L’OPERATION UWAMBUSHU ET L’INADVERTANCE D’ASSOUMANI AZALI
23 avr. 2023L’OPERATION UWAMBUSHU ET L’INADVERTANCE D’ASSOUMANI AZALI.
Assoumani Azali, un président élu par défaut, s’éloigne des urgences du moment. Un aigri qui méprise la notion humain et son peuple en particulier. A l’heure où les nécessités exigent la priorité, les autorités ne se soucient que des nominations, des luttes de place, de selfis et des « m’as-tu vu ». Les comoriens de Mayotte sont exposés à un calvaire sans pareil ; exactions, humiliations, expulsions… et j’en passe. Tous ceux qui caractérisent la souffrance humaine. Livrés à eux même, ni la coopération franco-comorienne, ni la coopération interrégionale entre Comores et les Etats membres de la COI, ni l’Union Africaine, ni la Communauté des Etats Arabes, organisations dont les Comores font partie… ne prononcent aucun mot. A quoi sert la relation multilatérale entre les Comores et les pays soi-disant amis ? L’opération Uwambushu, qui ne traduit que la souffrance est une caution d’Assoumani Azali, ses députés et tout son pouvoir en général. Comme Alexandre II, de l'Empire russe céda ses territoires nord-américains aux États-Unis en 1867 contre le paiement de sept millions de dollars, en mai 1841, Andriantsoly, un malgache à l’ile Mayotte, céda cette ile à la France moyennant 1000 piastres et une rente pour ses enfants. Deux siècles après Assoumani Azali, par la signature de son ministre des affaires étrangères de l’époque Mohamed Souef El-Amine, a cédé cette ile Mayotte contre 150 millions d’€ à cette même France.
Et l’on se rappelle ?
En juin 2016, pareille opération s’est déroulée à l’ile Mayotte. Alignés sur les par terre des gymnases, des comoriens de Mayotte ont été livrés à eux-mêmes. Trois ans après, le 26 aout 2019, la ministre des Outre-mer Mme Annick Girardin a présenté l’opération Shikandra, une opération qui n’a pas tardé de se produire. Des expulsions, des destructions des habitations, un dépaysement des enfants, que sais-je encore. Et depuis ce mois d’avril 2023, l’opération Uwambushu, est mise en route, donc des comoriens de Mayotte reconduits vers les trois iles de l’archipel, contre 150 millions d’€ filant dans les poches d’Assoumani Azali. Ces jours environs 1800 policiers et gendarmes seraient mobilisés à Mayotte, pour effectuer cette opération Uwambushu. Ce qui n’est pas rose en climat. Les délinquants quel le gouvernement français se dit d’éradiquer à Mayotte auraient commencé à agir avec des coups des pierres. Sinon, les gymnases commencent d’être pensés… En un seul et même régime, depuis juin 2016, les Comoriens de Mayotte sont effroyablement ciblés par Assoumani Azali et sa brigade. Rappel : entre le 1er janvier et le 15 août 2019, 17 736 reconductions ont été effectuées, soit 150% d’interpellations. C’était l’opération Shikandra susmentionnée. Des parents qui sont reconduits sans leurs enfants et ces derniers sont livrés dans la nature, font explosion d’une bombe à retardement, dont l’implantation est murement réfléchie. La suite, n’est autre que la délinquance, moment où ils ne disposeraient d’aucun droit d’étudier comme les autres. Prétextant un dialogue avec la France au sujet de cette opération Uwambushu, le colonel Azali n’a aucunement le peuple comorien ni les comoriens de Mayotte dans son cœur. Lui et le gouvernement français visent les Comoriens qui s’y trouvent mais soi-disant en situation irrégulière.
Uwambushu, les Azalés l’avait ourdi depuis longtemps
En lien avec l’emprisonnement dément de l’ancien Raïs Ahmed Abdallah Sambi, l’opération Uwambushu, a une odeur de pétrole chez l’un et un pouvoir eternel chez l’autre. A. A. Sambi est victime d’un système, c’est le même système duquel le peuple comorien est victime pareillement. Ne faut-il pas qu’on se trompe. Les causes curieuses liées à la citoyenneté économique sont loin d’être vraies. Donc un alibi. La cause c’est le pétrole sous le sol comorien. Et avec Assoumani Azali, le pétrole comorien s’occidentalise en se canalisant vers l’île Mayotte qui décide de rester française. Assoumani Azali a fait un échange contre le pouvoir, l’argent et l’entretien des siens comme a fait Andriantsoly en 1841. Uwambushu est la suite en tout cas le résultat d’un travail fait par Mohamed Souef Elamine, lorsqu’il était ministre des affaires étrangères. Un document tissé en 2018 modifiant la délimitation des eaux, et dont le nègre se cache en Afrique de l’Ouest comme missionnaire et l’accord de partenariat au prix de 150 millions d’euros signé le 22 juillet 2019, manifestant l’expulsion des Comoriens de Mayotte et destructions de leurs abris. En tout cas sans la caution d’Azali rien ne peut être fait.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus