COMORES : APRES AVOIR TORTURE ET TUE FANOU, LE POUVOIR INTIMIDE SA FAMILLE POUR DISSIMULER LA CRUAUTE

Le pouvoir en place aux Comores, a constaté l’état vulnérable de Mme Aboukaria Ahamada Abdillah, mère de sa victime, Ahmed Badou Fanou. Cette mère dont le fils est brutalement et sauvagement arraché par cette brigade au pouvoir subit concurremment le pire. Ce pouvoir entrepris une politique d’intimidation et de démolition… à la personne par des pressions et des géhennes morales… Tout pour essayer de faire disparaitre la tâche indélébile lui restant sur la peau comme apanage… Application de la pression. Un harcèlement injuste mené par une cohorte sadique. Déjà Mme Aboukaria Ahamada Abdillah a perdu son fils, tué par le régime, et ses tortionnaires continuent toujours à l’enfoncer d’avantage pour dissimulation de la vérité… Dans une interview réalisée le vendredi 04 octobre 2024 par le responsable du Chabakati Al-internetiya, et qui est marquée par des aveux forcés et dans laquelle, des codes permettant à ceux qui se battent pour que lumière soit trouvée dans cette affaire comprennent.

Dans cette interview, un passage révélateur. « Je viens de temps en temps à la gendarmerie. C’était avant… pour des affaires qui ne sont pas moindres. Et maintenant ça se complique odieusement et j’y vais assidument ». C’est là où la faiblesse de la Mme Aboukaria Ahamada Abdillah, a dû être cernée. La culpabilité du pouvoir, suivant deux versions contradictoires, met à nue une mystification. La version de la mère de Fanou et celle du parquet de Moroni. Des versions qui ont placé une autre version, celle qui a gagné l’opinion, et qui ne souffre pas d’authenticité. « Les tortures ». La pauvre dame, est jusque ces jours sous le choc. Elle subit l’atrocité du pouvoir. Son visage était un tableau sur lequel, le supplice et la peur se lisaient dans son état instable et pusillanime, même si des jolis mots ayant des allures d’une force intérieure.

« Faux témoignages contre libération des siens »

Il faut savoir que son mari qui est le beau-père de Fanou, Mr Younoussa Said Bacar, sa sœur Fatima Mfoihaya, ainsi que le petit frère du défunt seraient détenus dans les geôles du pouvoir depuis le 29 septembre 2024. Et il y a trois jours le petit frère de 12 ans, a été lâché de sa garde à vue. Mais comme « qui s’excuse s’accuse », ce vendredi 04 octobre 2024, ils seraient tous libérés… sans que personne ne sache le pourquoi de leur détention. Et ce serait quelques temps après la réalisation de l’interview.  N’est-il con que celui qui refuse de comprendre. Autre preuve. La libération des siens quelques peu de minutes de l’interview, servira une des preuves…

Soyons cons pour que l’on ne comprenne pas. Soyons cons pour ne pas mettre nos têtes en besogne. Depuis l’enterrement de Fanou, jusque ces jours, les intimidations n’ont pas de cesse. Des gardes à vue… des intimidations qui touchent toujours les membres de la famille de la victime du pouvoir. Agé de 12 ans, le petit frère de Fanou a été placé en garde à vue de plus de 48 heures. Elle cumule pression, un abattement… Donc, c’est comme qui se noie en pleine tempête. Il est à savoir que la mère de Fanou est comme toute la famille en deuil comme elle l'a souligné dans son interview. Sa pondération qu'on lui prêtait s'est tracée sous pression. Et l’on ne demande pas un conseil à quelqu’un qui se noie. 

« Toujours dans les menteries, le pouvoir tyrannique se dénonce »

Donc la pression depuis les allers et retours à la gendarmerie, pression qui marchait chez la dame en détresse et non à l’opinion. Sous pressions préalable la mère a dit :«… On ne lui a pas arraché d’aucun organe, contrairement à ce que Djibril et Agwa, disent. Seulement sur son corps des traces de coups de matraques… ». Quant au parqué, « …A noter qu'il n'existait pas de blessures ni par arme à feu ni par arme contondante ou tranchante… ». Expliquait le communiqué du parquet.

Il est à connaitre qu’une arme contondante, c’est ce qui meurtrit par un pressage. Une matraque, un coup-de-poing, coup-de-botte, un marteau… sont des instruments contondants. Plusieurs hypothèses laissent planer le doute et même certaines confirmations se voient dessiner. Pourquoi le communiqué du parquet a dissimilé les traces des coups-de-matraques révélées par la mère de leur victime ?  Depuis quand un suspect ou même un criminel, est conduit au palais présidentiel de Beit-Salam, pour aller être auditionné ? A ce troisième millénaire, le comorien n’est pas ignorant au point de croire cette mystification dévoilée par l’imprudence des bourreaux de Fanou d’outre bords. Sous pression, sous intimidation, et avec un « château en Espagne », la mère ne veut perde encore, ni la vie de ceux qui restent vivants ni la sienne… une famille dépourvue de sommeil depuis que le pouvoir a ôté l’âme du leur.

Said Yassine Said Ahmed

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