MUNICIPALITÉS DE BAMBAO YA MBWANI, ON ASSISTE A LA CHUTE D’UN GÉANT

 

C’est avec des yeux impuissants qu’on assiste à la chute d’un géant. C’est de la faute aux "irremplaçables." Depuis l’ouverture des campagnes des municipales et même depuis les déclarations des candidatures, on assiste à un grand carambolage politique qui conduit un géant à son crépuscule. Ikoni s’en va et risque le chemin de non retour. Comment arriver à un stade que l’on puisse préférer la chute des Comores à celle d’Ikoni ? Tout cela parce que c’est écœurant, c’est souillant, c’est dégoulinant. Ikoni se trouve dans un dilemme néfaste d’où un des choix… ayant un manque de bonne grâce. Ikoni et Bambao seront bien enterrées dès le dimanche 16/02/2025 le soir même. Et cette mise à mort connait deux coupables ; Assoumani Azali, un des ennemis principaux de cette ville et la CRC, mauvaise plante dans la région.

« Avec Azali, Ikoni cité hantée, dans les mains du diable »

Cette formation « démoniquement » politique, a initié dans le Bambao et Ikoni, l’impudeur et l’amorale politique. Les castes sont rendus inexistantes, la classe politique est mise à terre, la culture politique de la région et même de la ville est attentée, les mœurs politiques sont ensevelies… et même le charisme ne se voit même à la loupe. En réalité une ville et une région au rabais. Dans le Bambao ya Mbwani, deux candidats blancs bonnets et bonnets blancs, sont bien le fruit de l’apocalypse politique qui a dévasté Ikoni depuis il y a 26 ans. Azali a su rendre Ikoni en vaisseau de l’angoisse. Une « partie pour le tout » a été prise pour argument de campagne et de l’autre coté, donc l’autre candidat… au lieu de se préparer avec une bonne carrière politique, elle s’intéressait de l’errance de luxe, durant… et pourtant il avait le temps et les potentialités de s’implanter en homme d’envergure. Et ces heures-ci il confronte un iceberg. En tout cas bien fait pour sa « G ».

« Un dimanche historiquement catastrophique »

Ce dimanche 16 février 2025, le géant, Ikoni tombe à quatre pattes. Elle fait donc  une chute vertigineuse. Et quand un géant tombe, les blessures sont plus graves et donnent des symptômes terrifiants. Ikoni chute, et même si l’on désigne des coupables mais aussi c’est la responsabilité des spirituels. Mais à quoi bon de faire des études poussées si l’on n’arrive pas à se prendre une décision et même à avoir une fierté sienne… quant à la vie politico-professionnelle ? Quand nous avions suivi les interventions des uns et des autres… alors de ceux qui prétendent être les hommes et femmes de devant la scène…en tout cas des audiences, natifs d’Ikoni. Quand on suit leurs meetings, le manque de gratitude, de galanterie politique ou la présence de la mauvaise foi font peur.

« Quand la politique se fait avec immaturité, ça donne ça »

Comment peut-on prétendre être Maire ou soutenir un candidat pour les municipalités… en omettant royalement les différentes personnalités ayant assumé cette fonction à Ikoni et dans le Bambao, en tout cas les Maires qui se sont succédé depuis la naissance des communes ? On appelle ça soit manque d’humilité, manque d’audace et /ou la mauvaise foi. Oser dire que c’est la sénilité, il ne faut pas car l’âge n’est pas au rendez-vous. Depuis Mohamed Adamou, Chabani Abdallah Halifa, Mariama Mze Mmadi, Amina Ali Youssouf jusqu’Ismael Mohamed… Sachons que parmi les figurants de cette liste, des réalisateurs de bonnes actions. En tout cas des Maires. Sinon, ce qu’on a compris c’est bien les hommes et femmes nourris avec le biberon d’Azali qui agissent comme lui en matière d’indifférence et de rejet des personnes de bonnes œuvres et personnes de bonne valeur. Et c’est de la faute aux "irremplaçables."

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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