COMORES, PAYS QUI, AVEC LE POUVOIR EN PLACE, ELIT DOMICILE DANS L’ABIME

Depuis belle lurette des questions irritent. Donc on s’interroge, de tous ceux qui sont jalonnés dans les cœurs de nombreux comoriens  aussi qui affectent leurs corps.

Tradition oblige, Colonel Azali Assoumani accomplit la prière de vendredi dans les villes et villages des Comores. Et le plus curieux, il n’est presque pas chez lui, dans la ville pour accomplir ce devoir cultuel et culturel. Sinon, selon certaines opinions, ce nouvel air qui vient de commencer le 1er juillet 2024, va être fructueux, avec la nouvelle génération ayant les affaires de l’Etat comme ministres. Déjà, des mois se sont écoulés sans que le comorien touche le concret, c’est-à-dire aller au-delà, des discours et promesses. A noter que dans tout cela les rassemblements ne manquent pas. A L’aube de naissance de ce gouvernement baptisé de « renouveau », le camp Azali ne chôme pas. Tous les vendredis de localités en localités, il transforme les mosquées en lieux festifs. Histoire de montrer, les muscles du régime comme s’il existe aux Comores, une deuxième structure qui oserait dire non à ce qui se passe.

« Le renouveau au syndrome des fêtards »

Depuis bientôt dix ans, les Comoriens croupissent sous la chaleur de la misère. En outre, un autre niveau de supplice, vient aussi de se poser comme fardeau sur la vie des Comoriens. C’est ainsi qu’un décret présidentiel attribuant le plein pouvoir au Secrétaire Général du Gouvernement, a été signé et mis en application. Une décision qui semble un échec populaire car même les Gouverneurs des iles sont condamnés à dépendre totalement du SGG, fils du président au pouvoir. Telle une énigme, il est du devoir de se demander réellement le sens ou le message fort du Renouveau dans nos différentes localités ? Comme si la population avait soif de voir des costumes bleus marines et d’autres tenus de cette même couleur pour les femmes du pouvoir. Comment comprendre qu’une crise aigüe de tout genre avec en toile de fonds la pénurie du riz ordinaire bat son plein dans les quatre coins du pays et Azali et ses adeptes au lieu de s’asseoir pour chercher de solution, organisent des piquenique dont les dépenses sont pharaoniques ?

Ali Ali

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