L’AEROPORT I. M. PRINCE SAID IBRAHIM (AIMPSI), DANS LES GRIFFES DE NOUR EL’FATH AZALI ET SA FAMILLE.

Le fantôme de Lord Ashley Rowland qui a mis à mort la compagnie Air Comores, sous la période du président Said Mohamed Djohar, il y a trente et un ans de cela, est hébergé à Hadombwe Ilezo. L’Aéroport International des Comores, est appelé à la disparition. Pour une privatisation d’une société d’Etat, il y a des principes à respecter. Une société d’Etat est un patrimoine national, dont la privatisation doit impliquer tout le monde car c’est un acte destiné à porter les actions des pouvoirs publics au secteur privé. L’Etat cède ses pouvoirs et ses quotes-parts à cette société contre une somme d'argent fixée par les deux parties, en l’occurrence l’Etat et le secteur privé qui va gérer la société en question. Pour le cas de la privatisation de l’Aéroport International Moroni Prince Said Ibrahim (AIMPSI) des Comores, c’est la catastrophe qui s’invite, moment où l’Etat est rendu inexistant par un groupement d’hommes et femmes au pouvoir. Et aucun comorien ne peut dire avoir pris connaissance de la somme versée à l’Etat pour cette cause. Sans doute, la privatisation d’une société d’Etat découle d’une décision financière, qui permet de réduire à court terme les dettes de l’Etat. Et pourtant par le régime en place aux Comores, le pays n’a pas de cesse de s’endetter. Pire encore sans aucune transparence, donc tout se trame à l’insu de la population. Des dessous des tables perpétuels. Une secte au pouvoir couvrant la famille du président du régime en place Colonel Azali détient le destin d’un pays agonisant depuis neuf ans. Une secte luciférien qui fabrique des gueux et des déshérités… pour s’enrichir. Dans cette décision de privatisation de la société AIMPSI, deux entités sur trois sont exclues. Et pourtant il devrait y voir trois au menu. L’Etat, les clients, et l’entreprise. Sinon, l’Etat et les clients qui ne sont autres que les comoriens, sont écartés et représentés par Nour El’Fath et sa famille.

« Faisant des gueux, Nour El’Fath et sa famille s’enrichissent »

Depuis ce mois de mai 2025, précisément le 1er mai l’AIMPSI passe sous le pavillon des Emirates Arabes unis. La société Terminal Holding prend la gestion de l’Aéroport des Comores pour une durée de trente ans. Et cela sans appel d’offre, sans consultation du Conseil d’administration, sans même consultation parlementaire même si c’est un parlement des béni-oui-oui, mais des contrats signés en catimini entre la société Terminal Holding et la dynastie azalienne. Quand le gouvernement promet une modernisation, et les premiers pas à faire, c’est de licencier 500 employés, les voyants se voient au rouge. Des accords sans clarté ni consultation aucune. Que dire de Nour El Fath Azali, l’homme à la société offshore basée aux Émirats Arabes Unis, dans cette affaire purement mafieuse, en tout cas pleine de zones d’Ombres ? Nour El’Fath qui durant un moment sous couvert « Pandora Papers ». Lorsque ce Secrétaire Général du gouvernement de son père s’expliquait ou disons défendait les actes de licenciements des agents de l’AIMPSI, il s’est appuyé sur le négatif avec des chiffres des agents de différents aéroports internationaux. Des calculs et un esprit qui ne voyaient pas la performance et la rentabilité de ces aéroports. Terminal Holding n’est pas uniquement une société de gestion des aéroports, c’est aussi une boite de contrôle des diplomaties de pays vulnérables. Pourquoi, on trouve cette société en Afghanistan, en Guinée équatoriale, en Somalie… aux Comores. A peine 9 pays altérables et qui sont séquestrés par des tyrans.

« AIMPSI, une société sur le chemin de l’extinction »

Pour que un Etat puisse rembourser ses dettes, on privatise les sociétés qui n’arrivent pas à se relever ou qui se relèvent à peine. Sonelec et soned seraient des très bonnes candidates. A condition aussi que le pays se trouve en situation des crises. Et pourtant c’est bien l’ironie aux Comores. Là, le pouvoir en place, fait  déni de crise. Que l’on sache qu’une fois l’Aéroport privatisée, l’Etat comorien n’a aucun contrôle dans cette société. Donc pendant trente ans, Terminal Holding a le droit de faire tout ce qu’il veut au sein de cet aéroport, qui désormais lui appartient y compris la maltraitance des citoyens et l’opacité de gestion. Le fantôme de Lord Ashley Rowland au sein de la société Air Comores commence à errer dans les environs de Hadombwe Ilezo. Avec le régime fitnocratique en place aux Comores, la disparition de l’Aéroport AIMPSI n’est pas impossible. Lorsque multiplication des financements privés fait partie des impacts pour l’entreprise privatisée, la société offshore de Nour El’Fath Azali basée aux Émirats Arabes Unis sous couvert « Pandora Papers », est l’un des actionnaires privilégiés de l’AIMPSI. Donc associée parmi les araignées qui sucent le sang du comorien, jusqu’à ce qu’il soit tombé inerte. Tout comme la vente de la BIC (Banque pour l’Industrie et le Commerce) dont les premiers actionnaires avec grosses actions sont la famille Azali. Tuer une banque au profit d’une famille, c’est une des pires malveillances humaines. Sans doute les règlements de la gouvernance de l’AIMPSI, vont changer, le comorien sera plus maltraité que d’habitude… Donc c’est bien le calvaire total qui l’attend dans cet Aéroport. Sans doute au niveau des tarifs, des taxes… une augmentation pharaonique sera enregistrée. Et le client, qui est le comorien, sera bien victime de cette hausse. La famille Azali veut s’enrichir par tous ceux qui appartiennent aux comoriens. Ses agissements  doivent être pris pour actes de trahison, donc qu’ils soient retenus.

Said Yassine Said Ahmed

COMORESplus

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