LE GARDE DES SCEAUX IMPULSIF, DJAE AHAMADA S’EN EST PRIS A OUBEIDILLAH MCHANGAMA DE FCBK FM
19 déc. 2023Même si parmi les peuples victimes des réseaux sociaux, on peut citer le peuple comorien, mais ce mécanisme est d’un coté utile. Ca permet aussi aux comoriens de vivre l’état d’esprit des gens, de vivre ceux qui trament sous les tapis… donc des dénonciations d’hommes, des femmes et de mentales... Des évènements, des corruptions, des scènes de crimes, des meurtres, comme ceux dans le panier des sacrifies humains estampillés du régime en place pour sa longévité. Les réseaux sociaux mettent à nu des autorités qui brillent par leurs gosiers, par l’intelligence et l’expertise bilabiales. Le Lundi 18 décembre 2023 au Ritaj, le salon de café du pouvoir, a eu lieu la présentation du bilan de sept ans du pouvoir du parti CRC devant leurs fidèles, lors de l’ouverture des campagnes électorales de ce parti au pouvoir. Le Garde des Sceaux, ministre de la justice d’Azali Assoumani, Djaé Ahamada Chanfi, s’en est pris à Oubeidillah Mchangama du FCBK FM. Une agression qui a dépassé ses échelons. Un ministre, se laissant emporter au point de railler vulgairement, comme des enfants à la cour de recréation. Si l'on était dans un Etat de droit, si l'on avait dans un régime où les composants se respectent, un ministre comme Djaé Ahamada, qui a failli… avec la perte du sang froid publiquement, au clabaudage du pouvoir dont il est ministre, devrait être remercié, donc demi de ses fonctions.
« Un pouvoir médiaphobe »
Comment peut-on avoir de l’estime à un pouvoir dont les membres ne se respectent pas. Sans doute, pour eux, un costume bleu et une casquette bleue… sont la garantie. Des gens qui, au lieu d’être au pouvoir pour préparer un bilan de leur fin de vie politique, s’amusent avec l’argent de l’Etat et leur plaisir de tout genre. En tout cas l’irrespect, l’irrévérence… des politiques notamment ceux du pouvoir en place face au métier du journalisme, ne sont pas anodins. Certes, une personne perpétuellement agitée, a de quoi à se culpabiliser. Des antécédents devant être répréhensibles. Le cas de Djae Ahamada Chanfi, et celui Mohamed Daoud Kiki ne devraient pas être insignifiants. La peur au peuple qu’ils lui ont fait trop de mal, engendre leur état impulsif… Sans doute, ils sont conscients que c’est à travers les médias, qui n’appliquent pas la censure comme ceux se trouvant dans les mains du pouvoir, que les comoriens découvrent leurs effets pervers. Sinon, des nombreuses autorités comoriennes continuent à croire que le peuple demeure dans l’oublie totale. Pour le respect du métier de journalisme aux Comores, le Garde des Sceaux, ministre de la justice du pouvoir en place, devrait être corrigé. Ceux qui animent les medias communautaires, sont les mieux placés pour le faire. Donner le dos à ces hommes, ne leur pas donner d’importance… pourrait réduire leurs arrogances.
« Sacrifié, Djaé Ahamada, demeure au sein du régime »
Cet homme du projet éducation, et gymnaste politique… est ce qu’il est sauf politique. Lui qui se croit le seul intelligent, le seul instruit, le seul diplômé… et le seul intellectuel de tous les comoriens. En tout cas, par les siens, Djaé est un homme sacrifié. Lors de leur ixième cérémonie infertile et budgétivore au centre duquel, Djaé s’en est pris à Oubeidillah, ses collègues et ses « copartisans », l’ont trainaient dans leurs moqueries. Houmed Mdahoma et Oussoufa Belou… baignaient dans leurs sourires en le toisant de loin… Sans doute chez ses coéquipiers, le Garde des Sceaux Djaé Ahamada Chanfi, est le mal aimé… même si les enchères de Dwedju alias leMoroni2, font des sourires qui ne pourront faire longue durée.
Said Yassine Said Ahmed
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