LA PROSTITUTION DE LA FOI DES HYPOCRATES
18 mai 2021/image%2F1385848%2F20210518%2Fob_5c7764_178766438-1018752972212703-45786906627.jpg)
Sauf que la victime de la brigade du colonel Assoumani, Chayhane et clique n’est pas un homme puissant au sein du castel de Befuni. Sauf parce qu’aussi victime d’un conflit interne du palais entre « communicant et communiquant » et pourtant une « matière grise ». Un clerc, un technicien… comme certains le confirment… mais cette brillance et cette technicité sont au service d’un sanguinaire. Donc il ne sera jamais épargné de la colère du peuple car son régime tyrannique enflamme ce peuple naturellement placide. Il l’enflamme par les tortures, la maltraitance, le mépris, le volé… donc ce peuple se réveille et se révolte. Martin Bormann, ce haut dignitaire nazi, était un intellectuel et technicien avéré, conseiller d'Hitler comme Said Ali Said Ahmed est conseiller d’Hitler comorien colonel Assoumani Azali avec son Nazi de CRC et Cie.
Une autre tête ; même si à valeurs différentes. Joseph Goebbel, lui aussi fut un pilier Nazi et proche d’Hitler comme Mounir waSaid hoMwadja est proche d’Hitler comorien colonel Assoumani en exerçant la fonction de valet…. Cependant comme Joseph Goebbel après la chute du régime nazi, Mounir waSaid hoMwadja, va se suicider, une fois qu’il apprendra que le pouvoir appartient au peuple. C’est ce que Joseph Goebbel a fait. Il s’est suicidé. Avec son QI (Quotient Intellectuel) ce Mounir waSaid ne sera ni enfariné ni éclaboussé. Lui-même, va s’occuper de son propre sort. Aussi inquiétant, le désespoir qui laisse présager dans le paysage socio-politique comorien. Quand on parle d’un pays damné, ce n’est pas le sol qui l’est. Ce sont bien ses dirigeants et son avenir. Il y a deux jours, depuis que le Martin Bormann comorien est bousculé à Roissy A-CDG. Passons.
« Jusque quand l’attachement circonstanciel »
Et depuis…, une pluie de larme s’abat de corde, sous forme d’indignation, de solidarité… et pourtant cette victime sacrifiée, est le plus détesté du palais Befuni. Il est bousculé par ceux avec lesquels, il partage les tâches. En grande partie ces hommes et femmes qui pleurent la crêpe incomestible faite à Roissy, sont de la nouvelle génération. Un blinis incomestible dont les quotes-parts sont: farine et œufs. Ces individus qui se voient des dirigeants de demain, inquiètent avec leurs sentiments sélectivement d’hypocrites. Une sympathie et une solidarité avec un homme enfariné tandis que les familles chagrinées à vie par les décès des leurs, dont les vies sont ôtées par le pouvoir conseillé par l’homme enfariné, n’ont pas eu droit à ces précieux sentiments. L’avenir est inquiétant avec ces futurs dirigeants qui agissent tout en politique et non empathie au peuple.
Pas de place à la pensée aux mères, pères, frères, sœurs et enfants, perdant les leurs à balles réelles… œuvre du pouvoir en place. Une pluie d’encre, des pleurs d’Hiboux, des écumes sèches… accompagnés des larmes charlatanes et des toxines envers l’autre bord ne partageant pas la même orientation avec…Ces fugaces, agissant avec les intestins font peur et mentionnent le pire sur son tableau de bord. Une feuille de route entachée de désespoir, présentée sur table par cette génération selfie. Soumis, ces hommes et femmes, parmi lesquels des intellectuels, sont obligés de se courber l’échine, de se froisser le cœur… pour la sympathie à l’homme enfariné. Tout ça pour quémander des gradins, et pourtant propriétaires de leur destin, ils pourraient se les fabriquer sans faire la manche ni mentir à leurs consciences. Passons.
« La prostitution de la foi »
L’homme enfariné, n’est autre que le conseiller du tyran qui a tué des innocents pour faire peur au peuple. Ces pleurnicheurs sont dans quelle glaise quand, depuis 2018 le pouvoir se labélise sanguinaire ? Ils sont où ces doucereux quand le pouvoir sanguinaire sert au peuple comorien sur le plateau de la vie, l’assassinat de Hamada Gazon, des six jeunes de Mutsamudu dans la fausse rébellion fabriquée par Salim Hafi et Djaffar Salim, le triple meurtre commis à Kandani mettant fin à la vie de Cdt Fayçal Abdoussalam, Salim Nassor et major Nasser Moutu dont les condoléances de la dame de fer résonnées un peu en Mutu imaginé anjouanais… ? Ils étaient où ces insidieux quand ce pouvoir assassinait dans sa prison, camp Boiro comorien, Soulé le gendarme de Domoni Mbadjini mort en « dermatologie » une maladie évoquée par le procureur néologiste,à LeMoroni2 ?
Où se réfugie leur sentiment, leur sympathie, leur humanisme quand Hakim Said alias Bapalé est décapité puis enterré comme un vulgaire chien par les forces de l’ordre de leur pouvoir ? Toutes les choses ont des limites, même la soumission. Sinon le summum de l’indignité humaine, c’est d’être contraint de s’indigner à une façon instinctive car inhérent des viscères parce qu’on a peur d’heurter le socle de la tyrannie. La farine et les œufs ne font pas de deuil. Où étaient leurs sentiments quand Moustoifa S.Check, Razida et Wadaani Mahmoud, ont été malmenés, humiliés et tabassés, jusqu’à ce que Wadaane aie les os cassés ? Et les détenus sans péchés en prison… ? Alors ces comédiens rêches doivent savoir que les familles des victimes du pouvoir qu’ils louent, auraient préféré que les leurs soient enfarinés et être laissés en vie à être avalés par les balles et séjourner en prison…
Said Yassine Said Yassine
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