COMORES, PAYS AU REGIME FITNOCRATIQUE

La fitnocratie au sommet de l’Etat. Quand les composants d’un régime réfléchissent par le ventre et non par la tête, leur seul moyen de gouverner est « la Fitna ». Donc un régime fitnocratique. Dans tous les coins des Comores le pouvoir en place dans ce petit archipel, implante la famine, la prostitution glaciale, le détournement des mineurs, la chosification des jeunes filles issues des familles démunies, l’homosexualité à ciel ouvert, l’homicide volontaire, les viols sur des mineurs, les vols, le pressage de la religion, la chute des Us et coutumes… que sais-je encore. En sommes un régime à pied d’œuvre pour abolir les VALEURS de ce petit archipel. Ce phénomène occupe terrain depuis qu’Assoumani Azali et ses auxiliaires, tous ces fitnocrates, se maintiennent en grappin au pouvoir. La Fitna dans l’Umma comorien de partout où chacun se trouve, prend un degré considérable, aussi déplorable et crée un climat néfaste. Comment veut-on Comores, pays prospère alors que ses dirigeants des « mushrikuuna » ont dans leurs mains, leur orientation ? C’est-à-dire, là où ce pays ne veut pas aller. Sans doute, les ulémas de ce pouvoir sont les piliers pour le maintien de la fitnocratie aux Comores.  Leur silence est une caution. Un parlement vipérin face à son peuple et béni oui oui auprès du tyran aux mains pleines du sang. Ce parlement avec des lois qui encaissent du sang jaillissant prochainement, des ministres arsouilles, des directeurs généraux larrons… et j’en passe.

« Les ulémas du pouvoir et leur foi en carton »

Quelques preuves de la garantie des Ulémas à la cruauté d’Assoumani Azali face à son peuple se dessinent. Le 09 décembre 2018, la milice d’Assoumani Azali a tué le jeune Hamada Gazon et a fait sept blessés tous par balles. Le 28 mars 2019, sous l’ordre de ce même Assoumani Azali, Fayçal Abdoussalam, Nasserdine Abdourazak et Salim Nassor, sont affreusement assassinés à coup de rafale et Wirdane est rendu complètement infirme, et en parallèle, ce sanguinaire d’Assoumani dansait en fêtant la joie issue de la mort de ces jeunes officiers. Le 30 janvier 2020, toujours dans ses sacrifices, le pouvoir aurait glacialement tué le jeune journaliste Nakidine Hassane, quelques jours de son arrivé aux Comores, du sommet du pouvoir et ses bailleurs à Paris. Samedi 2 Mai 2020 dans son domicile à Moroni Dr Ahmed A.Djaza est trouvé mort. Le 24 novembre 2020, Ibrahim Mhadjou un gendarme de Domoni Mbadjini a subi des tortures en prison qui lui donné la mort. Le 12 décembre 2020, le journaliste Ali Abdou, est trouvé mort à son domicile et les dires de l’ancien procureur Ahmed Abdou illustraient la culpabilité du pouvoir. Le 31 décembre 2020, l’ancien ministre Aboubakar Mdahoma, a été assassiné et toujours la bouche de Mohamed Abdou, l’un des fitnocrates des Comores a résumé leur homicide volontaire. 8 février 2021, en différend avec la gouverneure de colonel Azali, Mme Sitty Farouata Mhoudine, Mr Hassani Mnémoi est trouvé mort à son domicile à Moroni. Et dans la nuit du 6 au 7 Avril 2021, Hakim Said alias Bapalé, est affreusement assassiné au camp militaire de Sangani. Samedi 8 mai 2021, le corps de la petite Faina a été découvert sans vie après avoir été violée… Et tous ces crimes bénéficient du silence des Ulemas comoriens, qu’ils soient du pouvoir ou soi-disant neutres. Des crimes qui n’ont jamais été dénoncés par ces hommes qui mettent en gage leur religion contre « de quoi à mettre sous la dent ». Et l’inertie de la justice du pouvoir face à ces crimes, ne sonne pas ces ulémas. Une fitna de haut niveau.

« La misère est l’art de convaincre chez les fitnocrates »

Ce régime fitnocratique, se hisse antivaleur et anti-religion. Ces animistes, adeptes des vaudous, en carapace d’islam, qui n’ont aucune religion que l’argent, sèment la fitna par laisser le peuple mourir de faim. Ils  fabriquent des gueux dans la misère. Cela est dans le but de pouvoir corrompre ceux qui seront affaiblis. Ces fitnocrates qui s’amusent avec la vie de tout un peuple se réjouissent de la décomposition de la jeunesse, aujourd’hui sans repère. Champs libre pour les abus sur des jeunes filles dépourvues de moyens, drogue, alcool, déscolarisation… une détérioration indéniable. Une pratique mise en place par le régime pour amplifier la fitna dans l’umma comorien, au su des ulémas. Abou Rukana a été arrêté le 07 avril 2021, parce qu’il a prêché dans une mosquée, mis en détention pendant plusieurs jours, et aucune voie des ulémas ne s’est levée. Mai 2018, l’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Sambi, en même temps imam digne de ce nom est mis en prison. Septembre 2021, l’imam Djoumoi de la mosquée de Dawedju a été convoqué par le cadit du tribunal de Moroni, parce que le coran réveillait les riverains. Et dans tous ceux-là, les ulemas baignent dans un silence profond. Le 5 septembre 2022, Abdoulatuf Nadja rédacteur des lois à l'assemblée du pouvoir, est décédé lors d'une évacuation sanitaire via un KWASSA à destination de Mayotte sans aucun soutien du pouvoir ni de ses frères de l’hémicycle. N’est-il pas temps de s’interroger sur la religion de ces péroreurs qui charment la fitnocratie aux Comores. En tout cas un peuple conduit à la misère et à la pénitence, est comme un chat conduit au recoin. La vengeance, la haine engendrée par la haine… seront plus violentes que l’on imagine.

Said Yassine Said Ahmed

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