Quand un régime est à court de réalisations, il fait pourvoi à des gravats d’un passé. Quand un régime est en manque de popularité, il fait pourvoi aux mensonges et aux facéties démagogiques pour éblouir la population. Sinon, aussi il remue terrer et ciel pour chercher où est ensevelie ne serait ce qu’une faible réalisation... Le régime en place aux Comores, convaincu de son rejet par le peuple, est attrapé par la réalité. Construit sur des mensonges et de corruptions, le régime en place est aux abois. C’était en 2016, lors des campagnes électorales pour les présidentielles que des catalogues, des flyers, des pompages médiatiques, sur lesquels la mention ; « Comores joyau de l’Océan indien » étaient mentionnées. Des infrastructures, une économie dense, autosuffisance alimentaire, santé parfaite, enseignement assuré et sécurisé, basané zéro, justice évidente et équitable… pour ne citer que ceux-là. Jusque ces jours, donc sept ans de pouvoir, toutes ces promesses sont transformées en indigences auxquelles la population est exposée. Désordres, insécurités, liberticides, dysfonctionnement de la justice, dilapidations de l’argent de l’Etat, abus du pouvoir, surendettement du pays à hauteur de 181 milliards de fc… découvertes quotidiennes des corps sans vie, parmi lesquels, des sacrifices humains. Mais quand-même la vie est belle chez les francs-tireurs et leurs dresseurs tout en famille.

«  Freiner des réalisations en attendant des campagnes… »

Comme le club au pouvoir pense que tous les comoriens sont obtus, certains de leurs serfs y croient aussi. C’est ainsi que dans tous les coins de l’Archipel, pullulent ces slogans : Université, route, hôpital…etc. Comme vide, est son bilan, l’Université qui date de vingt ans, donc d’Azali 1, est mise dans le panier du régime né en 2016. N’est-ce pas benêt ? Dans un Etat qui se respecte, dans un régime où la corruption zéro flotte, lors d’une construction d’un bâtiment administratif ou un infrastructure, l’entreprise confiée la tache, mentionne la date de mise en œuvre et celle de l’achèvement des travaux, donc de la remise des clefs. Mais comme le régime actuel est un régime qui baigne dans une corruption totale et qui est conscient des irréalisations durant, il a controversé une durée. Donc sans aucune connaissance des comoriens, l’Hôpital El-maarouf, est en durée indéterminée de constriction, donc jusque quand la dynastie azalienne voudra. Aussi un alibi, un appât pour tenter de pêcher les consciences du peuple. Mais les pantins du pouvoir, croient que le pouvoir sert à quoi dans un Etat ? Voyages du président de la CRC et ses auxiliaires, ainsi que la dilapidation de l’argent de l’Etat seulement ? Disons oui, Azali réalise des routes et construit un hôpital. Mais comment peut-on rester benêt au point d’ignorer que certains de ces infrastructures, sont des projets sur tables avant l’arrivée du régime tyrannique actuel, même si une grande partie ne verra jamais le jour ? Les routes, l’hôpital et autres infrastructures, qui attendent les élections pour démarrer et être exposés aux yeux de la population, ne sont que des patrimoines communs réalisés avec l’argent de l’Etat et non de l’argent qui vient de leurs poches.

« Quatorze ans d’un bilan maussade »

Alors amélioration n’est pas synonyme de création. Sous Ahmed Abdallah, l’ENES et Ecole de santé, INE, sous S.M Djohar, IFERE et ENAC, si la mémoire est bonne. Des écoles qui ont formé des administrateurs comoriens, et qui ont ouvert la porte à tant d’enfants comoriens pour qu’ils poursuivent leurs études supérieurs à l’extérieurs avec facilité. Oui, Assoumani Azali a mis sur planche une Université… mais dans quel bâtiment exactement ? Aussi sur quelle base si ce n’était pas un héritage des écoles supérieures susmentionnées ? Les oreilles sont bourrées des chansons : D’ailleurs, conscient que le peuple l’a régurgité, le régime a la crainte jusqu’aux tripes. Le bilan de deux régimes d’Azali est morose. 14 ans de pour qui ne peuvent s’égaler à deux ans d’un de ses prédécesseurs. Partout où ils passent ça mugit, ça siffle, ça chamaille. Sinon, le bilan de sept ans est là. Sept ans de tourment, sept ans de pouvoir sans partage, sept ans d’apocalypse… Et si ce n’est pas Azali et ses fers de lance, ses cowboys qui supplicient le peuple comorien ? Et si ce ne sont pas eux qui musèlent les journalistes qui cafouillent les villes et villages et qui divisent la société et les familles ? On peut compléter ceux-là par les assassinats perpétuels, donc un peuple sacrifié par un régime qui chosifie l’humain. Le laisser tomber, l'abandon... de l’hôpital de Bambao Mtsanga Anjouan, jusqu’à ce qu’il tombe en ruine, l’alimentation su séparatisme en minant le sol comorien, donc rendre le pays ingouvernable après son départ. Une mauvaise foi sans égale.  

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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