COMORES, LE 26 MAI PROCHAIN, QUEL PLAN POUR L’OPPOSITION AU REGIME EN PLACE ?

Le 26 mais 2024 reste l’hymne national de certains opposants comoriens qu'un miracle est attendu pour renverser la situation de ce jour mémorable pour le clan Azali. Avant  l’hymne des opposants était" : Azali n'est plus le président et il ne le sera pas tant que nous sommes vivants.

« Après, pas des élections. »

Un changement de refrain tout les 6 mois, et tout ça contre Azali Assoumani président de l'union des Comores depuis 2019. Pour rappel, le 14 janvier 2024, ont eu des élections des gouverneurs des îles et des présidents aux Comores. Elections qui ont laissé parler la majorité de la population comorienne, dont la majorité faisait confiance à ces soi-disant opposants pour qu’élections n’aient pas lieu. Des élections arbitrées par plusieurs instances faisant une dont la Ceni, la Cour suprême, la gendarmerie, les électeurs et les observateurs internationaux. De tous ceux-là, les opposants étaient au courant, malgré que « Êzi hubabaisa », ils ont tous avalés et ont participé sans pourtant disposer d’aucun moyen pour lutter contre ce qu'ils rejettent depuis bientôt 6 ans. Le pire de tout ça, est qu'ils n'ont pas pu être Unis pour défendre leurs objectifs.

« Divisée en deux clans »

Les uns sollicitaient qu'ils participent aux élections qu'ils ont jugées préalablement illégales et les autres s'y opposaient. Malgré ses multiples divergences, la majorité d'entre eux font partie des élites du pays. Fini par participer à ces élections et battus par la suite. Fin des élections, victoire méritée ou non d’Azali Assoumani et le scénario a commencé pour. Les  opposants, notamment les candidats malheureux.

« Une série intitulée « esafara leo kopvopvira » a commencé »

Épisode numéro un : ils se déclaraient gagnants avant que la CENI proclame. Pourtant la déclaration de cette institution a donné victoire aux candidats de la mouvance. Épisode deux : Ils passaient outre de la décision de la CENI et attendent celle de la cour suprême. Épisode trois : Des manifestations ont eu lieu 4 jours avant la proclamation des résultats définitives par la cour suprême, des manifestations qui  ont duré plus de 3 jours et qui ont causé la mort du jeune Muslim âgé de 16 ans, tué par les milices du pouvoir.  Épisode 4 et fin, la cour suprême a tranché et confirmé la victoire d’Azali, même si illicite. Et les candidats malheureux terminent la série par les dépôts des plaintes partout dans le monde. Le pire de tout ça, des plaintes déposées au près des institutions juridiques comoriennes qu'ils jugent des corrompues mais quant à eux un jour ou l'autre la victoire triomphe dans leur clan.

Plus de 5 plans contre le président Azali ont échoué. Et les opposants restent toujours confiants quant à leur lutte... Maintenant le peuple attend avec impatience la date du 26 pour voir si un miracle va se produire empêcher Azali de prêter serment. Il est à savoir qu’en cas d'un dernier échec en cette date du 26 qu’Azali prête serment pour continuer jusqu'en 2030, la constitution comorienne sera changée en son honneur à la dernière minute de son mandat pour s’éterniser au pouvoir avec sa famille.

Djounaid Athoumane

COORESplus

 

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