LE SERVICE DE L’IMMIGRATION DE TANZANIE, UN CAUCHEMAR CHEZ LES COMORIENS… DEPUIS L’AEROPORT…

Consanguin, voisinage, diplomatie et coopération. Pourquoi seules les Comores qui paient dans l’ensemble des pays avec lesquels, elles se lient ? Depuis des années… passage, transit ou même, séjours en Tanzanie et Kenya, le comorien mène une vie cauchemardesque. Et le calvaire l’attend surtout à l’Aéroport. A Madagascar, c’est un autre model, là on doit avoir une pensée aux étudiants comoriens… histoire de visa. Canalisons-nous sur Tanzanie. Pourquoi le comorien est traité comme de la merde à l’Aéroport de Tanzanie qu’il soit réglo ou non ? D’ailleurs ne pas l’avoir c’est utopique. La chosification du comorien en Tanzanie parle service de l’immigration de ce pays, est en plusieurs formes. Mais le plus perceptible est la confiscation des passeports des comoriens sur le sol tanzanien par le service de l’immigration de ce pays… frère et ami des Comores. Comme l’on attend souvent « letre cayi », le bakchich  pourrait ne pas être exclu. Des supplices qui devraient se produire en cas d’invalidation de visa. Mais non, « tu es comorien, on t’écartèle… jusqu’à ce que butin tombe ». Là, des familles, des enfants, des personnes malades, des personnes âgées, des étudiants, des commerçants… tous maltraités par le service de l’immigration tanzanienne, jusqu’à la transpiration avec un coulamment de sueur du sang. Et le mépris de ces agents qui coupent court d’oreilles, une fois que le maltraité veut communiquer.

« Même en situation régulière, le géhenne est là »

Alors, du moment que le visa est valide, le voyageur doit être en sécurité et être protégé de tout obstacle. Bien sûr si les conditions n’étaient pas réunies le visa ne serait pas octroyé. Et si le respect du comorien s’impose ? Les facteurs sont multiples. Même si le visa n’est pas valide, toujours la sécurité doit être assurée. Ne serait-il pas avisé si la Tanzanie respecte le droit de circuler ? Il est dit ceci : « le droit de circuler d’un État à un autre occupe une place centrale parmi les droits fondamentaux. » Car avec le mauvais traitement au comorien en Tanzanie par le service de l’immigration, ce droit semble ignoré par les autorités de ce pays. Autorités qui ne sont pas sans savoir comment agissent les agents du service de l’immigration de leur pays. L’absence du principe de l’égalité n’est pas respecté et seules les Comores qui sont perdantes dans la coopération entre ce deux pays en relation bilatérale. Que dit l’ambassadeur des Comores en Tanzanie, Badawi Mohamed Fakih, qui n’est pas sans connaissance de cette situation ?Sans aucun contrôle de l’Etat comorien, ses compatriotes vivent des dures épreuves dans l’Aéroport de Dar-Es-Salam.

« Le comorien en Tanzanie, double victime »

Avec ces mauvais traitements réservés aux comoriens en Tanzanie par les agents du service de l’immigration, les autorités comoriennes n’ont pas d’exclusivité. Elles sont impliquées même s’elles ne se sentent pas concernées. Et pourtant un ambassadeur des Comores à Dar-Es-Salam. Vivant les réactions des agents du service de l’immigration tanzanienne réservés aux comoriens, on constate que la notion humaine prend congé chez eux. Le comorien, livré à soi-même par ses autorités, cette situation est loin de trouver de solution. Et sur le comorien, ces agents se font fortune. Contrairement au comorien en Tanzanie, les tanzaniens aux Comores vivent tranquillement avec grande sécurité, de l’Aéroport aux différents endroits où ils résident. Parfois même un visa ne leur est pas demandé. Alors pourquoi le comorien est réservé ce traitement en Tanzanie ? Il est inutile de révéler que les comoriens font rentrer mettent en équilibre l'économie tanzanienne dans plusieurs domaines. Dans l’économie tanzanienne, le comorien est un de ses acteurs. Par exemple les hôpitaux, c’est-à-dire le milieu de la santé, les hôtels, domaine du tourisme ou dans le commerce. Pays qui contribue largement dans l’économie tanzanienne. Et ce supplice que subit le comorien en Tanzanie, n’est pas à l’insu des autorités comoriennes, notamment celles chargées de la coopération et des transports. Peut-on traduire ce silence leur par une connivence et complicité ? 

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

Retour à l'accueil