CEREMONIE D’INTRONISATION DU MAIRE DE BAMBAO YA MBWANI, L’UTOPIE ET LE CREUX EN COMPETITION.
02 juin 2025CEREMONIE D’INTRONISATION DU MAIRE DE BAMBAO YA MBWANI, L’UTOPIE ET LE CREUX EN COMPETITION.
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C’était sous une pluie battante faisant des bruits de canon, que quelques adeptes du pouvoir en place aux Comores se trouvaient à l’Hôtel de Ville de la Commune de Bambao yaMbwani. C’était à l’occasion de l’intronisation de Mer Ali Nahouza comme Maire de cette commune précitée. Au niveau climat, tout allait bien. Soudain, la nature a mis son veto via une pluie déchaînée. On est le dimanche 1er Juin 2025.Un autre jalon est posé par le pouvoir kakistocratique. Et c’est bien le tour de la région de Bamabo, en particulier à la commune de Bambao yaMbwani. Tout s’est déroulé à l’hôtel de ville de cette agglomération susmentionnée. Plusieurs discours bruinaient comme la pluie au rendez-vous. Les uns sont des discours creux, et les autres, éclopés. En tout cas cela n’a pas contraint l’étalage des mirages du Maire entrant, Mr Nahouza. Bien sûr, les mirages sont une devise adoptée par le régime en place, auquel le Maire sortant et celui entrant adhèrent. D’ailleurs les deux ont prononcé des discours ayant allure des discours des campagnes électorales et non ceux d’une intronisation d’un Maire élu. Conscience ou coïncidence ? Sinon des deux, à chacun sa qualité. L’un alambiqué et l’autre empesé. Sinon au total, sans le mot de remerciement, il y a eu quatre allocutions qui, les tous étaient inféconds. Dans son allocution d’ouverture de cette cérémonie, le notable du pouvoir natif d’Ikoni, s’est fait remarquer devant le pupitre par une un discours alambiqué. Alors Mmadi Ibrahim, voulait tenter de parfaire un président qui a failli à sa tâche mais de qui il reste toujours fidèle. Neuf ans de pouvoir qui produit la pénitence du peuple. Un discours en vrac et sans fond ni forme. « La figurine ». Une route Moroni-Ikoni dite route Maluzini, qui date de plus de vingt ans, est extirpée du bilan du premier mandat d’Azali pour que ça serve d’alibi ou disons un élément de conviction. Tellement ils ne voient rien dans le panier, comme réalisation de l’homme président dans cette commune malaimée. L’heure est au bilan du Maire sortant et à la feuille de route de celui entrant. Passons.
« La réalité ne s’accommode pas aux rêves utopiques »
Devant le pupitre, le manque d’élégance flashait comme sorcellerie. C’est quand les discours ont été focalisés sur des personnalités et des réalisations à Ikoni alors que là, on parlait d’une commune de cinq localités. A part cette imprudence, c’étaient des discours aussi cocardiers. Mépris, oublie ou aridité des localités restantes, en l’occurrence, Mwandzaza-mbwani, Ndruani, Mbashile et Serehini ? Les Maires CRC s’exprimaient et leurs discours étaient complètement sibyllins. Le Maire sortant Ismaila Mohamed a passé 3 min et 23 secondes de citations des noms des personnes dont la plupart n’a servi ni le Bambao ni la Commune en question. Ce Maire qui a achevé ses cinq ans de mandat dans la peau de CRC, sans tambour ni trompette, a terminé son discours sans marque d’aucune réalisation sienne. Passons.
Ensuite, après être décoré avec l’écharpe multicolore par l repentant du préfet Moussa Ibrahim, Ali Nahouza a tenu son discours encaissé. Faisant une vue superficielle et globale de cette allocution, on lit pleine de chimère. Une liste très kilométrique de réalisations prévues dans une commune dont les habitants ne sont debout que par les Grands mariages. On écrit tel qu’a été dit « 1. Plan d’aménagement du développement durable. 2. Plan d’assainissement. 3. Plan d’assainissement. 4. Plan de recettes fiscales. 5. Education de la petite enfance… » Ces quelques lignes du programme du Maire Ali Nahouza, pour ces cinq années de mandat, c’est une queue qui ne mérite pas à son animal. Comment peut-on prétendre façonner une commune, la rendre en joyau, sans démontrer où va-t-on et comment trouver les moyens pour financer ces projets en tout cas ce programme ? Cet élu est conscient que la réalité ne s’accommode pas aux rêves utopiques ? Passons.
« Recettes fiscales dans une commune qui ne produit rien »
Comme tout se sait. Même tout ce qui trame sous les tapis, se sait. Sur les viseurs de la municipalité, les sociétés privées. Et pourtant cette commune ne produit rien et elle se veut une commune plus belle qu’une commune de la ville de Petra en Jordanie. Le programme que le Maire a présenté dans son allocution, est un copier-coller des communes Françaises. C’est bien d’avoir des emboitions. Mais pourquoi et comment ce Maire oublie que ce sont ces communes qui subventionnent les secteurs privés et publics ? Mais quelle incohérence ! N’est-ce pas ce Maire qui dans son discours disait ceci : « Les mairies dépendent intégralement du Ministère de l’Intérieur et de la Décentralisation ». Mais en quoi dépendent-ils si ce n’est pas au point de vue financier ? Dire qu’il est républicain, il est possible que ce mot Républicain répété plus de dix fois, soit comme le mot Paix sortant de la bouche de son président. Quant aux expressions « Rebel de la nation, Rebel de l’institution de la République, Anarchie, désobéissance, Manque de respect des institutions de la République, un Rebel de la Nation, des institutions de la République, Emergence 2030… comme l’a tracée le président. Maintenant on l’appelle Comores émergents, Je salue l’institution de la République étant moi-même un vrai Républicain… » Et j’en passe. Même si ces mots ont été prononcés en Français par Mr le Maire, mais c’était son discours en Shikomori… Très bien, l’intellectualité, c’est ça. Et ces passages on les laisse aux experts en politique et aux intellectuels.
Said Yassine Said Ahmed
COMORESplus