COLONEL AZALI, SON FILS DEMI-DIEU, LEUR NOUVEAU PARLEMENT ET LEUR BUT A ATTEINDRE

Implanté depuis 2016, sur le sol comorien, le régime aux effets démoniaques, est toujours dans son rythme de démolition de l’Etat. Cette mission confiée au colonel Azali à partir de la série troisième tour aux présidentielles de 2016, est presque achevée. Rendre les Comores en décombres. Ce sont bien les contrecoups du pétrole. Prises en otage par Azali et sa famille, les Comores prêtent le chemin de non-retour. Depuis 2018, une dilapidation de l’argent de l’Etat par des votes dans un pays qui ne vit que par des dettes vêtues des Aides venant des puissances. 30 juillet 2018, Azali opérait un changement de constitution par voie référendaire dont le oui le remportait frauduleusement à 92,34 % des voix. Comme c’est un régime qui vit avec l’écoulement de sang, ils ont ôté Ali Radjabou de son poignée de main.  Le 24 mars 2019, ce même tyran a organisé des élections présidentielles en formalité. Sur 13 candidats, il s’autoproclamait président des Comores à 60,70%. Sa décision est contre la volonté du peuple. Des élections soldées par l’assassinat de Cdt  Abdousalam, NacerdineMoutu et Salim Nassor, le 28 mars 2019. Les trois, tombés sous les balles des milices du colonel Azali. Le 19 janvier 2020, toujours dans son rythme Azali infernal, il fabriquait des députés de figurine pour son Boulevard de conduire le pays, là où il ne veut pas aller. Le14 janvier 2024, sous la propulsion d’Idrisse Said, président de la CENI, il s’est imposé président avec des contrefaçons d’élections donc 57% des voix. Comme l’atmosphère de 2019, le sacrifice humain a été appliqué. C’est ainsi que le jeune Mouslim Ahmed a été tué par les milices du pouvoir fitnocratiques par balles réelles.

« Demi-dieu, l'incarnation du ridicule »

Comme l’hostilité et le mépris au peuple comorien ne veulent pas décoller de ces hommes et femmes du pouvoir, le 12 janvier 2025, le même parlement béni-oui-oui, d’il y a 5 ans, s’invite à l’hémicycle de Hamramba. Un parlement en phénomène de symbiose, qui à part l’arène, va siéger sous les pieds de Nour El’fathou, le demi-dieu prétendu successeur de son père, si d’ici là, Dieu ne se décide pas de libérer les Comores de ces fitnocrates. Une des élections les plus sournoises que les Comores n’ont jamais connues. Ils ont les armes, les prisons, l’argent de l’Etat et tous les équipements nécessaires pour prendre un peuple en otage. Aussi une manufacture des délinquants par des substances, tels que l’alcool, les drogues et l’argent illicite. Ce demi-dieu, fils du colonel au pouvoir depuis bientôt 9 ans,  n’a ni maturité, ni capacité, ni culture sociopolitique du pays, ni même connaissance à son pays qu’il prétend gouverner. C’est bien lui Nour-El-Fath A. Azali. Ce prétentieux suit la voie que son père a tracée. C’est-à-dire, prendre des gens pour des sujets et non des collaborateurs, et prend les gens pour de bétail et non un peuple. Si le choix d’Idaroussi Hamadi pour succéder à son oncle, a connu des controverses dans l’épigastre de la CRC et même a coûté à certains leurs postes, le choix de Nour El’Fath n’a connu que deux récalcitrants : Said Ali Chayhane et Oumara Mgomri. Sinon, le reste, ont courbé l’échine. Ce duel a adopté l’expression selon laquelle « Ekaumuri ubaki mshashi, emwinyi yehuupvama ». Ils ont un peu de cœur pour sauver leurs personnalités, contrairement à Oussoufa Belou, Houmed Mdahoma, Djaé Hamada et Mhamadi Issimaila, Fakri Mradabi, Youssouf Idjihadi, Djaffar Sarkozy, Abou Oubeid et j’en passe. Depuis son poste d’un simple conseiller privé, jusqu’à celui du Secrétaire général du gouvernement, Nour El’Fath met tout un régime en genoux et y tire les ficèles en faisant la pluie et le beau temps dans ce pouvoir dynastique.

« Sur les pas des tyrans, demi-dieu et son père »

Le pétrole aux Comores fait passer colonel Azali sur les ornières de ses semblables africains, morts et vivants. Ali Bongo, qui en 2009 a succédé à son père, Omar Bongo, président du Gabon. O. Bongo avait le pouvoir pendant plus de 40 ans. Ali était  nommé ministre et plébiscité député du pouvoir. Tout comme Nour El’Fath aujourd’hui. Denis-Christel, fils du président congolais Denis Sassou-Nguesso est nommé Ministre de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé. Un boulevard pour une succession à son père à la tête du Congo-Brazzaville. A la Guinée équatoriale, Teodoro Obiang a installé son fils, Teodoro Nguema Obiang Mangue, comme son vice-président, en pole position pour lui succéder à la tête de l’Etat. Lui dont le train de vie n’est pas un secret chez les journalistes d’investigations, des traces de détournements de fonds public, son conduit à la vérité absolue. Sauf que pour Nour El’Fath, comme le journalisme est rendu inexistant aux Comores, et que le reste des journalistes sont mis dans la cruche du pouvoir, son sort va toujours rester sous le tapis. Sinon, cité par l’ICJI (International Consortium of Investigative Journalists) sa société Olifants Ltd à Dubaï n’a pu échapper aux journalistes dignes de ce nom. Depuis secret, passant par secret de polichinelle, puis finir en fait avéré. Ensuite, en Ouganda, le général Muhoozi Kainerugaba, fils du président Yoweri Museveni est positionné candidat du pouvoir aux présidentielles de 2026. Les Comores traversent ce chemin plein de braises. Un groupe d’hommes et de femmes, dont certains aux pratiques sataniques… restent en grappin dans le pouvoir, au détriment des intérêts de la nation.

Bruxelles pour son système de P et E, Parent et Enfants, Professeur et Elèves, Patron et Esclaves… réimplante la dynastie dévastatrice en Afrique. Des chefs d’Etat, préfets de Bruxelles en Afrique et de la France notamment. Au Tchad, le fils d'Idriss Déby, Mahamat Idriss a pris le pouvoir le 21 avril 2021 après que son père soit assassiné. Faure Gnassingbé au Togo, Joseph Kabila au Congo Kinshasa… sont aussi un exemple précis. Conséquences des dernières législatives, du 12 janvier 2025 aux Comores, fortification du système de pillage en bande organisée des dirigeants. Du fils, du père, des proches, des complices… donc œuvre de la dynastie Azalienne, en complicité avec des grandes puissances dont l’intérêt est l’embrasement du pays pour se distribuer le pétrole.  

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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