Avec le régime en place, les Comores élisent domicile dans le gouffre, depuis bientôt huit ans. L’éducation nationale, en tout cas l’enseignement, est un des domaines rendus inexistants. On comptabilise presque deux mois que nos enfants sont restés dans nos foyers et d'autres errent dans les différentes routes à cause de la grève des enseignants. Sans doute, c’est le chef de l’Etat qui est maitre de tout, donc faisant que cette grève perdure. Un homme d’intérêts démagogiques et personnels. Sans la moindre réflexion ni geste d'un bon responsable. Aucune négociations entreprises ni issu envisagé par le pouvoir, pour la sortie de crise. Pourtant Azali Assoumani a son slogan « l'émergence des Comores à l'horizon 2030. » Avec cela, peut-on croire à une émergence d'un pays dépourvu d’éducation ? Oui ! C’est possible selon Assoumani Azal, l’homme d’illusions et car avec son équipe, une bonne éducation égale à des distractions de la CRC et Compagnie.

« La responsabilité des irresponsables »

La mauvaise gouvernance d’Azali et Cie, est leur cheval de batail contre l’éducation et c'est en ce sens qu'ils l’ont enterrée. Maintenant ils pensent à l'acte deux, qui est « Ndo mleleso » après le « Gwa ndzima. » Sha naziri hundre ba eka rikaridjuha tsinde zadjo rihundra. Mais, Azali a raison. Oui il a raison. Et tout ça, c'est à cause de nous, peuple comorien parmi lequel, parents d'élèves. Nous en tant que parents d'élèves, sommes préoccupés par les hayasa quotidiens et nous sommes tous devenus comme lui. Nous sommes aveugles, et Azali et la population. Le premier aveuglé par le pouvoir éternel et le second par le hayasa liés au gaspillage inestimable. Non-seulement les hayasa, par lesquels, nous sommes préoccupés, mais aussi les campagnes dont on ne manque aucun meeting du parti au pouvoir qui a rendu nos enfants des coupeurs des routes et des jeunes sans espoir.

« Des silences coupables »

C'est donc le cadeau qu'on offre à ce régime. Après avoir anéanti l'éducation de nos enfants et futurs responsables de notre pays, nous sommes devenus les décors de leurs meetings. Mngu narihifadhwi. Bientôt  c’est le 14 janvier 2024. Une date attendue avec impatience par Azali Assoumani. Date qui marquera le premier tour des élections présidentielles et des gouverneurs des îles. Que pour lui, gagner ces élections quelles ques soient les conditions, reste sa préoccupation principale. Nous irons tous voter pour Azali et pourtant l'éducation de nos enfants est annihilée par son régime et aucune voix nôtre n'est haussée pour réclamer ou manifester contre ce fléau. Toute la population est devenue manche-à-air. Jusqu'à là, qui pour sauver nos enfants ? La solution n’est pas chez les enseignants faisant l’objet du mauvais traitement. Eux aussi sont des victimes du régime en place. L’espoir est bien mince. Alors à qui la solution ?

Djounaid Athoumane

COMORESplus

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