COMORES : PARLEMENT, LE SQUARE DES GOGOS DANSEURS ET DES MOMIES DE LA REPUBLIQUE.

C’était le dimanche 12 janvier 2025 qu’un ridicule de parlement a été renouvelé avec une formalité d’élections. La totalité des candidats du régime fitnocratique, sont tous casés. Et pour dissimuler les empruntes, un soi-disant deuxième tour délections a été organisé. Cela n’est pas important. On doit s’en passer. Ce qui devrait tirer l’attention des comoriens Saint-d’Esprit, c’est le précipice dans lequel, les Comores continuent de s’assombrir. Rester spectateur face au climat nocif qui s’installe aux  Comores depuis neuf ans, c’est aussi donner de la force au régime faisant le plein des démolisseurs. L’opposition qui se dresse intimée, a sa part de responsabilité quant l’assombrissement assoumanien de l’Etat comorien. Ce vendredi 4 avril 2025, sous les cieux des îles Comores, des nombreux insulaires ont vécu l’installation d’un parlement en réfection, mais aussi pire que le précédent. Une vulgarité et une pusillanimité jamais connues aux Comores depuis que ce pays est pays. Un régime fuligineux aux d’une secte satanique. Heureusement qu’il n’y avait pas de presses étrangères lors de la récréation de ces évaporés au sein du Palais Hamramba, car la honte aurait assommé les Comoriens dignes et pudiques. Heureusement que seul le communiquant du pouvoir fitnocratique « Leza Maswilaha » comme actif. En tout cas qui se ressemblent s’assemblent. Nour El-fathou, Oumouri Mmadi Hassani et Oussoufa Belou ne méritent un autre communiquant que Leza.

« A l’absence d’un Etat de droit, la sorcellerie c’est de parler des lois »

L’incantation dans cette histoire de l’hémicycle, c’est de voir des gens bien calés mentalement, intellectuellement… vouloir justifier des torts ou des raisons en s’appuyant sur des textes et des lois d’une constitution. C’est lunatique ! N’est-ce pas dans un Etat de droit que l’on cite et l’on fait un travaille des lois ? N’est-ce pas auprès des gens qui sont conscients de leurs tâches qu’il faut faire entendre et résonner ? Qui ne sait pas comment s’administrait le dernier parlement… renouvelé avec la reprise de la tête pourrie du précédent ? Moustadrane au Perchoir, un second crime parlementaire de père en fils. Et ca personne de l’opposition n’en parle. Si l’on parle d’opposition ici, ce sont ceux qui prétendent renverser un régime avec des conférences de presse, mais la vraie opposition est celle que l’on trouve dans les réseaux sociaux.

« Le perchoir et la reprise de Moustadroine, son président écervelé »

Le ridicule se lit sur les présentations et les postures. Un hémicycle d’amusements tout comme des élémentaires dans la Cour de recréation. Bonjour dégâts. Un comportement qui n’est pas prometteur. Le mal aussi se voit venir et laisse dessiner. Plus humiliant et avilissant de voir toute une clique se courber l’échine à l’assemblée de Hamramba. C’est bien quand ils s’approchent du fils du tyran. Aux yeux de la première  dame de la tyrannie. Ce qui lui donne sourire en ce moment, c’est de voir tout un poignet d’individus "pouvoiriste" sous les pieds de son fils, le Demi-dieu. Des hommes et des femmes qui avaient de valeur, qui auraient du charisme, d’autres issus de tels et tels rangs. Il y a aussi ceux ayant les têtes pleines de savoir... Certains font l’âge de son père. Avec la lactescence des nouveaux députés préfabriqués avec le moule de la CRC, en raffinerie avec certaines momies de la République comme députés, la descente aux enfers des Comores est inexorable. Un chaos à multiforme. Chaos économique, chaos social, chaos politique chaos religieux… et chaos coutumiers. Le souci du pays dans leur cœur ne se voit pas du tout. Un club des amis, qui a trouvé un espace pour s’amuser sans aucun contrôle formel.

« L’avilissement, des momies de la République »

Comment des gens comme Hamdani Bacar, Ali Boina Mze, Chatoi Abdou Madi, Oumouri Mmadi Hassani, ces momies de la République, se laissent imbiber dans un parlement situé aux mains d’une famille ? Une famille aux manifestations péremptoires. Un parlement, c’est le cœur d’une nation. Et pour une santé à ce cœur, il faut sa légitimité et sa liberté. Et pourtant cette assemblée est dépourvue de ces deux adjectifs. Un parlement dont les textes et les lois sont et seront rédigés par Nourdine Abodo et Cheickh Salim à la demande du couple présidentiel… du régime en place ? Ces deux magistrats dont la population comorienne est la première victime imposent au parement du régime des textes qui autorisent Assoumani Azali de racketter et assombrir les Comores. Des textes que les députés du pouvoir n’ont pas le moindre liberté d’en discuter et n’en parlons plus refuser. Moustadroine, est un model, donc synonyme du ridicule.

Enfin, les missions du député, sont voter et déposer les propositions de loi. En séance publique ceux-la doivent être examinés pour que les électeurs prennent connaissance dans leurs engagements. Cela sans doute doit faire l’objet d’un débat. Alors que les lois et les textes rédigés par Nourdine Abodo et Cheickh Salim ne connaissent ni débat ni connaissance de la part de la population, la vente du pays : les Comores est irrersible. Qui des comoriens peut témoigner avoir connu une séance entre députés et gouvernement pendant le précédent parlement ? Examiner l’action du gouvernement, contrôler la situation de l’argent public… sont parmi les compétences des députéS. Ali Boina Mzé un nonagénaire, Hamdane et Chatoi des octogénaires… Oumouri et tant d’autres dans cette fourchette, sont loin d’être avisés avec leurs choix Sibyllin et acrimonieux. Ces momies de la République depuis plus de trente ans qui sont dans les services de l’Etat, sont ressuscitées, pour maquiller les enseignements ésotériques et démoniaques du pouvoir. Mais aussi servir de paillasson de Demi-dieu, Nour el-fath l’enfant le plus rébarbatif de son père.  

Said Yassine Said Ahmed

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