AZALI N’EST PAS ELU, LA PEUR DU POUVOIR POUSSE A LA FAUDE
16 janv. 2024/image%2F1385848%2F20240116%2Fob_d6c63a_img-20231211-134735.jpg)
Le ciel s’est annoncé gris à la mouvance présidentielle depuis la matinée du 14 janvier 2024. Donc depuis l’ouverture des bureaux des votes, elle se sent vaincue. Et le pouvoir menace de retour aux affaires, suite à ces élections dans lesquelles, leur candidat Assoumani Azali est battu. Cela fait que plusieurs raisons amènent l’opposition à penser qu’Azali veut truquer les résultats de ces élections.
« Un rejet constaté avant la ténue des élections »
Il y a en effet, le bourrage des urnes constaté dans certains endroits notamment à Anjouan avec la complicité des forces de l’ordre, bourrage des urnes à ciel ouvert sans aucun gène. Du jamais vu dans le monde d’élections. Un autre élément aussi, qui ne peut pas passer inaperçu, donc les manœuvres du fils d’Azali pour la fraude, en complicité avec des soi-disant cadres de qui l’entourent. Des audio authentiques, annonçant les manœuvres qu’ils doivent faire, mais que cela soit à l’abri des yeux de Moscou, comme il l’a suggéré, le prouvent. Il ne faut pas oublier que beaucoup de Procès-verbaux, aussi frauduleux ont également démantelés dans leur fausseté, donc validant de bourrages des urnes. Des preuves tangibles se présentent.
« La peur des malfrats »
Outre, conscient que les réseaux sociaux sont un incontournable témoin et dénonciateur, de partout où il se trouve comme en 2016, il est dans ses habitudes de banaliser toute situation pour se dessiner résistant. Houmed Msaidié dans sa déclaration du soir du scrutin, voulait reprendre son œuvre de déstabilisation de l’opposition et de détournement des esprits des comoriens, il lance qu’Azali a gagné avec plus de 50% pour faire croire aux bleus que cela est réalisable avec l’œuvre de la CENI. Après le scrutin, la CENI ne veut pas appliquer l’article 270 du code électoral qui donne la possibilité aux candidats d’être présents ou représentés dans les opérations de dépouillement. Cela aussi pourrait s’avérer une raison. Cette CENI qui est complice, responsable et coupable quant au chaos que vont subir les Comores une fois Azali de retour par force au pouvoir. Il y a aussi le refoulement de certains candidats par la CENI. Bourhane Hamidou sert d’exemple. Lui donc a fait un témoignage concret et visible. Toutes ces raisons mettent le doutent sur le travail de la CENI, déjà jugée malhonnête depuis ses première heures. L’opposition craint, comme ça a été soulevé depuis le début du processus électoral, un hold-up électoral en faveur du candidat Azali.
« Que les candidats suivent la voix du peuple »
Or, les résultats du scrutin de dimanche sont clairs. Il n’y a pas de victoire au 1er tour. L’opposition ne doit pas accepter les résultats qui seront fabriqués sur son dos. Il faut exiger l’arrêt immédiat des opérations de dépouillement et la présence des représentants des candidats et la vérification des résultats compilés jusqu’ici. Un forcing en commun donnera l’efficacité. Il ne faut pas que les Comores arrivent à un autre Narawaze. Les représentants de Mouigni Baraka dans cette CENI, des juristes notamment, doivent prouver aux comoriens le contraire d’Idriss et Dafiné, s’ils s’estiment dans la droiture et estiment que Mouigni baraka est dans l’opposition. Le peuple aussi qui est le premier perdant, doit agir pour défendre ses droits, donc son rejet à ce régime tyrannique d’Assoumani Azali et sa dynastie.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus