COMORES, LE JOURNALISME, UN METIER SANS ESTIME DES AUTORITES…
25 déc. 2023/image%2F1385848%2F20231225%2Fob_89927d_djounaid-athoumani.jpg)
Étant reconnu partout dans le monde comme un travail noble et respectueux, convaincu que c’est le quatrième pouvoir dans le monde, le journalisme est malheureusement devenu un travail de mendicité aux yeux des autorités comoriennes. Des journalistes qui travaillent jours et nuits pour servir la nation, qui travaillent d’arrache pied pour l'intérêt général de tout un peuple. Et la suite, c’est l’ingratitude. Ni respect ni reconnaissance envers ces braves qui font vivre le quotidien aux comoriens. Pourtant, ils restent toujours déterminés et travaillent sans relâche en réalisant des missions et travails utiles au service de la population. Que l’on sache que tous ces travaux qui se réalisent avec ténacité, nécessitent un moyen de déplacement de partout dans l’ile. On parle par exemple, d’un frais de transport qui s'élève à 1000 fc au minimum pour un seul endroit pour recueillir des informations. Il y a aussi une connexion de d’au moins 5000 fc pour couvrir un événement de moins de trois heures de temps. Dans cette histoire, il y a ensuite, un pourboire qui varie entre 1000 fc à 2000 fc. « La justesse et la générosité » de ceux rétribuant le dû, donc une somme colossale de 3.000 fc, sont impressionnantes. Une situation qui nécessite des questions.
« Aux Comores, le journaliste peut-il vivre de son métier ? »
Quand est-ce que les journalistes comoriens seront attribués leurs valeurs adéquates avec estime ? Subséquemment, est-il possible qu’un jour, ces journalistes comoriens gagneront leurs vies grâce à ce métier noble garnis de risques de tout genre ? Et quand ce quatrième pouvoir sera reconnu et aura sa place, dans ce pays non émergent ? (Être respecté et être encouragé). Les journalistes cesseront d’être traités comme poissons pourris par les autorités ? Ces vaillants confrontent des quotidiens aussi difficiles. Insultes, humiliations et même des coups… envers ces hommes et femmes éprouvés… du métier. Des questions qui doivent susciter un débat important pour les journalistes comoriens.
Djounaid Athoumane
COMORESplus