COMORES : LES BLOCS PÉTROLIERS, PASSERAIENT SOUS DES CONTRATS CLANDESTINS.

Ne sait pas, qui veut ne pas savoir. Des affaires moins graves ou même moins importantes, sont mises en surface pour que l’on n’ait même pas le temps de penser à ces drames socioéconomiques dans lesquels, les Comores plongent ces derniers temps. Pire que son père, Nour El Fat’hou crame les Comores. L’affaire Bachar, n’est pas moins mais pas aussi importante que le sort des Comores au sujet du pétrole comorien.  Avec cet or noir, les Comores risquent de finir en miettes. Sous le tapis, ça trame. Le Secrétaire Général du Gouvernement du régime en place aux Comores, sous couvert son père, fait la pluie et le beau temps dans cet archipel qui souffre suffisamment. Un peuple mis au recoin, un pays plongé dans une famine, plongé dans le basané, plongé dans le pessimisme, un pays qui est à la porte de son explosion. Les tous à cause du pétrole sous le sol et dans les eaux de cet archipel. Des contrats se signent clandestinement, moment où il y a un parlement, donc des députés devant débattre sur ce sujet. Le comble est que les blocs de pétrole comorien, sont repartis comme un gâteau d’anniversaire. Et aucun comorien, n’est impliqué alors que tous les comoriens sont concernés. Ce n’est pas une histoire d’un régime. Le pétrole comorien est pour les comoriens, qu’ils soient du pouvoir ou non. Et l’opposition parlementaire dans cette histoire de crime et de trahison ? 

« Avec le pouvoir en place, le pétrole comorien, un risque majeur»

A l’insu des comoriens, à l’impéritie des députés, quelques têtes individuelles manœuvrent pour une signature d’un contrat avec une Société Norvégienne spécialisée dans les données sismiques. Un contrat qui parle des Comores, alors que ce dossier demeure dans les mains d’un seul clan prenant le pays en otage. Le Secrétaire Général du Gouvernement, le Ministre des finances et celui chargé des Dossiers lourds à la présidence, font la pluie et le beau temps dans ce pays qu'ils n'ont pas de cesse de blesser. Silence, ils passent. Ni le comment, ni le pour quand, ni le par qui… aucune connaissance de ce dossier par le comorien et même par ses soi-disant représentants. Dans la clandestinité, il se parle d’un contrat de dix ans. C’est avec la société TGS-NOPEC Geophysical Company que tout se trame. Cette société, spécialisée dans le développement de logiciels et la réalisation de services pour l'exploitation de données sismiques, donc pour industrie pétrolière, s’est infiltrée aux Comores comme pas mal de sociétés par une porte dérobée. Donc là, on parle d’exploitation de pétrole. Les blocs de pétrole comoriens, se trouvent sur des zones bien sûr. Mais comme tout demeure dans le silence et le plus strict secret, c’est TGS-NOPEC qui va se choisir les zones. Et dans tout cela, les comoriens sont emballés dans des histoires biscornues, et la famille Azali et complices anéantissent le pays.

« Le fatras du Demi-dieu aux Comores combustible pour cramer l’Archipel »

Même si le contrat n’est pas encore ratifié, mais l’espoir est fin pour Comores, pays prospère. Ceux qui prennent cela pour un simple fait, c’est bien un drame. Et c’est d’ailleurs pour cela qu’aucune information n’est officiellement donnée comme il est de la coutume du pouvoir. « TGS-NOPEC Geophysical Company assurera la revente des données et va s’occuper des commissions avec les grandes compagnies pétrolières. » Déjà Comores, pays sous tutelle. Sans doute, les blocs n’ont pas la même capacité de ressources.  TGS-NOPEC Geophysical Company, vise déjà l’Ouest des Comores où se trouvent les Blocs 35, 36 et 37.Ce sont des milliards de barils. Et pour un éventuel problème entre les Comores et pays de la sous-région, c’est bien ces blocs devant être l’origine. Privé de réfléchir, privé d’analyser, le comorien dort misérable et se réveille malheureux. Le soir sa seule pensée « où est-ce qu’il trouvera de quoi mettre sous la dent » et pourtant la question du pétrole est une question pouvant être très alarmante.  La famine, le fusil et les sales affaires lui font taire. La Société TGS attend l’accord final pour mettre en route ses actions, pour la vente de données. Ce prétentieux de fils du président du régime en place aux Comores, est un garçon aux mille fatras. Nour El Fat’hou va inévitablement causer l’apocalypse dans cet archipel jadis débonnaire.

« Le Demi-dieu du pouvoir, est le seul interlocuteur du pays »

Et ces Sociétés : l’Américaine, EXXON, l’italienne ENI, la chinoise CNPC… qui autrefois auraient mis leurs griffes dans le gisement de la zone ? NB : que le seul interlocuteur dans toutes ces affaires, c’est Nour El Fat’hou Azali, depuis quand il était conseiller de son père. Comment « en 2022, un simple conseiller privé a procédé à la signature de l’accord bilatéral de sécurité maritime, avec l’ambassadrice américaine basée à Madagascar, symbolisé par l’octroiement d’équipements de surveillance, la construction d’une base logistique à Vwadjuu, sur le site de la Société Nationale de pêche ? » Il ne s’agit pas d’une sécurité aux comoriens. C’est une sécurité du pouvoir et de Nour El Fat’hou conçu potentiel successeur de son père. Le pouvoir en place aux Comores est prêt à décimer tout un peuple pour la manne pétrolière et gazière. Les permis sombres d’exploration qui datent de quelques temps, rapportent le gros lot aux heureux du pouvoir, qui par exemple, empochent les dus de location de bloc… et autres mannes. Cet énorme gisement de pétrole suscite l’appétence des multinationales goinfres.  Et Nour El Fat’hou, le Demi-dieu de la République, est d’office l’unique négociateur avec les partenaires étrangers à la place des ministres concernés dans tous les domaines. Aussi les accords devant être soumis à l’assemblée, ne voient jamais les environs de Hamramba. Seulement des propositions et des projets des lois vains.

Said Yassine Said Ahmed

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