COMORES : ASSASSINE PAR LES POLITIQUES ET LA CNPA, LE JOURNALISME A SON FANTÔME QUI ERRE EN FAISANT DES DÉGÂTS DANS LA SOCIÉTÉ
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COMORES : ASSASSINÉ PAR LES POLITIQUES ET LA CNPA, LE JOURNALISME A SON FANTÔME QUI ERRE EN FAISANT DES DÉGÂTS DANS LA SOCIÉTÉ
Aux Comores, sauf dans la presse écrite où l’on peut trouver des éléments, c’est-à-dire des journalistes ayant les critères pour ce métier de journalisme. Ils couronnent leurs tâches d’une façon ou d’une autre, mais convenable quand-même. Aux Comores, le journalisme devient un raccourci, un tremplin et devient un moyen de pouvoir se faire du Nestlé dans ce troisième millénaire où ce métier, reste une lumière qui libère les hommes, les nations et les esprits. Une ruine de ce noble métier, qui se démonte à toute vitesse, surtout aux yeux de ceux qui devraient le protéger et lui donner ses valeurs adéquates. Sans incertitude, le journalisme aux Comores, devient depuis ces quinze dernières années un outil de démolition de l’Etat et de l’homme. Parfois, il est transformé en braise et il embrase. Et la société se cogne. Dans les quatre coins du pays, à Ngazidja notamment, le métier auquel on a une grande facilité d’accéder, c’est le journalisme. Donc accessible sans aucune règle ni procédure. Et pourtant un métier qui exige une rigueur, un discernement, une clairvoyance et une constance, à part la formation. Oui c’est possible de devenir journaliste sans la formation de journalisme. On appelle de cela autodidacte. Mais cela n’est pas synonyme de le devenir sans aucune formation ni aucune connaissance. Des journalistes autodidactes on peut devenir. Par exemple : Lucille Bellan, journaliste Lille / Paris, après n’avoir pas réussi dans ses études de psychologie, elle s’est convertie en journaliste sans faire l’école de journalisme, mais avec un bon produit moral et intellectuel. David Michel du journal sportif « L’Equipe », lui aussi est autodidacte, donc sans aucune formation de journalisme et pourtant un grand journaliste sportif de ce journal.
« Ce que certains journalistes comoriens doivent comprendre »
Il est donc possible de devenir journaliste sans formation de journalisme, mais avec des conditions bien précises : développer ses connaissances, accroitre ses compétences et avoir une culture générale pouvant lui servir dans les exemples et les références. Car un journaliste doit impérativement être au cœur des faits immédiats. Il doit connaitre le passé, et prévoir l’avenir. Donc une conception avec des exemples et des topos. Le journaliste est spécialiste d’un domaine précis. Comme journaliste radio, journaliste culturel, journaliste mode, journaliste sportif, journaliste politique, journaliste santé… pour ne citer que ces domaines. Il doit connaitre les dangers, les défendus et les encolures de ce métier. Ce média qui est le quatrième pouvoir est dans un coma aux Comores. Oui c’est un pouvoir qui peut renverser un pouvoir. Par exemple, le Scandale Watergate, c’est-à-dire l’affaire d’espionnage politique qui en, 1974 par l’investigation de The Washington Post a pu causer la démission de Richard Nixon président des Etats-Unis. En 2005, sous le régime de Jacques Chirac, ce même pouvoir, a permis à canard enchainé de pousser le ministre de l’économie français de l’époque Mr Hervé Guimard de vers la démission. C’est une histoire de logement de fonction de 600 m2 payé 14 400 euros par mois par l'État. La seule exigence pour devenir journaliste « audio-facbookeur », aux Comores, c’est oser. Le reste c’est de l’eau qui prend la descente d’une montagne. Comme gratter une amitié aux gouvernant, se rendre journaliste « pate à modeler », c’est-à-dire maniable à tout moment et en toute circonstance… Autre phénomène, les journalistes « kamikaze », ceux qui, sous les murs attendent les dossiers remis par les uns pour détruire les autres. Comores assistent à la mort de cet élevé métier. Une œuvre de démolition dont une grande partie des artisans sont les politiques et les journalistes de la première heure des Comores en oriflamme. Il était une fois. Disons.
« La profanation de la noble profession »
Alors L'arrivée de nouveaux médias et des réseaux sociaux que certains aiment appeler « Médias privés » a procréé une nouvelle forme de journalisme dans le monde. Et pour devenir journaliste aujourd'hui, mis à part les études absolues, il y a d'autres alternatives. Connaitre le monde, avoir une culture politique du monde et du pays où l’on veut exercer cette profession, connaitre ses valeurs, sa géographie, son état social… et la bonne manière de rapporter des faits avec objectivité. Seul aux Comores où la majorité des journalistes des médias « privés » ne disposant d’aucune de ces qualités, se hissent journalistes. Du poison donné par les autorités pour assassiner les médias nobles, dont la Télévision nationale, les radios insulaires et la presse écrite. Les politiques leur ont ôté leur crédibilité. Heureusement qu’il y a quelques journaux privés même si parfois trébuchant. Des nombreux dégâts, des nombreuses victimes… se produisent via ce journalisme pique-assiette, qui pullule sur le sol comorien. Des fausses accusations, des fausses alertes, des incitations à la haine, des effets et mots dévoyés, une impertinence… et des diffamations. Et pourtant le journaliste est un régisseur, comme le journalisme est une vitrine. Un métier avec lequel, on a le regard vers l’extérieur et l’extérieur vers l’intérieur. Dommage, la société comorienne est, ces derniers temps soumise aux médias dermatose. Et même ceux qui se prétendent autorités sont enfin soumis à cette souille médiatique. Ils donnent du crédit à ceux-ci… La CNPA n’est pas en reste. Le « je m’en foutisme », de cette institution, permettez ce mot, devant être le garde-fou, l’éducateur, le régulateur… pour des médias dignes et des journalistes dignes de ce nom, s’en rebutent. Les conférences de presse moyennant 10 000 ou 15 000 fc, qu’on appelle frais de déplacement… est la devise de certains accapareurs de ce noble métier.
Said Yassine Said Ahmed
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