Les intellectuels au service d’A.Hitler ont leurs semblables aux Comores.

Depuis des décennies, les comoriens se sont habitués à l’oppression et à l’injustice des dirigeants, notamment des chefs d’Etat. Privation de droit et de libertés, privation de liberté d’expression, et de se comporter comme l’on peut, cette fois-ci, les choses font volte-face.  Une grande raffinerie s’impose sur le terrain de vie du comorien. En matière d’oppression et d’autoritarisme, les intellectuels du pouvoir prennent le devant et tiennent la manette. Une secte vient de naitre. Donc celui qui ne se trouve pas là où ils ont suspendu le fardeau, n’a pas droit aux paroles. Tout commence à se régler à leur convenance. Sinon, des catégories commencent à naitre. Niveau d’études, comptes en banque, marque de bagnole, poste occupé… et l’humain passe en dernier. Certains intellectuels, du régime commencent à perdre la tête et l’encéphale vacille. Les intellectuels de la tyrannie, adeptes de la pensée unique, Ces intellectuels qui se transforment en « intelle-cruels, » sont allergiques à l'esprit critique. Eux qui ont raison dans tous les sens et tous les sujets, qui refusent toute contradiction. Ces susceptibles qu’on croise ici et là et qui versent leurs hypersensibilités partout et notamment dans les réseaux sociaux. Un comportement qui renforce la tyrannie ilienne d’Assoumani Azali. Complices, certes.

« Opinion aux pays des intelle-cruels»

Que le bon Dieu accueille nos aïeux, ceux qui nous ont légué un Comorien de sens et de pure souche. Nos Aïeux sans planche ni encre, mais qui ont su faire tous avec science et savoir, que certains diront locaux. Avec un sens de dévouement, ceux-là furent dans leur temps, intellectuels. Et pourtant au delà des « Bandari », ils ne sont allés. La consternation est là. C’est bien quand l’exclusion se tient ces dernières heures par ceux qui devraient manier l’égalité, les différences, le combat d’idée, le pragmatisme… créer un terrain de convergence entre hautement diplômés, moins diplômés, diplômés, instruits, autodidactes et laborieux sans diplôme. Moment où chacun doit porter sa petite pierre pour la montée de la cité déjà menacée de s’effondrer. Sinon composer avec ceux qui détruisent, ne sont que destructeurs eux-aussi. Ces intellectuels du Reich, érigent une barrière au centre du terrain de vie du Comorien, alors que servir un oppresseur, c’est de faire saigner son peuple en parallèle.

« La dictature de la pensée »

Ici on parle de la pensée unique. Carl Schmitt, était juriste allemand, Ernst Jünger était un écrivain allemand et Martin Heidegger était un philosophe allemand... tous ces hommes de savoir étaient au service du parti Nazi et d’Adolph Hitler. D’époque en époque, des années en années… ces heures-ci, on trouve leurs semblables aux Comores. La dictature de la pensée est à craindre car, tout comme les nuages, commence à peupler le paysage. Au lieu que l’importance coule comme l’eau qui va à la rivière, elle est forcée. Et ceux qui disposent des voix discordantes, ne sont vus que des damnés.  Est-ce, cela la manière de construire ? Comment certains comoriens, nombreux qu’ils soient donc n’ont pas droit aux mots, parce qu’une classe s’est choisie pour un varlopage ? Que vaut les attaques d’ici et là, de certains intellectuels à d’autres citoyens parce qu’ils ne sont pas d’accord avec eux, parce qu’ils ne se soumettent pas aux règles imposées sans concertations ni légalisation… « Des mots et des prononciations ? » C’est quoi l’humilité chez ces hommes dont les postérieurs se posent à la cime ? Peut-on avoir peur d’eux comme on a peur du tyran ? Certainement oui, et aussi pire car le tyran est immuable.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

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