LE REGIME DE COLONEL AZALI ET UNE PARTIE DE SON BILAN
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Comme nombreux l’aperçoivent, c’est un 26 mai ayant l’air de passer poli et pourtant date qui engendre de la paranoïa au régime en place. Effrayé ce régime risque de multiplier les morts, mettre un grand monde en prison, affamer toute la population… Un planning bien ficelé, depuis le sommet jusqu’aux pieds, en l’occurrence de leur président passant, ses ministres puis aux grands et aux petits directeurs. Seuls les nommés députés, qui ont une mine herculéenne sortie de l’inconscience. Ce régime qui depuis son installation se charge et se contente de réaliser des effets pervers et des actes béotiens. On commence par la suppression de la Commission Nationale de Lutte contre la Corruption, la suppression de la cour constitutionnelle, l’usurpation des assises nationales… Et si l’on se fixe sur la pyromanie et la cruauté de ce régime qui mettent fin à des vies, tous au mépris des familles et des victimes. Donc un régime qui profane quotidiennement des mémoires. Ce régime dont les procureurs sont talentueux quand il s’agit de découvrir ce qu’ils ont enfouis comme ourdis… dégoute le peuple dans son fond.
« Et les incendies »
Le 4 mars 2017, presque un an de l’installation du régime, incendie du trésor public. Ni procureur ni comandant de la gendarmerie, n’ont osé hausser le ton car ordre reçu. Seul le colonel Azali qui s’est présenté au lieu de l’incident pour le tournage de son film. Pour éviter toute enquête, colonel Assoumani a logé Moidjié Saandi, le TPG responsable légal de l’incendiait jusqu’à ce qu’un suspect soit fabriqué. Sans enquête ni rien, Moindjié continue à exercer en tant que TPG sans jamais s’inquiéter comme si l’incendie est un devoir accompli. Le 30 Octobre 2017, les habitants de la ville du commissaire au plan du pouvoir en place, Mr Fouad Goulam, sont réveillés par l’incendie de sa voiture. Le pouvoir n’a pas agi et même le procureur ultrasonique… a avalé un galet. Et le 7 Juin 2018, date à laquelle la CEN «I» est embrasée… ? Seulement des enquêtes faciales… sont débouchées à des captures des personnes vulnérables. « L’enquête se poursuit et les coupables devront répondre de leur acte devant la loi. », disait Mohamed Daoud Kiki. Le 30 mars 2019, c’est le tour du véhicule du gouverneur par intérim Youssouf Said Moissi à Mwali, d’être calciné. La pyromanie du pouvoir ne s’arrête pas là, mais que l’on parle un peu des banques.
« Toujours le plaisir des incendies »
La politique des incendies des Banques mise en place par le pouvoir en place est la pire méchanceté sans égale. Le Mercredi 14 Aout 2019 la Banque Fédérale des Comores est admise sur la liste des cramés donc attrapée par le syndrome. Elle prend feu aux environs de vingt heures. Donc tôt dans la soirée à la capitale, Moroni. Les pompiers sont intervenus avec un camion lyophilisé et surtout que quelques temps après que cette banque devient braise. Et le 30 novembre 2020, au bureau du procureur de la République au tribunal de Fomboni un feu s’était déclaré. Des nombreux dossiers partent en fumée, donc ont été incendiés. Enfin dans la journée du samedi 12 décembre 2020 le bureau du ministre de postes et de télécommunication a achevé l’année 2020 par un incendie.
« Les assassinats »
Certains assassinats certifiés dans le compte du régime. Les forces de l’ordre du colonel Azali, se sont interposées à Ikoni et y fait carange sur des jeunes le 9 décembre 2019. Une dizaine de blessés et un mort. Tous des jeunes. Par les balles réelles des milices d’Azali Hamada Gazon est avalé. L’habitude est une seconde nature. Sadique qu’il est le pouvoir ne peut se passer de plusieurs mois sans écoulement de sang pour sa survie. C’est ainsi que le 28 mars 2019, à Kandani, sous l’ordre depuis la danse à Anjouan, commandant Fayçal, Major Moutu, Salim Nassor… sont affreusement assassinés. Le Samedi 2 Mai 2020 dans son domicile à Moroni-Ambassadeur, le Dr Ahmed M.Djaza est trouvé mort. Indifférent le pouvoir n’a ni préparé ni assisté à son enterrement. Mais tout comme un vulgaire animal, prier pour lui sur un sol poussiéreux. Le 24 novembre 2020, Ibrahim Mhadjou un gendarme de Domoni Mbadjini est mort en en prison suite à des tortures. Enfin le 8 février 2021, en différant avec la gouverneure de colonel Azali, Sitty Farouata Mhoudine, Mr Hassani Mnémoi est trouvé mort à son domicile à Moroni. Et dans la nuit du 6 au 7 Avril 2021, Hakim Said alias Bapalé, est affreusement assassiné au camp militaire de Sangani.
« Une caution indubitable »
Comme l’adage dit : « celui qui ne dit mot consent », cette colline de cruauté et de d’atrocité qui bénéficie du silence absolu du pouvoir, ne laisse pas ce pouvoir, son président et ses gouvernements dédouaner. Sans enquête ni informations judicaires, ces actes demeurent dans les placards du régime. Et cela laisse présager la responsabilité et la complicité du pouvoir. Le but, le projet est de faire peur à la population, pour que CRC et compagnie puissent marcher sur les droits. Au claire sont tous liés au pétrole. S’accrocher au pouvoir en prétendant l’éternité est ce qui anime le président de ce régime Assoumani Azali.
Said Yassine Said Ahmed
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