COMORES : ACCUSE A TORT OU A RAISON, LE PROCUREUR ABDOU ISMAIL DOIT DÉMISSIONNER POUR UNE LUMIERE DANS UNE AFFAIRE LE CONCERNANT.
11 juin 2025COMORES : ACCUSE A TORT OU A RAISON, LE PROCUREUR ABDOU ISMAIL DOIT DÉMISSIONNER POUR UNE LUMIERE DANS UNE AFFAIRE LE CONCERNANT.
Il n’est pas réglementaire que procureur ordonne une interpellation dans une affaire dans laquelle, il est impliqué. La justice comorienne quant à elle, devient une passoire qui trie les pros et anti-régime, qui trie ceux ayant et dépourvus des fortunes... pour ne citer que ces méfaits. Une justice partial ayant deux sortes de vitesse, la vitesse d’une limasse ou même une stagnation totale s’il s’agit d’un comorien lambda et la vitesse d’une supersonique si le concerné fait partie du pouvoir ou ayant des proches dans ce pouvoir ou même fortuné. Ces derniers temps, des embrouillaminis juridiques dont on ignore la nature. Le procureur de la République du pouvoir en place Mr Abdou Ismail doit savoir qu’Adolph Hiller avait des magistrats et des procureurs. Roland Freisler est un juge pénal allemand du Troisième Reich. Réputé comme disposant d’une justice injuste par excellence. Alors cette justice azalienne, justice d’intimidation œuvre du régime kleptocratique n’étonne personne. Donc comme Assoumani Azali ne peut pas envier Adolph Hitler, ses juges, ses procureurs ne peuvent pas envier Roland Freisler et enfin, la tyrannie Azalo-CRCienne, ne peut pas envier l’Etat policier du troisième Reich. Quant aux discours d’intimidation qui coulent de la bouche du procureur de la République du pouvoir kakistocratique en place, rappelons qu’il n’est pas le premier de ce régime. Sinon, cet ancien du parti improductif FNJ, aligné du fils du président du Régime, le Demi-dieu Nour El-Fathou lors des « ziara de casse-carême pendant le ramadan » doit comprendre que nombreux sont ceux qui l’ont précédé sur ce chemin truffé d’épines et des pièges. Il semble qu’il a oublié que Mahamoud le cadi de Nguwengwe, cité dans l’opération Bachar, lui aussi faisait partie des pénitents du ramadan au côté de Demi-dieu, Nour El-Fathou.
« Un procureur accusé de corruption, doit mettre sa démission »
Ce procureur doit savoir que la rigueur n’est pas quand on parle en froissant la mine et les sourcils et lancer des intimidations. La rigueur rime avec probité. Intimider les gens avec des mots d’acier, n’est pas conforme à la fonction de procureur. Si un fait est estimé mensonger, il devrait être démenti avec des preuves bien déterminées. Par contre ce procureur a demandé qui a divulgué quoi et d’où est née l’information. Jusque là, si les Comores avaient un Etat de droit le procureur du pouvoir Mr Abdou Ismaila devrait mettre sa démission en attendant la prononciation de la justice au sujet de 400€ dont 200.000 fc. Que la dame soit interpellée par l’accusé ou disons le concerné, c’est ce qu’on appelle abus de pouvoir. La justice hitlérienne est ressuscitée aux Comores. C’est bien abus de pouvoir auprès des personnes vulnérables. Quand on a suivi l’intervention de la femme, il est clair qu’elle est innocente car elle ne comprenait pas qu’elle est en danger. S’elle le savait elle ne devrait pas parler du tribunal du régime fitnocratique. La juridiction c’est avant tout, comprendre l’état psychologique et la conscience des gens. Déjà la justice se comporte d’une manière suspecte et tous passent superficiel. Ce procureur déjà vu comme anti journalistes, s’affichait avec cette opinion depuis l’aube de sa prise de fonction.
« Les retombées des nominations par connivence »
Là où il y a connaissance, il y a toujours connivence. A l’espace d’un mois, avec trois affaires mal gérées, le procureur de République de la kakistocratie, dessine son état bleu. Depuis le 9 mai 2025, les comoriens vivent un cirque, donc une série des clowns caractérisée par une justice partielle. Des auditions, des placements en garde à vue, des libérations… les tous sélectifs. Il s’agit donc de l’affaire Bachar dont l’insuffisance et l’impuissance de cette justice clairement soumise, laisse présager. Bachar est arrêté avec une tonne de chefs d’accusation, mais la seule affaire jugée et pour laquelle, il est incarcéré, s’agit de l’affaire de diffamation et des calomnies. Une rapidité qui suscite aussi le doute. De celle-là, il a écopé six ans de prison. Les autres concernés sont libres comme l’air. L’affaire Bachar est suivie par le drame de Ndruani dans le Bambao. C’est là où ce procureur devrait travailler, sinon c’est le laxisme total. Qui ne pourrait pas s’assoir sur sa chaise roulante, ordonner à la police ou la gendarmerie effectuer des arrestations ? Il serait simple après une enquête digne de ce nom de trouver le coupable de Youssouf Ibrahim. Les indices étaient bien clairs. Mais comme la justice est flémarde avec des codes pour les déstabilisations, les rafles.
Enfin, l’histoire éclaboussant de 400 € dont 200 000 fc, dont la concernée, la femme qui par méconnaissance du danger qui l’attend a dénoncé sans le savoir, celui qui aurait empoché cette manne. Une somme de 200.000 fc pour fermeture de dossiers d’un jeune incarcéré pour avoir volé des batteries d’un étranger arabe et qu’il l’a pardonné. S’il y avait une justice digne de ce nom aux Comores, s’il y avait un Etat de droit aux Comores, ce procureur concerné aurait mis sa démission pour laisser la justice faire son travail sans influence. Mais au moment où c’est l’accusé qui ordonne l’interpellation… tout s’illustre.
« Un régime sous les bottes de la famille Azali et alliés »
Neuf ans de pouvoir, neuf ans d’une justice prototype et neuf ans des procureurs préfabriqués. Comment peut-on faire confiance à une justice d’un pays qui est aux mains d’une tyrannie ? Le régime en place aux Comores, bâillonne et affame la population, crée des intrigues, conspire des drames et des scandales, fabrique des gueux dans la misère et des déshérités dans le malheur. Le président de ce régime, et sa famille sous la propulsion de Demi-dieu, le Secrétaire général du gouvernement mettent le pays à terre pour des fins personnelles. Une entreprise de démolition de l’État avec comme marteau piqueur, sa justice et ses magistrats. Pour la réalisation de ce projet de démolition, la famille au pouvoir effectue des nominations par connivence. Le dernier en date du 1er juillet 2024 mis à jour le lundi 14 avril 2025. Un gouvernement sous la houlette de Demi-dieu, Nour El-fathou, Un Secrétaire Général du Gouvernement qui fait la pluie et le beau temps dans ce petit archipel martyrisé. Tous les ministres, tous les gouverneurs même tous les députés, deviennent des sujets, placés dans ses chaussettes alors qu’il devrait exercer les fonctions de secrétaire général du gouvernement, comme son père l’a nommé. Des ministres, des députés, des gouverneurs, des Directeurs, des magistrats… en sommes des institutions et une administration menées à coup de cravache par une famille et ses sujets. Donc une structure minoritaire mais qui se repose sur des fusils et la geôle.
Said Yassine Said Ahmed
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