MBENI, ville martyre des FITNOCRATES

Comme disent les Comoriens, les seules vermines capables de te piquer, sont celles qui se trouvent sur ton corps. Avec Mzé Aboudou M. Chafioun, ministre des Finances d’Assoumani Azali et Issihaka Himidi, directeur de cabinet de ce ministre, la ville de Mbeni, est atteinte par l’enfer qu’Assoumani Azali lui a réservé. Ces derniers sont des enfants sang pur de la ville. Mercredi 12 octobre 2022, l’apocalypse s’est abattue sur Mbeni. L’usage à balles réelles par la milice du pouvoir fitnocrate, a fait plusieurs victimes, parmi lesquelles des blessés graves. Comme c’est un régime dont la longévité est pactisée avec l’écoulement de sang, les incendies et les morts perpétuelles… aujourd’hui, l’occasion sanglante à saisir de ce régime s’est inscrite à Mbeni. La fitinocratie s’introduit dans la religion et dans les rites pour son œuvre habituelle ; la profanation. Un prétexte arrêté ministériel, qui stipule l’interdiction d’organiser un maulid pendant la journée. Sans doute cet arrêté vise la ville de Mbeni, hostile à la présence d’Assoumani Azali. Cette ville, qui depuis des années organise son maulid pendant la journée. Le signataire de cet arrêté n’est autre que le Ministre des finances du régime précité. C’est bien lui qui  interdisait Mbeni de célébrer son maulid dans la journée. Une prohibition bifide. La non-invitation d’Assoumani au maulid de cette ville, et une prescription du sorcier originaire de l’Afrique de l’Est, qui guide les faits et gestes d’Assoumani Azali et ses sujets. Donc gage à respecter. Ce régime fitnocratique au centre duquel de nombreux mécréants, ne fait rien sans les astres, les idoles, les vampires et les fantômes. C’est à partir de quoi, l’immature Issihaka Himidi a été utilisé contre les siens. Conséquence ; l’apocalypse.

« Le sang de Mbeni ne doit pas servir le régime »

Ces adeptes des vodous… tuent les Comores en tranches, villes par villes, régions par régions et les incinèrent. Tout ça, c’est pour un pouvoir éternel. Une voracité des fitnocrates, dont la ville de Mbéni est victime. Comment peut-on comprendre qu’un arrêté ministériel est pondu exclusivement pour s’exécuter contre une ville. Selon des affiliés du pouvoir, c’est dans les publics qu’Assoumani Azali et sa brigade, jettent leurs reliques prescrits. Ces ex-musulmans et fitnocrates, ayant signé le pacte avec « Sheitwan », sont prêts à tout, quand il s’agit de garder le pouvoir le plus longtemps possible. Peuvent-ils négocier leur vie éternelle avec Dieu ? Martyrisé, violée et frappée dans ses poumons, la ville de Mbeni, fait le plein des cicatrices. Neuf maisons et trois volontairement incendiées, ainsi qu’une trentaine de blessés parmi lesquels des cas graves. Sinon, bien qu’elle soit abattue, mais elle est toujours débout. Dans le but de faire le de cette ville, comme le cas d’Ikoni, il y a quatre ans, les forces de l’ordre ont été munies d’arsenal, donc des armes lourdes bourrées des balles réelles, pour empêcher un « maulidi al’nabawi ». Des armes lourdes, alors que depuis trois ans, kandaani est désarmé. En tout cas les munitions ne manquent pas s’il s’agit des sacrifices humains.  Ce qui est aussi déplorable en ce moment, c’est la desquamation de l’avenir du pays par la classe instruite, d’une génération cadette qui est implicitement pylône de ces tyrans. Cette génération guidée par une folie de pouvoir et une soudaine richesse, soutient le régime par son silence et son sympathie aux membres de la brigade fitnocratique. N’est-ce pas romantiques qui prétendent gouverner avec le fils du président ?

« Illustration d’écoulement de sang » 

A cause du climat nocif de Mbeni, une pluie de larme s’abat, sous forme d’indignation, de solidarité… et pourtant cette victime sacrifiée, Mbeni allumait il y a si longtemps son feu de détresses. Ces individus qui se voient des dirigeants de demain, inquiètent avec leurs sentiments sélectivement d’hypocrites. L’avenir est inquiétant avec ces futurs dirigeants qui agissent tout en politique, qu’ils rendent en cruche de tune. Une pluie d’encre, des pleurs d’Hiboux, des écumes sèches… accompagnés des larmes charlatanes, va s’abattre. Une feuille de route entachée de désespoir et d’avarice présentée sur table par cette génération selfie. Soumis, ces hommes et femmes, parmi lesquels des « intellectuels », sont obligés de se courber l’échine. Depuis 2018 le pouvoir se labélise sanguinaire. Des sacrifices humains, des incendies des biens…, tous aussi cautionnés par le silence de la justice partiale d’Assoumani Azali, qui est domiciliée à Mbuzini. Le pouvoir sanguinaire sert au peuple comorien sur le plateau de la vie, l’assassinat de Hamada Gazon, des six jeunes de Mutsamudu dans la fausse rébellion fabriquée par Salim Hafi et Djaffar Salim, le triple meurtre commis à Kandani mettant fin à la vie de Cdt Fayçal Abdoussalam, Salim Nassor et major Nasser Moutu dont les condoléances de la dame de fer résonnées un peu en Mutu imaginé anjouanais…  Ce pouvoir assassinait dans sa prison, camp Boiro comorien, Soulé le gendarme de Domoni Mbadjini mort en « dermatologie » une maladie évoquée par le procureur néologiste, à LeMoroni2. Aujourd’hui anéantir Mbeni est une des missions emballées dans la feuille de route du pouvoir fitnocratique. Que le bon Dieu cette ville glorieuse du pouvoir maléfique pactisant avec « sheitwan ».

Said Yassine Said Ahmed

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