Des mères de familles comoriennes obsédées par le désir sexuel
25 déc. 2024Des mères de familles comoriennes obsédées par le désir sexuel
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Je me suis engagé à aborder des sujets qui touchent directement à la société comorienne, afin de contribuer à un avenir radieux pour l’Union des Comores. Dans cette démarche, je ne fais aucune concession et je m’attèle à examiner toutes les problématiques qui pourraient mettre en péril la stabilité du pays. Parmi les thématiques que j’ai souvent explorées, il y a des analyses sur notre société, notamment sur le rôle des parents, qui endossent une responsabilité lourde et complexe dans le contexte actuel. J’ai également abordé la question des droits des femmes, en insistant sur l’égalité des chances et de traitement, ainsi que sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
Cependant, aujourd’hui, je veux parler d’un sujet différent, mais tout aussi préoccupant : certains comportements de femmes comoriennes qui, malheureusement, contribuent à fragiliser notre société et deviennent un véritable fléau.
Mon séjour aux Comores m’a permis de comprendre bien des choses. Ce n’est pas uniquement la politique qui m’a interpellé, mais aussi les réalités sociales que j’ai observées de près. Il faut dire les choses : un problème grandissant concerne les femmes comoriennes. Certaines mères de famille, souvent mariées, s’adonnent à des relations inappropriées avec de très jeunes hommes. Aux Comores, où la culture est profondément marquée par les valeurs islamiques, de tels comportements sont contraires aux normes sociales et religieuses. Pourtant, ces pratiques semblent se banaliser, dans une société où la question du sexe demeure un sujet tabou.
J’ai été frappé de constater qu’il est désormais courant d’entendre parler, voire de voir, des femmes mariées entretenir des relations intimes avec des jeunes hommes à peine majeurs ou dans leur début de vingtaine. Ce phénomène, qui m’était d’abord rapporté comme des rumeurs, m’est apparu comme une réalité lors de mon séjour. Ce constat soulève une question majeure : qu’est-ce qui pousse ces femmes, souvent perçues comme des figures respectables, à adopter de tels comportements ?
Sexe entre jeunes et des mères de familles
Face à ce problème, il est impératif de réfléchir collectivement. Aborder ce sujet n’a pas pour but de stigmatiser, mais d’alerter et d’engager un dialogue sur les causes profondes de ces comportements, ainsi que sur leurs conséquences pour notre société. Les Comores ne pourront avancer harmonieusement sans s’attaquer à ces fléaux sociaux avec sérieux et détermination.
Il est important de rappeler que les femmes sont libres de disposer de leur corps, de leurs sentiments et de leur amour comme elles l’entendent. Leurs choix personnels, y compris leurs relations intimes, ne regardent qu’elles. Cependant, en tant que société, il est aussi légitime d’interroger certaines pratiques lorsqu’elles soulèvent des questions d’ordre moral, culturel ou social.
Nous faisons ici référence à des femmes matures, âgées de plus de 40 ans, qui s’engagent dans des relations intimes avec de très jeunes hommes, souvent âgés d’une vingtaine d’années. Ces jeunes, qui pourraient être leurs propres enfants, se retrouvent impliqués dans des dynamiques qui posent question. Ces femmes, souvent séduisantes et charismatiques, pourraient tout à fait trouver des partenaires de leur âge ou de leur cercle social. Si l’amour n’a pas d’âge, il y a cependant des limites dictées par le respect des valeurs culturelles, religieuses et sociales, particulièrement dans une société conservatrice comme celle des Comores.
Lorsqu’il s’agit de femmes mariées qui s’engagent dans de telles relations, il devient difficile d’ignorer le fait que cela peut être perçu comme de l’adultère. Ces comportements sont en contradiction avec les normes culturelles et religieuses en vigueur, et ils suscitent des interrogations : pourquoi ces femmes choisissent-elles de braver les codes sociaux de cette manière ? Qu’est-ce qui les pousse à préférer des jeunes hommes souvent démunis financièrement, à part leur vigueur physique ?
Est-ce la recherche de sensations interdites ? Le besoin d’un plaisir intensifié ? Ou encore une tentative de combler un manque d’affection ou de satisfaction sexuelle dans leur mariage ? Peut-être sont-elles victimes d’un déséquilibre affectif ou d’un vide émotionnel qui les conduit à chercher ailleurs ce qu’elles ne trouvent pas dans leur foyer.
Ces questions méritent une réflexion approfondie, car elles révèlent un phénomène inquiétant dans la société comorienne contemporaine. Au-delà des jugements moraux, il est nécessaire d’examiner les causes sous-jacentes de ces comportements pour mieux comprendre ce qui motive ces femmes et pour trouver des solutions adaptées, si cela s’avère nécessaire, afin de préserver les valeurs qui structurent notre communauté.
