ATTEINT PAR LE SYNDROME DE KIEMBA, COLONEL AZALI, VA CHANGER SA PHOTO OFFICIELLE.

Depuis 2016 cet homme est au pouvoir avec des coups en cascade. Des coups d’État, des coups montés, des coups de feu, des coups secs contre son peuple et que sais-je encore. Assoumani Azali est contre tout ce qui existe en bien aux Comores. Sinon, il a pu cacher son complexe et sa souffrance par rapport au âda des wangazidja jusque ce dimanche 13 avril 2025. En réalité, ce n’est pas le âda qu’il tenait trop à cœur. C’était le « kiemba » sur la photo officielle. Et surtout quand il lève la tête, et que ses yeux accusent les différentes photos de ses prédécesseurs en kiemba et certains même avec leurs « dragla ». Ca lui faisait mal au cœur, donc une souffrance en douceur. Même s’il se dit qu’il n’a peur de rien, même si nombreux disent qu’il peut faire ce qu’il veut au pays des ensorcelés sans aucune retenue, mais une dose de limite engendrée par un jet de honte… l’entamait avec cette histoire de kiemba. Lui qui se voit Roi, donc qui met un projet d’instauration d’une monarchie aux Comores en traçant un large terrain à Demi-dieu, Nour Elfath. Sans kiemba, il n’aimait pas ses photos qu’il était contraint de les faire. Cela le traumatisait pendant des années. Photos officielles e ses deux mandats avec un kandu et kotri… ça l’agressait mentalement. A part les cicatrices fanoutiques à la figure, ce syndrome de kiemba, l’avait mis mal à l’aise pendant des années et il a pu cacher son amertume durant. Et pourtant dans son orgueil incommensurable où il se refugie, il avait fait comprendre aux comoriens qu’il ne le fera jamais, c’est-à-dire, ce âda. C’est vrai la plupart de temps, il agit en homme aux réactions sans scrupule, sans empathie, surtout quand il s’agit de tuer, de torturer, de piller et de cracher sur la République. Mais il a de cœur quand même en tant qu’être vivant. Comme il est complexé, il a un cœur comme Mobutu Sese Seko, comme Samuel Doe, comme Paul Biya, comme Denis Denis Sassou-Nguesso, comme Hitler, comme Mussolini, Markos et tant d’autres.

« Le tyran et le culte de la personnalité »

Donc se précipiter pour atteindre le grade de Général avant même de passer par Caporal dans le Mila na ntsi, avec la complicité des fossoyeurs de la tradition, n’était pas anodin. « Mfukara handa » sans aucune étape primaire ou médiane, ce président de CRC et Cie, le désormais mfukara handa a été sévèrement insulté par les siens, dons ses notables, à sa ville natale, Mitsudje mais bon… Il y a quelque chose qui sonne comme espoir, s’il se presse ou se rend conscient de faire sa photo officielle en homme portant le kiemba. Ahmed Abdallah Abdremane, Said Mohamed Djohar, Mohamed Taki Abdoulkarima, Ahmed Abdallah Sambi… excepté Ikililou Dhoinine avec une raison sienne, ont porté tous des kiemba sur leurs photos officielles. Jusque ce dimanche 13 avril 2025 à huit heures du matin, précédé du vendredi 11, du festival sien à Ikoni, Assoumani Azali souffrait d’une maladie qui s’intitule « kiembaïaque ». En quelques heures, du dimanche 13 avril 2025, il est guéri et tout de suite un photographe, qui ne serait par comme la personne qui a fait son kiemba, serait dépêché pour cette photo officielle. Attendons donc le changement de la photo officielle qui sera hissée au président et de partout comme outil de renforcement le culte de la personnalité. Ceci est une adulation d'un chef d'Etat tyrans. Il est exploité à des fins de propagande, comme il le fait souvent, lui qui transforme les mosquées en club pour Galas, juste pour ce but. Comme le culte de la personnalité réclame une médiatisation incessante, cette fois-ci c’est le « kiemba » qui sera présenté partout où humain se trouve. Comme il n’a pas l’adhésion populaire, ce tyran, désormais notable s'exprime au moyen de manifestations et de rassemblements en grand pourcentage dans les mosquées.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

Retour à l'accueil