COMORES : 31ème JOURNEE MONDIALE DE LA LIBERTE DE LA PRESSE.

Le vendredi 03 mai 2024, comptabilise le 31ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse. Les journalistes comoriens comme ceux du monde, ont célébré cette journée historique de la presse. Cette liberté d’expressions et d’informer… un droit fondamental du journaliste et du citoyen, qui aussi a le droit d’être informé. « C’est précisément en décembre 1993, que l'Assemblée Générale des Nations Unies a acté cette "Journée mondiale de la liberté de la presse", devant être célébrée le 3 mai. Donc, il y a trente un ans déjà. C’est la date d'adoption de la Déclaration de Windhoek. Une déclaration qui affirmait le rôle primordial d'une presse indépendante et pluraliste pour le maintien de la vie démocratique d'un pays. » Cette liberté de la presse fait de cet outils le quatrième pouvoir derrière celui judiciaire.

« Malgré la liberticide, la journée a été célébrée »

Malgré les symptômes de la liberticide, les journalistes comoriens, sous l’égide du SNJC (Syndicat National des Journalistes Comoriens), ont célébré cette journée plus qu’historique dans le maintien du journalisme. C’est bien après une note émise par le préfet du centre Mr Abdoul Assaad, journaliste de formation et de carrière, interdisant la marche prévue pour cet effet ce vendredi 03 mai. Une décision qui donne raison  à ceci : « La liberté d’expression n’est pas un privilège des journalistes mais un droit des citoyens ». Ce droit des citoyens, s’use pour informer, communiquer, débattre, éduquer etc. Aussi la divergence, la culture, le pragmatisme, l’investigation, l’exposition des faits, l’inventaire… que sais-je encore. Malgré la joie de célébrer cette journée, dans la cour du  siège du journal du pouvoir Al-Watwan, une marche de quelques peu de pas, laissait dessiner l’invisibilité de cette joie… sinon une journée marquée par la présence de certains éléphants de la presse comorienne, parmi lesquels Faouzia Ali Amir, Mohamed Mboudouri, et  Ali Moindjié.

« Le journalisme et sa fierté »

Noble est, ce métier. Le journalisme ne peut en aucun cas avoir son charme, son charisme, et sa noblesse, tant que le journaliste, coopère avec ceux qui le maltraitèrent et maltraitent cette profession. La grandeur du pouvoir du métier de journalisme, fait que les politiques et les magistrats ne le supportent, se comportent hostiles pas et pourtant ils veulent toujours y tirer bénéfice. Des dossiers de tels ou tels, sont tirés du tiroir par tels, atterrissent aux mains de certains  « journalistes » dans le but de nuire tels ou tels. Donc du journalisme « fer de lance. » Même si dans une ambiance un peu timide mais plusieurs discours ont été prononcés. Après celui du président du Syndicat des journalistes comoriens Mr Ahmed Bacar, discours composé des doléances et des rappels… c’était le tour de Mme Binti Mhadjou, la chargée de communication de ce Syndicat, précité ». Dans son allocution Mme Binti Mhadjou a montré la lourdeur et les difficultés d’appliquer le métier du journalisme aux Comores, elle n’a également pas manqué de souligner la calamité naturelle qui martyrise les Comores depuis des semaines, dont les inondations et l‘épidémie. Mme Binti a interpellé la justice comorienne au sujet du dossier du feu Ali Abdou premier président du SNJC, qui reste mystérieux depuis sa mort suspecte… et enfin d’Ali Moindjié, qui a insisté sur l’importance du métier d’informer… Ce qui était remarquable est que les médias communautaires autrement dit médias privés étaient en masse, contrairement à ceux de l’ « Etat ».

« l'UNESCO incite à la sécurité des journalistes »

Ce jour, comme, « l'UNESCO incite à la sécurité des journalistes à travers des actions de sensibilisation et de formation à l’échelle international, y compris la disposition d’une mise en œuvre du Plan d'action des Nations Unies pour la sécurité des journalistes et la question de la liberté. Malgré son importance mais le journalisme reste un métier à risque, notamment dans plusieurs pays comme les Comores, pays qui souile sous la chaleur de la tyrannie. Ces dernières années, les journalistes sont des plus en plus violentés et attaqués par ceux qui sont sensés les protéger. Ce faisant l’Union Européenne a pris des mesures concrètes et se mouille pour protéger le journaliste. Certains volets pour cette cause, entrent déjà en vigueur la semaine qui vient, en espérant que les Comores feront partie des bénéficiaires.

Said Yassine Said Ahmed

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