Cette pratique est tout simplement révoltante. Il est fréquent de voir des familles plaisanter en suggérant qu’un jeune homme pourrait devenir le futur gendre, sur un ton léger. Certaines mères évoquent leurs filles, parfois avec humour, comme de potentielles épouses pour l’avenir. Ces discussions restent en général anodines et s’arrêtent là.
Cependant, ces dernières années, on assiste à un phénomène plus troublant. Certaines mères de famille ne se limitent plus à parler de leurs filles : elles agissent pour leur propre compte, créant une situation profondément choquante. Cette inversion des rôles est non seulement dérangeante, mais elle peut aussi avoir des conséquences graves, notamment pour les jeunes garçons.
Ces relations déplacées avec des femmes mûres, souvent des mères de famille, brisent le développement naturel des jeunes. Comment un jeune pourrait-il rester concentré à l’école ou sur ses études lorsqu’il est entraîné dans une relation qui le fait brûler des étapes essentielles de sa vie ? Ces expériences prématurées déstabilisent leur équilibre, et pire encore, elles les éloignent de leurs objectifs éducatifs.
Le plus alarmant, c’est l’impact psychologique et social. Ces jeunes, ayant eu des relations avec des femmes bien plus âgées, se voient soudain comme des “hommes” avant l’heure. Cela cultive une arrogance malsaine et alimente l’échec scolaire. Comment peuvent-ils se concentrer sur leurs études lorsqu’ils portent déjà le poids d’une vie qu’ils ne sont pas prêts à assumer ?
Cette situation affecte également les enfants de ces femmes. Imaginez un jeune garçon ayant une relation avec une femme qui est également mère. Comment les enfants de cette femme peuvent-ils affronter cette situation ? La honte et l’humiliation les poursuivent, dans une société où tout finit par se savoir. Ces enfants, innocents, deviennent les victimes collatérales d’une irresponsabilité flagrante.
En détruisant les valeurs fondamentales de respect et d’intégrité, ce phénomène contribue à déstructurer la société. Là où il y avait autrefois des principes et un sens de la dignité, on assiste à une montée du chaos et de l’échec. Cette liberté débridée menace de compromettre l’avenir, et les conséquences risquent d’être désastreuses si rien n’est fait pour y remédier.
Vers une société éduquée, consciente et responsable
Je souhaite interpeller les femmes comoriennes à se poser les bonnes questions. Il ne s’agit pas d’entrer dans leur vie privée ou de juger leur sexualité, mais de réfléchir avec responsabilité à leurs choix. La jeunesse est une ressource précieuse, une véritable fleur qui doit être préservée pour garantir l’épanouissement de notre pays.
Il est également temps pour les hommes, et en particulier pour les pères de famille comoriens, de prendre leurs responsabilités. La science nous enseigne aujourd’hui de nombreuses choses sur la psychologie, le désir, et les dynamiques des relations humaines. Comprendre ces notions permettrait d’améliorer nos comportements. Trop souvent, les hommes comoriens négligent leurs épouses, oubliant que l’attention et l’amour sont essentiels dans un couple. Une phrase dit : « Si tu ne nourris pas ton chien, quelqu’un d’autre le fera. » Cette métaphore illustre une réalité : l’indifférence peut ouvrir la porte à des dérives.
Les conséquences de ce laisser-aller sont souvent dramatiques pour les jeunes. Exposer la jeunesse à des expériences sexuelles précoces, souvent avec des partenaires bien plus âgés, est un fléau. Ces situations ne leur permettent pas de se développer sainement et les détournent de leur avenir. Je lance donc un appel aux hommes comoriens : apprenez à aimer, à chérir et à respecter vos femmes. Prenez soin d’elles, car il n’y a aucune honte à être un mari attentionné. C’est même un fondement essentiel pour des mariages réussis et une société équilibrée.
J’invite aussi les femmes comoriennes à réfléchir à leurs actions. Elles sont libres de disposer de leur corps et de leur vie, mais cela ne doit pas se faire au détriment des jeunes garçons, ni au risque de leur propre dignité. En préservant leur honneur, elles protègent aussi celui de leurs enfants, qui souffrent souvent des conséquences de comportements déplacés.
Dans une société où les maux prennent de plus en plus de place, il est essentiel de se rapprocher de Dieu. La spiritualité peut nous aider à nous éloigner des interdits, à cultiver des valeurs et à retrouver un sens à nos vies. Multiplier les prières, approfondir sa foi et chercher la droiture sont des voies importantes pour retrouver l’harmonie.
Enfin, j’invite l’ensemble des Comoriens à adopter une conscience collective et à ne pas laisser les dérives dominer nos vies. Préservons nos valeurs fondamentales, car elles sont le socle d’un avenir meilleur. Une éducation ouverte, y compris sur la sexualité, est essentielle pour protéger la jeunesse et prévenir les comportements destructeurs. L’éducation et la communication sont les clés pour bâtir une société solide et respectueuse.
HOUDAIDJY SAID ALI
Juriste Publiciste et Internationaliste
Paris - France