IMPOSES DES DEPUTES DE FIGURINE, IKONI ET BAMBAO S’ENFONCENT D’AVANTAGE

Ce n’est pas un conte, c’est une période révolue. On ne revient pas sur une époque où la cité était marquée par la bravoure et l’art de savoir manier l’épée. Une ville qui faisait la fierté de ses habitants. Actuellement, l’honneur et la gloire se sont éclipsés et la ville s’absente à toutes les audiences nationales. Ikoni rate les rendez-vous du moment, pourtant ville qui s’est réveillée tôt. Un retard qui a affecté la région de Bambao et plus précisément le Bambao ya Mbwani.

« Un peu d’Histoire : Ikoni s’est réveillée avec la politique »

Comores étaient un pays à deux pôles politiques dont l’UDC (vert) de Said Mohamed Cheick et le PEC (Blanc) du prince Said Ibrahim. Deux villes, deux couleurs et deux hommes. Comme Mitsamiuli fief et ville natale de Said Mohamed Cheik, Ikoni fief et ville natale du Prince Said Ibrahim. La dernière, c’est-à-dire Ikoni a connu quelques insoumis de la politique « princiste » Une structure minoritaire mais dynamique. Il s’agit donc de : Mme Mwana Fatima Tabibou, Maarouf Hamza et Said Abdou Mbambauma, qui fut le premier instruit d’Ikoni à part le prince Said Ibrahim, son cousin éloigné. Un prince qui à son tour, est devenu président du conseil de gouvernement, en 1970 jusqu’ à 1972.

« Quand Bambao rayonnait sur les audiences »

De 1980 – 1982 Ali Achirafi a été élu député de Bambao ya Mbwani, sous le président Ahmed Abdallah Abdéremane. Puis après, faute de majorité parlementaire, s’est produite la dissolution de l’assemblée fédérale. En 1982 contre Ali Achirafi, Mr Cheik Ahmed Abdou, candidat du pouvoir a été élu député de Bambao ya Mwani. Et puis 1987, il est réélu et ce fut contre Nacer-edd-dine. De 1985 à 1989, Assoumani Abdou (Assimakou) fut ministre… une Ikoni qui était aux audiences. Une époque, où Bambao ya Mbwani avait des figures sur la scène politique, comme Moindjie Mzé, Ali Moindjié, Mohamed Lihadji, Abdou Assimakou, Ali Mouigni (Pasoco), Andhwim Mohamed, Soifouane Mohamed… pour ne citer que ces hommes. Cet élan qui depuis les années 90 a transmis l’art à une autre génération politique. Certains postes ministériels comme ceux de Maoulida Mze Ali, et d’Adamo Mohamed. Le dernier député digne de ce nom, s’agissait donc de Hassani Soulé portant la couleur du parti Shuma, sous S.M. Djohar. Deux périodes qui ont été couvertes par deux officiers de la Gendarmerie dont Les regrettés Youssouf Soilihi (Aliamed) et Abdallah Saadi, puis un seul officier de l’Armée, Mr Soudjay Mroudjaé. Certains ministres sous Mohamed Taki, comme Mr Said Mohamed Said Bacar (Petit). Une période au cours de laquelle, la ville et la région vivaient en Paix et en harmonie. Puis sous Azali 1, Mohamed Abdoulhamide et Assoumani Aboudou… furent à leur tour, ministres. Malgré ces deux postes ministériels, colonel Azali a entrepris l’anéantissement de la ville d’Ikoni.

« Ikoni, le bassin à cracher du tyran »

A l’heure actuelle, la ville fait le plein de tous les diplômes et savoirs du monde. Des hommes et femmes politiques du moment, la rendent honteusement maniable et vulnérable. Comme ils réfléchissent avec les entrailles, des nombreux politiques de la cité jouent avec les viscères des nombreux citoyens. Auxiliaires qu’ils se considèrent, ces enfants de la cité, sont dans un pouvoir qu’ils ne l’ont pas. Depuis la chute de Said Mohamed Djohar, Ikoni est enfouie dans les décombres de la politique comorienne et pourtant des « allures des signatures » se hissent même si c’est parodier. Seulement l’enfant se contente d’un poste, qui bien sûr est fugace en fonction du temps… Et là, on n’y parle ni politicien de grand envergure, ni prisonnier politique, ni opposant, ni homme d’Etat. Imposer successivement deux députés politiquement et socialement stériles dans le Bambao, Azali ne fait qu’y implanter le néant. Même si son assemblée est tout sauf vraie et légale.

« A. Azali démolit le Bambao à grande vitesse »

Azali impose deux fois des parlementaires qui se reposent sur cette expression « A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire ». Le député dont le mandat, s’achève en janvier 2025 Mr Maoulida Mmadi Issihaka et l’autre qui va sans doute lui succéder en ce même moi, Mme Maissara Ahamada. Ces inexpérimentés politiques, dont la présence à l’hémicycle de Hamramba, ont les sièges sur un plateau d’or. C’est d’ailleurs pour cela que la politique dans le Bambao et Ikoni, est jetée à bas. Haineux, la CRC, son pouvoir et son GOUROU colonel Azali minent le sol en faisant pousser des plantes stériles en politique et en vie sociale.

« Mise en place des députés improductifs dans le Bambao »

Comme député Maoulida, passait inaperçu durant ses quatre ans de mandat, Maissara, ne va jamais l’en vouloir. Au sein de la ville et de la région, elle va briller comme un soleil d’hiver. Durant toutes ses fonctions depuis 2016… Mme Maissara restait comme une plante « anémophiles ». Cette députée qui va représenter soi-disant cette région rendue presque inexistante par son GOUROU, risque de vendre cette circonscription à un prix dérisoire par son insuffisance politique et manque de compréhension aux arcanes de la politique et surtout dans la ville d’Ikoni et la sous région de Bambao… Deux entités aussi complexes. Et tout comme son prédécesseur. Avec des fers de lance humains Assoumani Azali a réussi à déprécier et ville d’Ikoni et le Bambao puis leur cracher dessus. Quand on est vivant, l’espoir demeure. Ce qui fait que la ville d’Ikoni et le Bambao vont renaitre.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

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