté le 07 avril 2021, cela fait un mois rond, depuis que ce kadi de la région de Hambu, prédicateur du discours musulman aux Comores se trouve en prison. Un évènement qui a mis à nu et les ulémas comoriens. Un évènement qui dévoilé dans quel compte travaille le pouvoir en place aux Comores sur le plan religieux. Les nuages se dégagent. Dans ce régime et même dans le paysage comorien on trouve des barbus enivrant avec des versets coraniques desquels ils changent les couleurs et le sens selon leurs besoins ou les milieux où ils se trouvent. Et la foi musulman refuse d’élire domicilie dans leurs âmes. Comme dans tous les combats, il y a des infiltrés, le combat contre l’ignorance et la mécréance aux Comores, connait des infiltrés. Ils sont déguisés en musulman, en défenseur de droit islamique. Ces mêmes individus envahissent les ondes, les mosquées, les estrades pour apprendre aux comoriens que le vin et le porc sont illicites.
« Un pouvoir en guerre contre l’islam »
Des missionnaires de la franc-maçonnerie et de la France-Afrique, chargés de scandaliser la religion musulmane aux Comores pour un grand désordre, sont loin d’être fatigués. Déjà commençant par diviser les comoriens avec des rites sunnites et chiites, politiser la religion, nommer des nombreux nocives au poste de cadi dans des différentes régions, légaliser le cannabis, enfermer des imams… donc dresser les uns contre autres pour l’apocalypse. Faire éclater les Comores par une guerre comme la Syrie, quitte même à promouvoir une parturition de « Da’ensh » pour une soi-disant sécurisation de la population par une armée étrangère, fait aussi cause. Et tous dans le compte du pétrole. Moment où la population reste marbre face aux provocations du pouvoir sur le champ politique ce dernier penche vers la religion pour allumer un grand feu. Donc une guerre religieuse. Abou rukana, est mis en prison. Il a commis deux pêchés dont la nature est la droiture. Droiture parce qu’il a demandé à ce que les mosquées soient ouvertes, moment où le régime autorise les regroupements inutiles et illicites. Tout comme des inaugurations comme celle trompeuse du siège des Francs-maçons…, des remises de potos… Autre mot de franchise. Abu Rukana a exhorté aux comoriens de ne par mentir, donc ne plus dire que Azali est un imâm. Sinon, l’appeler colonel et/ou président c’est idéal.
« Que ces ulémas mouillent leurs cheveux… »
Il y a deux jours avec les supplices de la prison, Abu Rukana tombe lourdement malade. Son état de santé est terrifiant. Sans doute une maladie liée au mauvais traitement que le Garde des Sceaux Mohamed Houssein lui serve dans Le Moroni 2, via ses soubrettes au gout sadique de la maison d’arrêt. Assommés, les uns par la haine au prochain, les autres par la tune et la mauvaise fois, les ulémas comoriens ont lâché le leur. Un acte d’indignité qui a donné de la force à la tyrannie de châtier leur frère. Un homme pieux, un prêcheur, un imâm, un père de famille…, sous l’indifférence des Ulémas comoriens, Inzoudine, est passé comme un vulgaire rat par le régime en place. Un régime dont les effets pervers et sadiques se réalisent aux yeux du muftorat au tour duquel ces ulémas. L’abattage des imâms pour des Comores à feu et à sang, ne va pas s’arrêter sur Abu Rukana, c’est une guerre contre la religion musulmane livrée par le pouvoir. Donc tous ces barbus et prêcheurs doivent mouiller leurs cheveux. Car le régime de colonel n’a ni ami ni religieux ni enfant… pour ses sacrifices, que les ulémas comoriens s’attendent du pire qui va s’abattre sur eux comme sur tout le monde comme Hakim Said Bapalé et les autres.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus