QUE LE REVE DU TYRAN LUI SOIT UN CAUCHEMAR, NOUR-EL-FATH, DOIT ETRE EMPECHE
09 mars 2024QUE LE REVE DU TYRAN LUI SOIT UN CAUCHEMAR, NOUR-EL-FATH, DOIT ETRE EMPECHE
Il a les armes, les prisons, les affriolés et il fait des vassaux. Il a l’argent de l’Etat et tous les équipements nécessaires pour prendre un peuple en otage. Seulement il n’a ni la capacité, ni la culture sociopolitique du pays. Malgré l’âge légal, mais en manque de constance et de cohérence. C’est bien lui Nour-El-Fath Assoumani Azali. Et si on le laisse continuer dans la voie que son père lui a tracée, avoir des sujets et non des collaborateurs, avoir des soumis et non un peuple, le pays risque de vivre le pire cauchemar que celui que son père lui fait vivre. Nour-El-Fath Assoumani Azali, est sans doute conçu par le siens successeur potentiel de son père. Si le choix d’Idaroussi Hamadi avait fait vague de contestation dans l’épigastre de la CRC et l’a rendue en plusieurs morceaux, et même a coûté à certains des postes, le choix de Nour-El-Fath n’a eu contestation que celle de Said Ali Chayhane et Oumara Mgomri. En tout cas pas visible même si certains ont du mal dans les triples mais ils avalent… le coup pour sauver leurs vies. Le régime fitnocratique connait deux éléments en retrait. Said Ali Chayhane et Oumara Mgomri ont compris que « Eka umuri ubaki mshashi, emwinyi yehuupvama ». Ils ont un peu de cœur pour sauver leurs personnalités, contrairement à Oussoufa Belou, Houmed Mdahoma, Djaé Hamada et Mhamadi Issimaila. Fakri son jeu est autre. Donc Nour-El-Fath un simple conseiller privé, qui met tout un régime en genoux parce que c’est le fils du président,… et qui tire les ficèles en faisant la pluie et le beau temps dans ce pouvoir dynastique, est l’apogée de l’ignominie des hommes et femmes qui se prétendent gouvernants. Des bottes aux fesses et des bouches hermétiquement closes… applaudir seulement.
« Des exemples précis, pour que ça réveille »
Les comoriens à l’esprit épié ne doivent pas se comporter arides. Regarder comment les tyrans africains préparaient comme préparent les terrains à leurs enfants pour le pouvoir est essentiel. Tout cela pour quitter avec sécurité et sans inquiétudes les têtes des pays qu’ils ont détruits. Ali Bongo, qui en 2009 a succédé à la tête du Gabon à son père, Omar Bongo, qui a gouverné ce pays pendant plus de quarante ans. Ali qui a été nommé ministre et plébiscité député du pouvoir. Denis Sassou-Nguesso a nommé son fils Denis-Christel au poste de Ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, pour lui succéder à la tête du Congo, moment où il voudra quitter le pouvoir. Le président de la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang a déjà installé son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue, comme vice-président, en pole position pour lui succéder. Lui dont le train de vie n’a pas échappé aux journalistes investigateurs puis révélé comme étant un détournement de fonds public. Sauf que pour Nour-El-Fath comme le journalisme est massacré aux Comores par le régime en place et la CNPA, rien ne sera divulgué. En tout cas, cité par l’ICJI (International Consortium of Investigative Journalists) sa société Olifants Ltd à Dubaï. En Ougandra, le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni est le prochain candidat du parti au pouvoir aux présidentielles du 2026. Donc les Comores, pays pris en otage par un tyran et son groupe mafieux, ne sont pas épargnées de ce fléau dévastateur tant que le régime fitnocratique se maintient toujours.
« L’heure de la prise de conscience »
La France-Afrique pour son souffle, et son système de P et E, Parent et Enfants, Professeur et Elèves, Patron et Esclaves… impose des successions dynastiques sur le sol africain, des pays dont les dirigeants sont Vassaux de l’UE-Bruxelles, et de la France notamment. Au Tchad, le fils d'Idriss Déby, Mahamat Idriss a pris le pouvoir le 21 avril 2021 suite à l’assassinant de son père. Le cas de Faure Gnassingbé au Togo, de Joseph Kabila au Congo Kinshasa… sont aussi une illustration. Ce système de pillage d’un continent en bande organisée des dirigeants, leurs fils et les grandes puissances doit réveiller les comoriens comme certains pays d’Afrique se réveillent. Que les esprits se rencontrent, se concertent, s’entendent… pour mettre fin à cette dynastie azalienne aux Comores. Non, Nour-El-Fath ne devrait par être pris à la légère même si ses sorties médiatiques sont désertiques à part ses expressions creuses sans constances et biscornues. Renouveler une classe politique qui soit capable de mener un combat sans lâcheté contre cette tyrannie en germe, est vital aux Comores pour sauver le pays de la continuité de l’absolutisme dans les années qui viennent. L’erreur faite par les ainés facilitant la tache à qu’Azali pour un pouvoir sans contrepoids, ne doit pas se reprendre pour que Nour-El-Fath ne puisse pas succéder à son père. Lui qui risque de dépasser son maitre en matière de « Politique du ventre. » La Politique du ventre est une pensée qui désigne une façon d'exercer l'autorité avec un souci particulier de la satisfaction matérielle, pécuniaire et autre d'une minorité… » D’après Jean-François Bayart. Les Comores ne méritent pas interminablement ce système.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus