ABASSE ALI ISSMAILA, UN CAPTIF QU’ON VEUT DISSIMULER
07 juin 2021/image%2F1385848%2F20210608%2Fob_40c855_163083418-2936305019971910-55645006993.jpg)
Comme des nombreuses affaires, l’affaire du prisonnier qu’on veut enfouir de nom par peur d’on ne sait quoi ou quelle prudence, Abasse Ali Issimaila, se présente en stupidité et en carence avérées. Sinon, avec cette histoire, tout le monde est d’accord que ce gendarme, père de trois enfants avec une femme qui va accoucher ce mois-ci, est victime de la tyrannie ainsi que de la mauvaise foi d’une coterie. Et même ceux qui prétendent soutenir le pouvoir, soit par conviction, soit par la tune, ou même soit par alliance, le confirment par une lourdeur leur. Même si par crainte et par cupidité, ils sont tous d’accord que c’est bien la dictature qui règne au pays, une dictature dont des nombreux comoriens de l’intérieur comme de l’extérieur, sont victimes. Ce qui est aussi insidieux, c’est l’inertie d’une tranche, que j’aime nommée locale et qui par hypocrisie iraient serrer la main au jeune gendarme une fois qu’il trouvera sa liberté, avec des mots, « nous te soutenions dans la coulisse... », Et pourtant des passoirs.
« Ce captif dont il ne faut pas parler ».
De quoi Abasse Ali Issimaila est-il coupable ? Pour quel péché séjourne-t-il en prison avec des traitements anormaux réservés à un prisonnier qui n’a pas commis aucun crime ? Avec cette histoire la tyrannie se confirme. Dire que rendre public cette affaire par des écrits ou des dires, en tout cas via les réseaux sociaux, est un voyant qui s’allume et qui causerait une anomalie, est une conscience coupable de l’accusateur. Donc Abasse qui depuis il y a cinq mois, reste un prisonnier et dont l’évènement de enferment doit selon quelques bouches, rester local, est réservé pour autre chose que les siens n’ont pas droit de connaitre ? Est-il péché d’étaler le nom d’un détenu sous la toile… afin que ça passe ou su du monde, si ce n’est pas un kidnapping ? Mais pourquoi doit-on impérativement dissimuler cette histoire, cet emprisonnement et le nom du détenu, le gendarme Abasse Ali Issimail ? Ne pas s’interroger, c’est l’idiotie. Si ce n’est pas cela, c’est une des règles de la tyrannie. Enfermer hermétiquement l’homme à l’insu du monde extérieur et imposer la terreur au niveau local pour qu’on n’en parle pas. Sinon, les intimidations et les réactions intoxiquées.
« Une injustice avouée »
Quand on entend dire « exposer le cas de ce détenu, rendre ce cas connu, va empirer sa situation dans le cachot où il se trouve », il se lit, donc la preuve que ce jeune gendarme est aussi victime de la pression du pouvoir en place, qui est aux abois. Car si le châtiment dans son incarcération sera conditionnée de l’opinion publique et non de la justice, cela prouve qu’Abasse n’est pas prisonnier mais plutôt un kidnappé. Alors, là, la loi, n’y’est. Dire que son emprisonnement est politisé… par le peu qui revendiquent qu’il soit jugé… cela implique que la cause de son emprisonnement est connue par certaines personnes privilégiées. Donc, si on ne parle pas d’une réclusion politique, c’est celle de droit commun. Et pourtant Abasse n’a ni tué, ni violé, ni volé… certains avancent une raison futaie, selon laquelle, dans le répertoire téléphonique d’Abdallah Agwa, se trouvait son numéro de téléphone. C’est ce qui lui a valu la prison. Disent-ils. Une thèse mesquine et soumise Abasse doit être jugé.
Said Yassine Said Ahmed
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