A. AZALI A LA TETE DE L’UNION AFRICAINE, UNE PRESIDENCE QUEMANDEE
22 févr. 2023A. AZALI A LA TETE DE L’UNION AFRICAINE, UNE PRESIDENCE QUEMANDEE.
C’était le 25 mai 1963 à Addis-Abeba, que l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine) est née. A la tête de cette institution, des dirigeants de parcours, d’atmosphères, modèles de gouvernance... différents. Donc des tyrans, des démocrates, des alléchés et des patriotes. Cette communauté d'États avait comme but ; renforcer l'unité, la solidarité africaines et abolir la colonisation du continent. Soudain, l'OUA soutient, les mouvements de libération dans les colonies. Elle fonde en effet un « comité de libération » contre la supériorité de la minorité blanche en Namibie et en Afrique du Sud, par exemple. Là, on parlait de patriotisme et de panafricanisme avéré. Trente-deux pays portaient leurs signatures sur la Charte de l’OUA. Et en raison de sa politique d’Apartheid, l’Afrique du Sud était exclue. Cependant, le 9 juillet 2002, l’OUA a été dissoute. Naissance de l’Union Africaine à Durban Sud-Afrique. Tour-à-tour des présidents arrivent à la tête de cette Union. Et le 18 février 2023, même si en déficience de légitimité dans son pays et aux yeux du monde, Assoumani Azali, est placé à la tête de l’UA. Comme ses devanciers tyrans, tyran avéré qu’il est, rien ne l’empêche de briguer ce mandat jusqu’en février 2023. De cette présidence le monde parle. Pas avec un ton ni une plume roses bien sûr. Une tyrannie qui se lit partout. En tout cas partout Azali brille en tant que sorcier, comme il ne cesse de se venter depuis Paris le 14 juillet 2022.
Au sommet de l’UA, la balade des traitres
Et le 25 mai prochain, cette UA, va arroser le 60ème anniversaire de sa création même si scindée en deux période. Tous les voyants sont au rouge. Le bilan, est en réalité, épouvantable. La preuve c’est le boulevard laissé à Assoumani Azali occuper le poste de président de cette institution et les conditions avec lesquelles, il est arrivé là. Comme le monde est éclairé, c’est une victoire sans gloire. Et l’expression idéale est : « vaincre sans péril, triomphe sans gloire ». Pour qu’Azali puisse être élevé à cette fonction, il a fallu de la triche, comme il l’a fait en mars 2019 pour son actuel mandat aux Comores. C’est ainsi que par la médiation des Etats-Unis d’Amérique persuadait avec des conditions bien sûr William Ruto, président de la République de Kenye de se retirer de la course contre Azali. Donc candidat unique, Azali devient le 21ème président l’Union africaine. Cette présidence quémandée par la France en faveur de son alléché, pour faciliter son confort en Afrique. « Moroni a même failli voir cette occasion s’évaporer au dernier moment. Le Kenya – membre lui aussi du bloc de l’Afrique de l’Est, en lice pour la présidence 2023, a longtemps présenté une candidature concurrente. Nairobi a fini par la retirer après une série de tractations et une discrète demande de la France. Paris s’est activé en coulisse pour refréner les ambitions de William Ruto, président du Kenya, et laisser le champ libre à l’archipel. » Le journal Le Monde. Cette Union Africaine qui avait exclu colonel Azali du sommet en 2002, pour les raisons qui font de lui président des Comores depuis 2019, donc putschiste. Comment un homme qui plonge son pays autrefois paisible dans une crise permanente, peut diriger un continent garni de crise de tout genre. Crise de la Libye, de l’RDC et du Sahel en général, comme le djihadistes, les attaques militaires au Burkina-Faso... La crise entre le Maroc et le Sahara, même s’il prend partie, la crise du Mali et j’en passe. Azali dont le pays est en conflit avec la France est amené à cette présidence pour servir les intérêts de la France et non du contiennent. Il n’est pas seul sans doute. Ses prédécesseurs l’ont été aussi. Et pour zapper tout cela, voilà qu’on confie la direction de l’Union africaine pour les douze prochains mois, au comorien, Azali Assoumani. L’homme qui asphyxie son peuple, qui mène un régime liberticide, qui opère des exécutions sommaires, qui affame son peuple. Un homme qui conduit son peuple au recoin privé de droit et de liberté.
Incapable de gérer une épicerie, Azali à la tête d’une usine de taille
Comment un homme qui n’est pas en mesure de diriger 900.000 hts se précipite pour la présidence du continent africain avec 1,4 milliard d’hts endormi et réveillé par des crises ? C'est homme qui a loué un jet privé pour se rendre à cette cérémonie en laissant le peuple de son pays dans la famine, l'insécurité et la pénurie de toute sorte ? Le comble est lui-même n’a rien d’exemplaire, en matière de dirigeant. Rien ne peut se produire comme miracle. Cet homme qui ignore qu’il n’y a pas d’Etat pour qu’il se proclame chef, ne peut produire de miracle en Afrique. Des différents médias du monde, en parlent. Ils parlent du presque impossible. Le président en exercice de l’Union Africaine ne peut réaliser dans cette UA ce qu’il n’arrive pas dans son petit pays. « A. Azali n’est pas non plus particulièrement porté sur les principes démocratiques et les droits humains. Les opposants qui ont eu le malheur de se retrouver sur son chemin l’ont appris à leurs dépens, dans la mesure où la plupart d’entre eux sont dans le cachot. Est-ce le dirigeant qu’il fallait à la tête de l’Union africaine en ces périodes marquées tout à la fois par l’incertitude et la défiance des opinions publiques africaines ? L’avenir nous le dira. » Le Djely. En tout cas tricher pour venir au pouvoir aux Comores, tricher pour être à la tête de l’UA, sont bien l’image de cette dernière. Quand on parle de La ZLECAF, entrant en vigueur le 1er janvier 2021, c’est une consolidation d’un marché d'environ 1,3 milliard de dollars dans 55 pays membres de l'UA dont le PIB agencé s'élève à 3,4 billions de dollars. C’est pour cela que colonel Azali a poussé à la hâte ses députés par décret N°23-012/PR du 28 janvier 2023 dans une cession extraordinaire ayant lieu le 30 janvier 2023 pour un projet de loi lui autorisant à ratifier l’accord portant la création La ZLECAF (zone de libre-échange continental Africaine). Mais en réalité, pour aller vendre quoi ? Un ridicule qui tuera les autres. Pour Azali, le souci est autre que vouloir bâtir.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus