COLONEL AZALI ASSOUMANI, REPREND SES GALAS  SOUS LES MURS DES MOSQUÉES

Depuis que le martyr Ahmed Abdou alias Fanou, Paix à son âme a éclopé Assoumani Azali, le 13 septembre 2024, et que son pouvoir l’a assassiné, c’est-à-dire Fanou le 14 de ce même mois, nombreux sont ceux qui ont cru que ses locomotions inutiles et non rentables à la population allaient se mettre fin.  Sinon, comme nous l’ont dit nos mères « uwade wamndru ndo ngama nae ». Il a déjà pris goût à l’esclavagisme. Azali est toujours dans le désir de se sentir Maître, qu’on s’incline devant lui et avec le plaisir de marcher sur des humains notamment des hommes de valeur. Il ne pourra en aucun cas abandonner ses tournées venusales dans les différentes localités pour se plaisir de voir une population qui souffre dans ses malheur. Colonel Azali souffre d’une rancune contre le passé. C’est pour cela que les caisses de l’Etat se vident au jour le jour pour les galas sous les murs des mosquées de vendredi… Une administration vidée, des familles abandonnées par les leurs… des femmes qui ne voient pas leurs maris ce jour important de la semaine… cela est dans le but d’escorter Assoumani Azali pour les galas venussaux dans les localités.

« Les balades budgétivores »

Hop, ca reprend. Depuis l’opération Fanou colonel Azali était en hibernation pendant seize vendredis. Ni vu ni connu. Ni gyrophare, ni fanfare ni gala dans les localités. Donc il a fallu attendre quatre mois, même si avant la cicatrisation de la « Plaie Fanou » pour qu’il se relance dans la compétition sans concurrents. De localité en localité pour les vendredis de Gala. Le bal est ouvert dans le Mitsamiuli. Et c’était le 03 janvier 2025, que dans la clandestinité Azali a repris ses virés hebdomadaires à Membwadju. Toujours démangé, le 17 janvier 2025, c’est bien le tour de Ntsaweni. Retenue comme ville conquise avec des fanfares même si beaucoup plus timide. Vendredi 07 février 2025, Pidjani dans le Domba est élue comme localité envahie par les fitnocrates et les ventriocrates. Faire partie de la secte de mal, devient un exploit chez certains. Des jeunes notamment. Accompagné de ses guillotineurs et ses semblables insoucieux du pays, Colonel Azali a envahi Pidjani. Pour l’homme qui n’a jamais rien mis dans les caisses de l’État mais uniquement dilapider le peu d’argent que disposent les Comores.

« Qui dit tyran, dit craintif et susceptible »

En neuf ans, cinq organisations d’élections sans portée, des conférences comme les assises, la « conférence nationale. ». Les Comores élisent domicile dans l’abime,  une population qui nage en eau trouble, sans eau ni électricité, sans éducation ni culture… sans sécurité ni espoir. Une population livrée à elle-même donc qui vit loin de l’espoir. Même si son orgueil est mis à terre, ses mensonges… selon lesquels il n’a peur de personne laissent dessiner aux yeux du monde, mais quand on est gâté, on est dans l’impossible de pouvoir changer. En tout cas comme susmentionné, le « je n’ai peur de personne » est une souris accouchée par une montagne. Dix gardes rapprochés visibles et dix invisibles, à son pourtour afin de le sécuriser, cela s’est vu à Pidjani. Tout ça depuis l’opération Fanou. Mais en réalité comment un pays pourrait marcher avec des hommes et femmes qui n’ont pas ce pays à cœur ? Des femmes et hommes dont les enfants sont privés d’enseignement, de travail, de sécurité… mais qui suit le couple présidentiel CRC en l’applaudissant…  Un jour le peuple prendra son pouvoir.

Said Yassine Said Ahmed

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