COMORES : LA SONEDE ET LA PENURIE D’EAU EFFECTIVE, SOURCES DES TREPAS

Quand la passion étouffe l’intelligence, l’instinct doit immédiatement agir. Si cela n’est pas le cas, alors là, on ne parle pas d’humain. L’histoire de l’eau aux Comores dépasse tout et même l’imagination. A cause de cette pénurie effective plusieurs centaines de personnes meurent… et des maladies graves  foisonnent. En réalité qu’est-ce qui fait que les comoriens soient torturés de la sorte depuis neuf ans ? Un supplice qui n’a pas d’égal, c’est bien le sort réservé à cette population au recoin depuis presque une décennie. Un mépris total à l’humain, au comorien. Il est inutile d’établir le comment l’eau est vitale. Ces derniers temps aux Comores, mis à part les crimes à ciel ouvert sous la responsabilité du régime en place aux Comores, dont les viols, les assassinats la destruction de la société, les vols…, des nombreux décès sont causés par la SONEDE, (Société nationale de l’Eau) aux Comores. Cette société qui déshydrate les comoriens des quatre coins du pays, n’est qu’une machine à sous qui enrichit une famille et ses alléchés. S’enrichir par cette société, alors que la population, meurt de soif. Sans doute,  le manque d’attribution durable d'eau aux Comores, engendre une dégradation de l'hygiène dans les abris.(Humidité, insectes, rongeurs, souille…), des dégradations qui génèrent des maladies mortelles. Ce manque d’eau touche la communauté entière et lui prive du mieux vivre. Le manque d’eau provoque des conséquences physiques, pertes de poids, malformation, infécondités…et j’en passe. Ce manque d’eau aux Comores tue aussi l’avenir car, il cause le manque de concentration de l’enfant… Il est aussi source de famine.

« Au XXIème les comoriens meurt de soif »

Les Comores ne sont pas un pays de sècheresse. C’est un pays sous lequel des plaques d’eau à foison et qui puissent bien suffire à la population désireuse. Mais le pouvoir en place réputé d’une indifférence et du mépris à son peuple, ne se soucie de rien. Seulement des discours, des promenades et des cérémonies budgétivores et infertiles ainsi que des balades des lâches dans les différents coins du pays. Donc se faire parler et amasser des sommes sont aussi quelques-unes de ses priorités. Le comorien souffre de la mauvaise gouvernance, souffre du mépris de la secte, souffre des tortures, donc il souffre de désespoir. Le comorien meurt de soif au XXIème moment où sous le sol regorge de l’eau suffisante pouvant irriguer toutes les zones du pays. Des nombreux comoriens meurent d’insuffisances rénales, certains meurent sur la table de dialyse, des femmes enceintes meurent en plein accouchement, sans oublier les avortements, les malformations des nouveau-nés… Dans certaines localités se développe une maladie bicentenaire, la lèpre. On est bien au XXIème et plus précisément vers l’émergence 2030. Et le tout c’est à cause de la grande pénurie d’eau chez le comorien.

« Des ventes d’eau au compte-gouttes aux agonisants »

Comment peut-on imaginer qu’en 2025, des gouttes d’eau se vendent dans des sceaux, et jerricanes, comme si l’on vend des cornets de cacahouètes au marché ? Comment peut-on imaginer qu’on arrive à faire une à deux semaines sans pouvoir prendre une douche dans un pays dont les preneurs d’otage ont tous les moyens de pouvoir mettre l’eau à la disposition des habitants ? Et les prières et les douches rituelles, et les nettoyages obligatoires…après l’absolu ? Les Comores sont aux pieds du mur. Et avec cette misère, le Directeur de la SONEDE avec ses employés sont dans l’opulence. Une tranquillité inébranlable car, tous germent comme besoins leurs. Il est vrai que ce sujet est moins abordé car il est étouffé par le manque d’électricité, mais plus que l’électricité, l’eau est vitale. Nos familles meurent de soif dans un pays où l’eau ne devrait pas maquer. Ce régime fitnocratique qui ne jure que par l’argent et la mort des citoyens, est dépourvu de notion d’humain. Laisser périr un peuple, de soif et des différentes maladies liées au manque d’eau, c’est plus que satanique. Ces hommes et femmes au cœur de pierre tuent une population pour des fins personnelles.

« Plus de quatre ans à la tête d’une direction, c’est suspect »

Comment peut-on assumer une direction dans l’incapacité de résoudre ne serait-ce que l’1/10 des problèmes de la société confiée pendant presque dix ans ? L’expression « On ne change pas une équipe qui gagne, est fausse chez le régime fitnocratique. » Dans un pays dont les dirigeants se soucient de la population, un Directeur ne dépasse pas quatre ans dans un service. Même s’il parfait ses tâches d’une façon aussi noble. C’est bien sûr pour éviter les effets corrupteurs. La SONEDE et le Trésor, sont quelques-unes des peu de sociétés aux Comores dont les directeurs n’ont jamais connu ni de changement ni de mutation… et pourtant deux sociétés rendues presque inexistantes. Et pourtant selon les dires ce sont des spécialités des domaines. La dignité ne s’achète pas, la dignité ce n’est ni l’argent ni les villas. La dignité ce n’est ni le grand mariage ni les grosses bagnoles. La dignité c’est la propreté identitaire qui vient des actes de civilités et de moralités ainsi que la sympathie et la probité. La dignité c’est un honneur. Alors  pour que dignité soit… la démission doit s’imposer même si c’est trop tard les sociétés sont enterrées mais mieux-vaut tard que jamais. Oui on démission quand on se sent incapable… donc qu’on ne se fasse pas d’illusions. Rester dans une société parce que ça fait butin, c’est plus qu’une sorcellerie.

Said Yassine Said Ahmed

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