COMORES : A SONELEC, LE BAL DES DÉBAUCHÉS DANS LA CEREMONIE DE LA HONTE.

Cela montre qu’ils n’ont rien à faire. Mercredi 11 septembre 2024, dans le domaine de SONELEC, le ridicule s’y invite. Une cérémonie dans la disgrâce totale. Et là, les mensonges se lisaient aisément sous les paupières des fêtards ambulants dont le siège est sous les pieds de la dynastie. Les yeux des citoyens conscients, qui sont nombreux d’ailleurs, faisaient lecture des deux images, leur étant damnées. L’image de Mohamed Soilih Djounaid de Sonelec et celle de Soundi Goulam de Soned. Les deux sont responsables de certaines morts synchroniques des comoriens par maladies et désespoirs, liées au manque d’eau et d’électricité, occupant le devant de la scène lors de cette cérémonie. Remise des matériels transformée en campagne électorale. Une honte au pinacle. Certes, si cette cérémonie s’est déroulée sans la présence du couple royal, leur fils et certains valets de chambre, est que même ces galapiats ne l’ont pas jugée ni avantageuse ni fructueuse. Peut-on dire aussi qu’ils commencent à comprendre que le peuple en a ras-le-bol, sinon, une cérémonie qui aurait été reportée. Dieu seul sait. Un grand nombre des fitnocrates, dont le ministre de finances, celui de l’énergie, la commissaire au plan en rang de ministre… et tant d’autres à la cime du pouvoir, ont été présents au bal ridicule des gogos danseurs des vendredis. Tellement ils sont bouffons, ils ont oublié que c’est avec un ciseau, qu’on coupe un ruban d’inauguration. C’est bien l’inauguration de remise de matériels, de réhabilitation de réseaux électriques, ainsi que des compteurs STS dits compteurs intelligents, sous forme de dette, mais en langage politique, il disent « aide de la banque mondiale. »

« La banque mondiale, une institution complice des malfrats»

Oui des discours tombaient et là, à part le mépris de cette secte à la population, c’est là où les mensonges et le ridicule se compulsaient. Et même les institutions internationales sous les murs des Comores, s’imbibent dans les mensonges et criminalité socioéconomiques, œuvres du régime en place aux Comores rendant les comoriens des gueux dans la misère. « …Coïncide de la missions de la mise en œuvre d’accès à l’énergie solaire aux Comores, fiancé par la banque mondiale à hauteur de 43 millions de dollars américains, témoignant de l’importance que nous accordons au rôle de ce secteur comme moteur de développement socioéconomique pour l’atteinte des objectifs de développement tel qu’énoncé dans le plan émergence 2030. » Disait le représentant de la Banque mondiale, Mr Boubakar Sidbary dans son discours. Un passage de complicité et bourré de mensonges. Cette banque mondiale qui suit de près, comment les canailles de la République, dont les Grands TGV de l’Etat (Très Grands Voleurs) de l’Etat dilapident et escamotent dans les caisses de l’Etat. Ces complices de la communauté internationale ne doivent pas échapper à la vigilance des comoriens d’esprit.  Sans doute les 43 millions de dollars financés pour les matériels et les compteurs intelligents sont une dette sur les dos des comoriens. Y aura-t-il une seconde IPPTE ? Quand ces matériels qui n’ont pas des noms, ont été cités comme stimuli du développement des Comores, les mensonges laissent présager. Quant au mot de remerciement du doyen de Sonelec Mr Adamou Hamadi, qui ne différenciait pas cérémonie de Mdjio dahoni et d'affaire de l'Etat... cela montre l'Etat de santé de cette société. 

« Sonelec, Soned, Carrefour des trafiques des heureux du pouvoir »

Le problème de Sonelec et Soned n’est pas lié à des compteurs intelligents… Seulement l’amour au pays et la bonne gestion des affaires du pays. Et pourtant ces deux secteurs qui servent de carrefours des trafiques des hauts larcins du pouvoir et de la famille d’Azali et affriolés, continuent toujours de saigner et faire saigner. Devant le pupitre, le Directeur du Sonelec Mohamed Djounaid, un des grands échafauds du pouvoir, a fait éloges au demi-dieu des fitnocrates, le Secrétaire Général de son gouvernement Nour El fath Azali. C’est d’ailleurs le seul absent de la cérémonie dont le nom a été évoqué. Tout se traduit. De la bouche de Djounaid, tombait ceci : « Je remercie Nour El fath… qui nous assiste dans cet Accompagnement dans ce combat de lutte contre l’obscurité, donc l’émergence de l’énergie ». Des mots avec lesquels, il prend les comoriens pour des obtus. Le mépris aux Comoriens, se lisait sur scène. « Réussir à éliminer tout délestage dans ce pays, très bientôt », maintenait Djounaid et pourtant les ténèbres c’est lui. Ces matériels pour énergie solaire, dont l’inauguration de la remise a été une grande fête, feront des heureux du pouvoir. Djounaid a parlé des avantages des compteurs intelligents pour les clients (un meilleur contrôle de la consommation, informations déraillés, une recharge simplifiée) et j’en passe. La fin misérable de cette société s’est lue dans cette fête et de sa proportion.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

 

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