AFFAIRE A. I. MPINGO DIT BACHAR, LE RÉGIME EN PLACE AUX COMORES S’EST FAIT PIÉGER… ET FERA DES VICTIMES

Comme un train peut en cacher un autre, avec le régime kakistocratique aux Comores, une affaire en cache d’autres. Bien que certains esprits préfèrent s’abstenir de l’affaire Abdousalam Ibrahim Mpinigo, surnommé Bachar, certains refusent d’être pris pour idiots. Depuis neuf ans, la kakistocratie, dans lequel des kleptocrates, règne aux Comores sans partage. Attributions des marchés, détournements des fonds publics, ventes des sociétés d’Etat, dilapidations de l’argent public sous couvert des séminaires, des meetings, des voyages et autres… Sans doute au sein de ce régime de mal, certains ne supportent pas être remplacés ou déplacés de leurs postes. Au sein de ce régime de père en fils, de mari en femme, de mère en fils, une guerre de tous contre tous et dont les victimes sont les citoyens comoriens. Donc la bataille de Waterloo de juin 1915. A court d’arguments, à dossier vide, à chefs d’accusation moins importants… que la lourdeur du dossier… le régime s’est fait piéger par la Tanzanie et d’autres États. La manière dont Bachar est appréhendé par le régime kakistocratique, est la même que celle dont Sambi a été pris en otage par ce même régime.

Alors colonel Azali dans le manteau d’une colline des victimes aussi boucliers, est piégé par la Tanzanie et d’autres pays. Tanzanie, pays qui devrait voir et avoir… ailleurs pour l’expulsion de Bachar. Les uns empochent l’argents, les autres les contrats… et les Comores, restent quinaudes dans cette affaire. Seulement le président du régime en place s’assure du pouvoir. Le seul profit qu’il a tiré de cette histoire. Encore une fois, Azali a pris un homme de deuxième classe, il l’a fait voyager en premier classe par haine et mauvaise foi, et par souci de survie vu les maux qu’il fait subir aux comoriens. Au même titre qu’Ahmed Abdallah Sambi, Bachar devient un Dard sous ses pieds. Mais vicieux qu’il est, il risque de déshabiller tout le monde y compris soi-même par ses complices.

« Le pouvoir croit jouer avec cette affaire Bachar »

Ce qui est comminatoire ce n’est pas la situation en soi, non. C’est le fait que les comoriens ont naturellement la flemme de porter analyses et de projeter des visions sur une situation ni dans le passé ni dans le futur. Seulement ici et maintenant. Le pouvoir croit jouer avec cette affaire Bachar, comme il prend toutes les choses à la légère. Et comme il s’est habitué aux procès en formalité, le régime continue toujours de se distraire dans la cour de récréation. Sinon même si le comorien est flémard mais il n’est pas idiot. L’esprit de haine planté par ce pouvoir kakistocratique, réveille tout un peuple et même rétribue la conscience à des comoriens qui s’étaient autrefois égarés. Alors, le régime qui croit que cette affaire va s’achever par soit finir avec Bachar, soit le réduire, par un procès éclopé. Idée de se sauver. Sinon avec la lucidité qui laisse dessiner sur cette affaire, la vérité sortira un jour du gouffre. Cette affaire devrait impliquer plusieurs Etats même si il n’y a qu’un seul qui se sent concerner. Les Comores. Mais si Bachar parlait sans suffocation.

« Une tonne de catastrophes que le régime veut dissimuler »

Dans cette affaires se cache l’histoire du pétrole comoriens, des affaires des ventes passeports, du contrat de l’Aéroport Prince Said Ibrahim des Comores… des attributions des marchés sous les tapis à des gros bonnets… et tous ceux-là, sont balayés comme l’histoire de la création d’une entreprise offshore dans un paradis fiscal à Dubaï par le billet de FSM Company… par Nour El Fath Azali, Secrétaire général du Gouvernement de son père. Et le pouvoir fait paraitre des affaires des diffamations, d’insultes, des simples vols de quelques millions qui ne sont même pas le demi-point sur un million de points des hauts larcins des autorités du pouvoir en place. Oui, les diffamations, les insultes, les attaques, les atteintes aux personnes… proférés par Bachar… ne sont pas admissibles et sont condamnables. Mais que les vraies causes de l’expulsion de Bachar soient sur la planche. Sans doute, ceux qui se connaissent dans ces dossiers, depuis la mise en fougues de Bachar en Tanzanie, se sont eux-mêmes socialement et politiquement empoisonnés. Alors tourmentés qu’ils sont, ils ont couvert des faits par des faits. Sinon, les lourdes affaires qui auraient impliqué les Etats et des autorités au sérieux, passent outre. Bachar sera jugé, Bachar sera condamné, Bachar purgera sa peine. Pas seul mais avec d’autres personnes malaimées du pouvoir. Que peut-on dire des numéros de téléphone qui auraient été supprimés dès l’arrestation de Bachar… par celui mandaté par le pouvoir… aller le transplanter de Tanzanie vers les Comores ? Effacer des numéros de téléphone et en garder d’autres dans le répertoire téléphonique du téléphone de Bachar n’est pas anodin.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

 

 

 

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