PRIVE DE VOIR SON AVOCAT, A. A. SAMBI, DEVRAIT ETRE ELIMINE PAR SOUFFRANCE, SELON LA METHODE DU POUVOIR EN PLACE AUX COMORES
10 janv. 2023PRIVE DE VOIR SON AVOCAT, A. A. SAMBI, DEVRAIT ETRE ELIMINE PAR SOUFFRANCE, SELON LA METHODE DU POUVOIR EN PLACE AUX COMORES .
Comme plusieurs cas dans plusieurs pays, le 24 mars 2021, l’ONG Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur l’emprisonnement illégal d’Ahmed Abdallah Sambi. Un rapport dans lequel sont mentionnés les mauvais traitements que l’otage d’Assoumani Azali subit dans sa résidence surveillée. Résidence surveillée, qui ces jours est transformée en sinistre cachot. Rappelons-le, sous l’ordonnance signée par Said Abdou Djaé, secrétaire général au ministère de l’intérieur lors du fait, A.A. Sambi est arrêté est assigné en résidence surveillée. Ce rapport d’Alkarama, était une alerte pressante aux procédures spéciales des Nations Unies. Mais le pouvoir en place, connu dans son art de savoir bien détruire et l’humain et les faits… faisait sourde oreille. L’implication d’Alkarama dans cette affaire de traitement aux prisonniers, notamment politiques, n’est pas une exclusivité des Comores. Tout comme en Algérie en novembre 2022, que cette ONG, s’est préoccupée du cas de Tawfik DJAO porté disparu depuis son kidnapping en Constantine par des agents du Département du renseignement et de la sécurité (DRS). Décembre 2022, Il pousse l’Irak à clarifier le sort de Salam Al Boumahidi et Hazim Al Ezzawi, citoyens irakiens disparus depuis plus de cinq ans suite de leur enlèvement par l’armée irakienne.
« Me Ahamada Mahamoudou, empêché de rencontrer son client »
Du 21 au 24 novembre 2022, le pouvoir en place aux Comores a jugé l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi dans des conditions despotiques, donc un procès taillé depuis des jours dans les intentions et les appareils du régime en place. Une condamnation connue avant la tenue de ce procès de la haine faisant de Sambi illégalement prisonnier. Ayant écopé la perpétuité. Qui des comoriens n’a pas été touché par ce procès injuste et spectaculaire ? Oui spectaculaire mais dans un sens exécrable. L’injustice au sein du Palais de justice de Moroni, a fait son plein ces trois à quatre jours de procès. Condamné, mais son avocat Me Ahamada Mahamoud, est depuis… interdit de le rencontrer. Même si pas d’appel sur un procès tenu par la cour de sureté de l’Etat, mais le seul représentant du détenu, n’est autre que son avocat. Me Ahamada Mahamoud, l’un des rares meilleurs avocats au barreau de Moroni et qui travaille sans filtre ni Selfie, est une personnalité, qui en dehors de sa toge, est un rachis sous les pieds du pouvoir en place, par sa franchise quant à son expression et sa ténacité qui ne souffrent d’aucune ambiguïté.
« Eliminer A.A. Sambi, est la priorité du pouvoir tyrannique »
Ce comportement du pouvoir tyrannique en place qui explique l’intension de vouloir assassiner l’ancien président des Comores Ahmed Abdallah Sambi à petit feu, se rajoute à ceux d’autres. Dans la prison où il se trouve, l’homme est malade. Dans la prison où il se trouve, l’homme avait reçu la permission d’aller se faire soigner ailleurs. Mais le veto d’Assoumani Azali, l’homme au cœur ingrat bien rouillé et de Houmed Mdahoma Msaidié, l’homme aigri et dont l’amertume contre Sambi provient du refus de ce dernier de son entrée à son gouvernement, priment. Et dans tout cela, Assoumani Azali continue à prendre les comoriens pour des obtus en parlant d’une justice se trouvant dans ses mains. Donc depuis la présentation du rapport à l’ONU par le groupe Alkarama, passant par les autorisations non respectées… jusque l’empêchement de Me Mahamoudou de rendre visite à son client, sont un cas d’école… de tyrannie. Rappelons-nous qu’en février 2021, la Haut-commissaire aux droits de l'homme de l'Organisation des Nations unies, Michelle Bachelet se disait préoccupée par la politique des Comores concernant la liberté de la presse et celle humaine. Les cas des prisonniers servaient d’exemple. Mais la tyrannie est un apanage. Car ce pouvoir n’oserait appliquer les fusils pour assassiner l’ancien Rais Ahmed Abdallah Sambi, cette méthode de restrictions, de privation et même de la diète, est la seule que le pouvoir applique. Une mort qui pose ce pouvoir dans un dilemme. La mort oui mais avec une méthode qui ne pourrait pas être remarquée.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus