COMORES : JOURNEE MONDIALE DE LA PRESSE, QUE LE JOURNALISME REPRENNE SES VALEURS
03 mai 2023/image%2F1385848%2F20230503%2Fob_b06fcc_331184637-726382725724687-226449808788.jpg)
COMORES : JOURNEE MONDIALE DE LA PRESSE, QUE LE JOURNALISME REPRENNE SES VALEURS
Journée mondiale de la presse. Ce 03 mai 2023, comptabilise trente ans. Donc 30ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Liberté d’expressions, d’informer, liberté d’éclairer… des libertés qui sont aussi un droit citoyen d’être informé. Bien que cette liberté soit cherchée et recherchée par une lutte couteuse, mais c’était le 03 mai 1993 que la décision de l'Assemblée générale des Nations Unies proclamait une journée internationale de la liberté de la presse. C’est la liberté d’un pouvoir sur des pouvoirs. Cette presse qui occupe le quatrième pouvoir, derrière le pouvoir judiciaire, ne se mendigote pas ni ne se cotonne avec qui ou avec quoi que ce soit. Dans plusieurs pays, des nombreux journalistes ont fait et font l’objet des effets couteux, des accrochages, des mauvais traitements, des privations de libertés, des captivités, des disparitions et même des assassinats. Un climat qui permet de comprendre qu’un journaliste a peu d’amis ou presque pas dans le quotidien. Surtout comme politique. Comme tout métier, comme tout pouvoir, un journaliste doit aussi comprendre qu’il a à ses alentours des ennemis. Que l’on sache que « La liberté d’expression n’est pas un privilège des journalistes mais un droit des citoyens ».
« La sécurité du journaliste, vient du sérieux du travail »
Aux Comores, comme pas mal des pays dans le monde, cette journée du 03 mai 2023 a été célébrée. La joie des journalistes se laissait lire sur le visage de chacun d’eux, mais aussi des postures qui laissaient présager des revendications des droits des journalistes comoriens dans le et du métier. Le journaliste, c’est l’information, la communication, le débat, la divergence, la culture, le pragmatisme, l’investigation, le reportage, l’exposition des faits, l’inventaire… que sais-je encore. Et tous ceux-là sont soumis à une déontologie, par celle-ci, l’obligation de réserve, la protection des données et des preuves. Donc un devoir, une prescription, en sommes une responsabilité. Pour qu’on soit responsable dans un métier, il faut la conscience et l’âme à la profession. Sinon, aux Comores, le constat est acerbe. Bien qu’il soit un métier à risque, une bonne partie d’exerçants du journalisme, le prennent pour un défouloir et/ou une seconde chance après avoir vu que le train est parti avant leur arriver à quai. Il est vrai que la richesse de ce métier, ce noble métier, le journalisme, est la foison des médias communautaires, que nombreux aiment appeler « Medias privés ». Mais cela au respect des normes bien déterminées. Et là, sur le sol comorien, ils ne sont pas en quantité secondaire ceux qui prennent le journalisme comme écope, donc le considérant que c’est un simple métier qui se fait sans comparateurs. Ceux qui le pratiquent avec cognition, avec notion et avec lucidité sont en quantité médiocre. Dans ces deux sens, le premier rend ce métier vulnérable et l’amoche. Et pourtant des professionnels et des bons routiers, sont sous la toile.
« Le journalisme, un métier à nettoyer aux Comores »
Comment, le journalisme bénéficiera du respect de ceux parmi lesquels devraient être sujets, en tout cas les autorités, moment où nombreux de ceux qui l’exercent dépendent d’eux ? Comment peut-on rendre à ce métier son charme, son charisme, et sa noblesse, moment où, parmi ceux qui l’exercent, coopérèrent avec les uns, des politiques notamment pour détruire les autres ? Des dossiers de tels, sont tirés du tiroir par tels, atterrir aux mains d’un « journaliste », comme fer de lance afin de le descendre. Et là, naïf qu’il est, le comorien croit en lui, du journalisme d’investigation. Et pourtant journalisme d’investigation factice. En tout cas, les efforts déployés par ceux qui pratiquent ce métier avec sérieux et abnégation au service du peuple comorien sont à saluer sans doute. Sinon, la CNPA, qui doit se mouiller dans cette situation, doit aussi abandonner son asthénie et surtout qu’elle est composée des hommes et des femmes pleins de mérite et du savoir dans le domaine. Pour un journalisme parfait aux Comores et afin que son pouvoir primer, il faut éplucher et enlever… ceux qui poussent biscornu et dont l’existence continue de détériorer le corps et l’âme de ce noble métier.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus