COMORES : LE DEMI-DIEU ET SES EXPLOITS D’UN CANDIDE SECRETAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT, « NGARIDJO HUREHEMU HUDJAJI »

Les Comores ont connu au moins trois secrétaires généraux du gouvernement du régime actuel avant Nour El-Fatihou. A ceux-là, on peut rajouter ceux des régimes précédents. Les tous étaient sous les tapis et y travaillaient bien ou mal mais les normes et la discrétion étaient de mise. En tout cas quel que soit l’homme dans ce poste, s’exposer en public ou se taper du populisme, ne se voyaient pas à l’œil nu. Sinon dans ce régime des frivoles, le simple conseiller de son père président de leur pouvoir, est transformé en demi-dieu. Puis l’aube du mois de juillet, il se réveille Secrétaire général du gouvernement capricieux, garni de ses gogos danseurs. Donc il gouverne ses gobe-mouches et son père préside le pays contre le gré de celui-ci et de son peuple. Désormais le Secrétaire général du gouvernement Azali et dynastie, qui étouffait les ouïes et les vues des citoyens comoriens lors de son emplacement au rang de conseiller privé…, spoliera à tout un peuple de son sommeil et de sa tranquillité avec ce nouveau poste. Ce poste qui exceptionnellement aux Comores, fait ces derniers temps la masse d’ensemble d’une primature. Donc comme le neveu du présidant gouvernait… à la tête de cette fonction, c’est le tour au fils qui se jalonne en cauchemar sur le sol comorien.

« La génération 5ème B, du père sous les souliers du fils »

Sans doute, Nour El-Fatihou, amplifiera son abus du pouvoir face au peuple abusé et violé par sa famille et affriolés sous leurs escarpins. Un héritage d’une hostilité à ce peuple comorien déjà martyrisé. Très arrogant que son président père, le nouveau Secrétaire Général du gouvernement, Nour El-Fatihou, prend le peuple comorien, les ministres de son père et les anciens de la 5ème B, de haut. Un vrai pâturage qu’il prétend disposer et dresser. Le gouverneur Ibrahim Mze, Assoumani Aboudou Salam et Oussoufa Belou, servent d’exemple. Ce Demi-Dieu, qui ne connait pas c’est quoi la souffrance du peuple, ne pourra en aucun cas être son défenseur ni moins complaisant avec celui-ci. Il oblige les acrobaties et la déclivité des ainés, face à lui. Et pour lui serrer la main, il faut chanceler, courber le dos, courber le front… donc courber l’échine. Ce demi-dieu de la République est le fruit d’une opposition laxiste et désordonnée à mi-chemin. Un avenir qui s’annonce rêche.

« Assoumani Azali préside, son fils, Nour El-Fatihou gouverne »

Est-il temps que l’ancien conseiller privé de son père, occupe les tâches de Secrétaire Général du Gouvernement ? Ce poste qui nécessite une pondération, une modestie, une rigueur, une constance, et une maturité n’est pas un stimulus des bravois, ni disposition de pâturage comme il prétend. Oui disposition de pâturage car aucun ministre et n’en parlons plus un directeur, n’a le droit de faire quoi que ce soit, sans lui demander permission. Tous sous ses souliers et pourtant le rôle d’un Secrétaire Général du Gouvernement est de coordonner les travaux des différents ministères, les assembler puis les établir en rapport auprès du chef de l’Etat. Et une supervision d’angle en angle. Aux Comores, il y a quelques jours de la nomination du Secrétaire général du gouvernement du régime en place, qui ‘est autre que le fils du président de ce régime, reprend ses promenades et ses fêtes « ramadanesques ». De cette dynastie azalienne, le pays n’est pas une priorité.

Said Yassine Said Ahmed

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