Certains prennent « oser dire la vérité » pour outrage, et d’autres prennent impertinence pour oser dire la vérité ou pour éloquence. Ces deux comportements se croisent malheureusement aux Comores dans nos localités notamment. En général, une campagne électorale, passe par trois portes. La conviction, les promesses et l’achat des consciences par les billets de banque. La première est tellement rare aux Comores, surtout ne se maintient pas chez la nouvelle génération. Les promesses électorales, donc des nominations. En général, ces promesses finissent par se capoter, donc non réaliser. Surtout que  l’administration est saturée, surtout que ceux qui sont déjà en poste ne veulent ni ne peuvent pas se détacher des fauteuils. C’est donc la dernière porte, c’est-à-dire, l’achat de conscience, qui est plus fréquente actuellement aux Comores. Achat des consciences… qui marche chez des nombreux jeunes surtouts en perdition de repère. Sans doute, ceux-là garnissent le sol comorien, dont la poussée est une œuvre des autorités… notamment du régime en place.

« La peste et Azali, il y  a pas de faille »

Conscient de son rejet par la population, le pouvoir en place aux Comores, même à court d’arguments défend son bilan. Il applique la campagne d’achat de conscience et pire encore accompagnée des substances : drogue, alcool… Il forme des chiens de batail, qui leur servent pendant des périodes qui leur sont difficiles comme celle d’aujourd’hui. La distribution de bière à leurs sympathisant dlors que la réunion d’Azali à Mitsudje est une illustration. Il n’est un secret pour personne, seule l’armée  qui fait que le régime se tient debout jusque maintenant. Histoire qui veut nous dire qu’Assoumani Azali est pestiféré un pu partout. Lui-même l’a confirmé, qu’étant hué à Shezani mbwankuu, il avait même du mal à lire le fatha dans la mosquée, il a bu un peu de thé pour se chauffer un peu les boyaux puis partir à Mwadja. Disait-il. Pour l’achat des consciences, combien de billets de banque, de dix mille franc comorien, dont 20€ pour dix mille personnes afin de remplir un stade ou une salle que le pouvoir et son candidat président prétendent… ? Donc les cinq cents personnes, sont presque des partisans et des sympathisants. Et les neuf mille cinq cent personnes d’achetées, coûtent 95 000 000 FC, moment où les élèves nationaux sont dans la rue.

« La peur du tyran »

Le plus grave d’un mensonge, c’est quand on se ment soi-même. Ceux qui soutiennent le candidat Assoumani Azali, ont la conscience que les choses vont mal, de leur coté. Mais ils préfèrent s’innocenter dans leurs mémoires, pour mieux respirer. Ils savent aussi qu’avec un boucher à la tête de l’Etat, ils devraient être sur la liste d’attente des prochains à être exécutés… mais ils préfèrent ne pas l’admettre…  Ce régime de tous les méfaits, un régime en manque de pudeur et de scrupule, est bien le malheur et le cauchemar du peuple comorien depuis huit ans, peuple qui avait des valeurs à respecter. Qui est peureux qu’un tyran ? Assoumani Azali, a la peur aux tripes, mais il préfère mourir debout en sacrifiant sa famille et ses amis. Pour une durée au pouvoir, Assoumani Azali, distribue les billets de banque pour tenter de remplir les places où se déroulent ses meetings. C’est d’ailleurs là où les trahisons et les abandons de conviction se tracent. A part ça, il fait peur à la population par les armes et la prison. Rancunier, Azali, tue, emprisonne et humilie.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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