COMORES, LE POUVOIR FITNOCRATIQUE ANEANTIT L’EDUCATION NATIONALE
13 déc. 2023/image%2F1385848%2F20231213%2Fob_7b0683_393213759-3587618358185317-46317181586.jpg)
Une des missions du pouvoir satanique aux Comores, c'est de supprimer l'éducation. Suite à l’état marbre au sujet de la grève des enseignants, paralysant l’éducation nationale, depuis bientôt un mois, le pouvoir fitnocrate des Comores, use ses forces contre le corps enseignant, au lieu d’être conciliant et féal. Remplacer les enseignants expérimentés et procéduriers de leurs droits, par d’autres des novices, mais servant des voix de vote… Ce n’est pas pour réparer les erreurs qui garnissent le département de l’enseignement et l’éducation nationale, mais plutôt pour satisfaire des soifs électorales. Ce qui fait que cette grève, est bien couvée par le pouvoir, car née de la négligence et des mauvaises conditions avec lesquelles travaillent ces enseignants.
Donc le pouvoir en place a sans doute du culot. Depuis cette rentrée 2023-2024, les enseignants comoriens de l’enseignement public, comme à l’accoutumée d’ailleurs, sont dans une grève légale qui paralyse le secteur de l’éducation nationale. Quant au gouvernement aucun effort de sa part pour faire sortir ce département de la crise. Ni mots ni gestes. Il s’est enfermé dans une arrogance totale. Les élèves nationaux notamment de l’enseignement public, sont livrés à eux-mêmes. Les membres du gouvernement, le chef de l’Etat et les courtisans du régime en place, sont insensibles de cette situation depuis presque un mois. Un enseignement dans le chaos. Ces enseignants malmenés ne revendiquent rien de plus que leurs salaires et le respect du travail. Ce minable salaire… au moment où plusieurs familles se reposent sur les dos de ces pauvres enseignants comme sur ceux de tous les fonctionnaires comoriens.
« Education contre élections parodiées »
Sinon, ce pouvoir fitnocratique, se content de sillonner les quatre coins des Comores au frais de la population, donc par la sueur du petit peuple. Le seul souci de ce pouvoir, c’est de mener les comoriens à coup de cavage à s’aligner à des élections parodiées, donc une dilapidation des sommes pharaoniques dans un pays qui ne produit rien et qui vit avec des aides et des dettes internationales. Un pays qui depuis l’arrivée d’Azali au pouvoir est déficitaire de plusieurs centaines de milliards de Fc. Des fitnocrates qui abandonnent les gueux dans la misère et les déshérités dans le malheur. Assoumani Azali, un homme qui oublie qu’il est chef et qui oublie qu’il y a un Etat, s’en tape les reins et laisse cette situation chaotique perdurer. S’éterniser au pouvoir pour le pétrole sous le sol comorien, même si des têtes vont tomber, est la seule priorité des hommes et femmes… qui prennent le pays en otage. Plusieurs milliards de Fc pour élections au moment où la totalité de la population vit « ténébreusement », déshydratés, un hôpital rendu en lieu de fin de vie, angoisse des jeunes, enseignement chaotique… tout à l’œuvre des autorités dissolues et fitnocrates.
Le régime en place se donne comme mission ; fabriquer des délinquants et des désœuvrés en permanence dans un pays autrefois réputé de paix. Les salaires volumineux des ministres et des directeurs généraux, qui se bousculent chez les sorciers et même aller jusqu’à Pemba pour rester à vie à leurs postes, n’ont jamais connu ni baisse ni ruptures. Et là ceux qui versent la sueur pour le pays, les enseignants et les petits fonctionnaires, mènent une vie de calvaire. Ces autorités doivent comprendre qu’ils fabriquent eux même leurs propres ennemis et ceux de leurs propres progénitures. Sinon, il faut que la population se mobilise pour sauver ces enfants, pris pour sacrifice des hommes du pouvoir, notamment du régime en place.
Said Yassine Said Ahmed
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