DES LÉGISLATIVES DU DÉSHONNEUR AU CONFLIT DE LA FAMILLE PRÉSIDENTIELLE

Ce qui s’est passé dans le Nguongwe où le député du colonel Azali, Ibrahim Ali Mzimba a été déclaré. Cela montre combien colonel Azali a peur du Secrétaire Général de son Gouvernement et de la première dame tenant les ficèles du pouvoir fitnocratique et qui rendent les gouvernements en marionnettes. Bien affaibli par la peur au Secrétaire général du Gouvernement, Assoumani Azali ne cesse de multiplier le ridicule sur sa peau. Dans le Mbadjini Ouest, autrement dit Nguongwe deux clans s’érigent et s’ouvrent une hostilité. Le clan Belou contre Uziwani, qui rassemble député Bacar, kapachia, Soidik, Mansour un des poids lourds de la sous-région et qui se réjouit de se venger contre Djounaid et l’autre clan est celui de Djounaid, Abdourazakou, Dini et tant d’autres. DiniIbrahim est sacrifié… Sans doute M’zimba qui est le cheval de batail du pouvoir en place, est le nouveau député de Nguongwe. Bifide qu’il est, il renait au détriment du jeune Dini.  Il a ensuite bénéficié de la machine Belou, donc il frôlait les 97% à Domoni chez député Bacar et à Nkurani chez Kapachia. Ceci montre comment ces kleenex de la fitnocratie, jouent leurs jeux vicieux pleins de traitrise, donc contre leur camp. Tonifiés par le Mammouth de la tyrannie, Oussoufa Belou, l’homme qui agit sans scrupule ces enfants de Nguongwe, sèment la fitna dans leur région, comme Assoumani Azali et Belou, leurs GOUROUS lefont dans le pays. Des élections en formalité, abouties à l’enterrement de Dini Ibrahim et l’humiliation de Djounaid Mohamed Soilih et Ibrahim Abdourazak actuel ministre de finances de la dynastie dont la nomination est née d’une connivence avec le fils du père et non appréciation.

« Itsandra Sud, l’humiliation de trop. »

Quant à la circonscription d’Itsandra Sud, Idaroussi Said Hassane, ce darweshe qui passe son temps dans les zawia, ignore tout ce qui est politique. Sinon, son flegme, son retrait… et sa main longue qui distribue des miettes de ceux qu’il escamote, fait de lui un enfant plus ou moins visible dans sa ville. En matière de politique, une différence énorme entre lui et Fahmi Said Ibrahim, est indubitable. Ce dernier, estun fin politique, malgré certaines erreurs en petites pluies qui puissent gâter des grands chemins. Alors, aussi imposé candidat par colonel Azali l’homme aigris au quotidien, à l’insu de son fils et de la première dame, Mr Idaroussi Said Hassane, directeurs des routes trouve le gout de vouloir être députés pour se mesurer à Fahmi dans l’Itsandra. Sauf que le clan Secrétaire général du Gouvernement et première dame, voulait Mohamed Housseine Djamalillayl à l’hémicycle. Un refus qui a engendré une sanction. « Avec la complicité de la première dame, le fils a requis une sanction à son père ».Mr Idaroussi, est mis en difficulté. Si Assoumani Azali est parti avec la famille féliciter Idaroussi, le jour où Idrisse l’a proclamé élu, ce n’était pas ses scénarios. Seulement le fils et la première dame, lui ont joué le sale coup. Pour un désaveu familial, Idarousse n’a pas été parachuté dès le premier tour comme ses compères. C’est le clan Nour El’fathet première dame qui tient la manette. Et conscience que Papa les a trahis dans le Nguongwe, ils se vengeaient dans l’itsandra Sud.

« Rapetissé par la CRC, Bambao, iho ko mndru rihurantsi ».

Comme a dit Mdzadze wamwendza wandru, une poétesse de grand renom de la ville d’Ikoni d’autrefois, « Bambao, iho ko mndru rihurantsi ».Que dire de ce qui est constaté, lors des proclamations des résultats par Mr Rafik Mohamed alias « Annulé » dans le chapitre de Bambao ya mbwani ? Moussa Ibrahim qui ne s’est  pas présenté aux élections, a été voté par 20 voix soit 0,32% et pourtant son retrait à ces élections a été de partout visible. Mais quand même Mr Annulé a eu le toupet de lui octroyer des voix et des pourcentages. C’est tout comme Mme Harmiya Ahmed, qui avait cité Youssouf Boina en 2019 comme candidat alors qu’il s’était retiré des présidentielles. En tout cas, le Bambao ne doit pas échapper bel. Les 71% de suffrages octroyés à Maïssara Ahmada Msa comme députée de sa circonscription, n’était qu’une colline de mensonges démolie le 18 janvier 2025 lors du Sambe de la victoire à la place Parendraru. Seules 40 personnes présentes, et pourtant, une députée élue à 71%. A Bambao ya mbwani, la CRC s’est déshabillée soi-même au vu et au su de tout le monde.  Le sort des Comores est dans les mains d’un parlement des fitnocrates dans lequel, des nombreux députés sont en manque de dignité et de stabilité. Lors des proclamations des résultats, des pourcentages à taux pharaoniques ont été prononcés. Aucun député du pouvoir, n’est élu à moins de 60%, alors qu’il est clair que le pouvoir est maudit par la population.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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