COMME PLUSIEURS REGIONS, BAMBAO, UNE CAMPAGNE ELECTORALE AVILLISSANTE

Le Bambao anciennement électoral depuis Ahmed Abdallah Abdéremane, se compose en deux circonscriptions. Bambao ya djuu qui aujourd’hui est la 21ème circonscription et Bambao ya Mbwani la 20ème circonscription. Jusqu’à une période de désert politique, donc sous Azali 1 et avec la complicité et la responsabilité de Mzé Soulé Abdoulbak, les dix sept  localités de Bambao, sont rendues en une seule circonscription. El si l’on parle de la période rose de la politique, en tout cas émergente de Bambao ? Depuis Ahmed Abdallah, passant par S. Mohamed Djohar puis arrivé à Mohamed Taki, le Bambao avait sa valeur reconnue loin du prix insignifiant auquel, il est vendu aujourd’hui par certains de ses enfants. Dans le Bambao ya Mbwani, commençant depuis Ali Achrafi, et Cheick Ahmed,  sous Ahmed Abdallah, Hassani Soulé, Sous Djohar et Mohamed Adamou, sous Taki, les enjeux et devenirs de la circonscription restaient une occupation des politiques et des enfants de la circonscription.

« A bas la médiocrité politique dans le Bambao »

Cependant, depuis l’instauration du régime fitnocratique, le Bambao baigne dans la médiocrité politique, qui appelle à son enfumage. Depuis quand, les deux circonscriptions disposent des mêmes attentes, mêmes projets… et même orientation politique dans des législatives ? Une défectuosité et disette de culture politique parvenant de la crise de personnalité de ceux qui prétendent être au devant de la scène politique comorienne dans les deux circonscriptions de Bambao. Et le caractère le plus sybarite, sont les agissements de Mohamadi Issimaila. Plusieurs fois ministre, l’actuel griot du Castel de Befuni, est un des artisans de la submergence de la région par son égoïsme et son autosatisfaction suicidaire. L’homme se sent important parce qu’il a une facilité de parler et il bouscule tout et partout pour qu'il parle dans les meetings, son seul talent. Les adeptes d'une politique mensongère. Le reste on laisse à ceux avec qui il tissent…

« La politique de m’as-tu vu et son improductivité »

Avec le but de vouloir enterrer la région de Bambao, colonel Azali ne plante que bananiers de race « PAKA ». Non seulement que cette race ne décolle jamais du terrain, mais aussi elle empêche les autres races de pousser. Comment peut-on comprendre que des gens de la CRC, anodins qu’ils soient, de la 20ème en l’occurrence, se mobilisent en masse pour les meetings en formalité du candidat de la 21ème circonscription alors que dans leur circonscription les attentes exigent une assistance et une proximité en permanence ? Onze localités de Bambao ya Mbwani, dont certains seront désapprises quant à des meetings dignes de ce nom. Des pertes de temps qui auraient permis à se positionner près des habitants, mais ces individus préfèrent le « M’as-tu vu » dans l’autre circonscription de six localités où le boulot est moindre à faire. Cela explique l’impéritie de la politique… et l’oisiveté de ces hommes et femmes.

« Un ridicule qui va tuer »

Jamais dans l’Histoire de Bambao, Ali Achirafi de Bambao ya Mbwani n’allait s’occuper des campagnes d’Ahmed Djouhoud ou de Nassur Ahamada Mkadara, de Bambao ya Djuu. Jamais Said Mzé Bakari n’allait s’occuper des campagnes de Cheick Ahmed Abdou. Jamais Matoir n’allait s’occuper des campagnes d’Abdou Assimakou ou de Moindjié Mze… On laisse le reste aux importants de la CRC de Bambao pour compléter. Alors, depuis presque neuf ans, précisément depuis l’instauration du règne des Fitnocrates aux Comores, charmé par Demi-dieu, fils de Roi Milendje ho Mdjwaezi, et Milendje lui-même… la politique est amochée, détériorée et presque anéantie. Mais ce qui devrait être préoccupant moment où le régime est effrayé ces derniers temps surtout de ces élections: « comment avoir peur de rien, alors qu’on concentre le pouvoir dans ses mains ? Des voitures de fonction, des tickets de carburant, des prisons… des achats des consciences tous qui s’usent dans les campagnes électorales. L’infécondité du régime notamment dans le Bambao, engendre une susceptibilité flagrante des ses captivés et même cause le jamais produit.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

 

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