COMORES, LE POUVOIR VACILLE ET L’OPPOSITION, DANS UN SOMMEIL ÉVIDÉ

Pourquoi veut-on nous priver du droit d’opinion sur le quotidien des Comores ? Pourquoi le pouvoir et ses affriolés sont frileux de nos dires et nos écrits alors que leurs sujets font et disent beaucoup de pire et beaucoup de vulgarité en la personne de leurs contrastes ? Des familles sensibles, sont abordées. Les « fitnocrates » passent par ces familles nôtres pour chercher à dissuader les fronts, donc à amoindrir nos forces contre leur régime tortionnaire. L’opposition et si aux Comores, il y’en avait une, doit réviser sa manière de lutter contre la tyrannie. Là, le régime vacille depuis le 14 septembre 2024 à minuit, et même quelques petites heures que son gourou et ses héritiers exécutaient Fano. C’est depuis quand la panique s’installe dans le manoir de Befuni. Et depuis ce jour, dans les coulisses du pouvoir, quelque chose se trame. Et un grand nombre de comoriens notamment l’opposition, ne se rendent pas compte. Et s’ils n’agissent pas, les comoriens risquent la misère éternelle. En un mot, le régime est anéanti et dans les glissières, avec des partenaires étrangers, une réhabilitation, est en cours même si son président, est apparu en figurine six jours après son agression. Un conseil de ministres de farce. Les téléphones ne s’arrêtent pas… Des trafics aériens et/ou maritimes sont en mouvement et pourtant, loin de la faveur de l’opposition. Un peu à la Zine El-Abidine Ben Ali et Habib Bourhuiba ou un peu à la Idriss Deby et Mahmet et/ou les Kabila de la RDC… Donc, si un de ces cas s’impose, le pays qui respire à peine sera enterré. Et les exilés forcés finiront leurs vies loin des leurs.

« Youssouf Mmadi Boina dans un accident de parcours »

Ici, on ne parle pas de l’homme, on parle de son intervention. Alors, on est convaincu qu’Assoumani Azali et son régime ne sont pas forts, mais ce sont ceux qui s’opposent à eux qui sont faibles. Surtout, les politiques qui prétendent disposer des moyens et des blocs-notes. Alors, l’intervention de Youssouf Mmadi Boina, de ce mercredi 18 septembre 2024, sur la situation de ces dernières semaines aux Comores, a l’air suspect. Bien que le verbe d’état soit utilisé dans ces lignes, mais sans excuses préalables l’intervention de Youssouf Mmadi Boina est trop embrouillant. C’est bien dit l’intervention et non l’homme en soi. L’histoire de Pilote, d’avion, du bateau, l’eau puisée et la planche… et d’autres, n’ont pas de place pour l’instant. L’heure est entre un président d’une secte qui prend un pays en otage qui est violemment agressé et un jeune militaire, qui est torturé bestialement, jusqu’à ce qu’il ait rendu l’âme à la présidence par les milices de ce président. Des points à dénoncer et sur lesquels il devrait s’interroger… déjà l’exécution à la présidence, cet acte ne devrait pas échapper à la vigilance des politiques. L’heure est à la clarté des choses pour sortir le pays de l’apocalypse dans lequel, il se trouve. Les interventions garnies d’état dame et des métaphores, moment où le pays sombre, ne sont pas appropriées à un politique. Et surtout moment où les muftis et les ulémas du pouvoir deviennent agresseurs et violents pour assombrir le pays pour des intérêts démagogiques et personnels. Effleurer une population qui est à l’agonie, moment où on est conçu ou on se hisse défenseur, de cette population, leader politique en tout cas, c’est une hérésie dans une lutte. Moment où le pouvoir qu’on combat est en phase terminale, ca donne de la nausée.

« Tué par la tyrannie, le fantome du journalisme erre aux Comores »

Quand les journalistes sont réduits aux caprices du pouvoir, envers la population, la lumière s’éteint. Et c’est à partir de quand, les procès de l’opinion se font. Des heurts et des carambolages sociopolitiques… car les dires des uns et des autres déforment la réalité. De l’histoire de l’agression du tyran et des tortures à mort du jeune Ahmed Abdou, l’agresseur, les médias abonnent au silence. Les journalistes restent marbres quant à cet évènement parmi les évènements les plus importants de l’histoire des Comores. Et pourtant, le journaliste avec le devoir d’éclairer après des recherches, des enquêtes et des creusages, illumine. Ce silence leur favorise l’éparpillement et le manque de sérieux dans l’information. Si ce n’est pas le journal du pouvoir et certains alliés qui étalent des informations à la convenance du pouvoir et de la famille du colonel Azali, aucun organe de presse n’en parle.

Said Yassine Said Ahmed

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