ENQUETE POUR L'AFFAIRE COMBO, L’IMPLICATION DE L’UNION AFRICAINE… EST UNE TOURNURE DE MALICE
14 janv. 2013Ca y'est le début de la fin de l'affaire colonel Combo s'annonce. Comment jusque maintenant, les comoriens restent toujours des gens auxquels, on fait subir le dindon de la farce ? Comment à chaque fois qu’une autorité politique comorienne se trouve au pouvoir, démissionne de tous les efforts et n’adopte que celui de se vouloir le plus intelligent, le plus malin, le plus arrogant… et le plus ruseur ?
La politique d’esquive utilisée par les hommes du régime actuel, et plus particulièrement ceux descendants de Djumbe Fatima, voulant que leur mandant s’achève sans aucune vague, est bien comprise par des nombreux comoriens. Mais, la mémoire de l’embargo du temps de Djohar duquel l’auteur est l’un des piliers du régime actuel de Moroni, est toujours fraîche. Oui, après Ngazidja et Ndzuani, Mwali, veut que son titre de séjour de cinq ans dans les cloisons de Beit-salam, passe sans tambour ni trompette. Donc, l'affaire Combo doit rester la série « Fantômas et Louis de Funès ». Dire qu'on confie l'enquête de Combo à des experts, des juristes internationaux, précisément de l'Union Africaine, c'est de n'importe quoi. Comme si les comoriens ne savent pas le rôle que joue cette institution en faveur des régimes en place, surtout aux Comores ces dix dernière années. N'est-pas l'Union Africaine de Francisco Madeira, ange Gabriel du régime de Kandani d’autrefois ? N'est-ce pas l'Union Africaine de Ramtane Lamamra, protecteur du régime dernier du Mollah ? Quel miracle attend t-on de cette institution sur l'affaire Combo ? Pourquoi veut-on alourdir une situation qui s’est annoncée plus facile depuis son début ? Qui ne sait pas que la vérité de cette affaire se trouve dans les murs comoriens. Qu’a-t-il fait le régime sur cette affaire dont il détient presque tous les éléments ? Quel effort déployé… par le régime en place comorien sur cette affaire, jusqu’à ce qu’il soit épuisé au point de demander de l’aide des juristes internationaux ? Les assassins de Combo, les commanditaires, les complices... peuvent être trouvés avec facilité si le sérieux et la liberté de notre justice comorienne s'imposent. Pourquoi des internationaux pour mener une enquête sur une terre de moins d'un millions d'habitants et surtout que le fil est unique; Kandani ?
Un alibi pour un titre de séjour
Que le fait de prendre les comoriens pour des débiles, cesse. Pourquoi « les experts comoriens en la matière d’enquête », ceux qui ont condamné le général Salimou à tort, ne peuvent pas trouver les vrais coupables de Combo à raison ? Le ministre de la défense et celui de la justice, le directeur du cabinet du chef de l’Etat, le directeur de la sureté nationale… tous de l'époque, doivent revenir sur leurs confirmations des accusations, et faire eux même la lumière sur cette affaire qu’ils prétendaient connaitre. Le chef de l'Etat de l'époque, A. A Sambi qui de loin s’est dit, sachant la cause de l'assassinat de Combo, peut sans aucun doute servir de pistes avec ses dires mielleux coulant quelques jours après la libération du général Salimou.
Donc, monsieur le messie, même si… pour la tranquillité du tour de Moheli, mais l'affaire Combo est trop sensible que d'y jouer le malin. Sinon, le général Salimou doit comprendre qu'on n'est jamais mieux servi que d'être servi par soi-même. Les hommes qui l'ont condamné à tort et dont la majorité à la cime, ne lui fourniront jamais la raison. Donc qu’il se battre pour que le peuple soit derrière lui, même s’il est mordu par ce qu’il a dressé. Et pourquoi, le comité de soutien du général est en détente ? Se réjouir de cette tournure soudaine, est une insanité. Qu’on sache que cette institution conçue hypocritement comme seul porteur de lumière sur l’affaire Combo, va trainer… jusqu’au terme du mandat du chef de l’Etat, ancien vice-président d’A.A Sambi. Vice-président du régime pendant lequel, l'assassinat de Combo et l'emprisonnement à tort de Salimou, se sont produits. Si le général se voit libre aujourd'hui, oui, c'est la justice, mais cette justice doit être libre et complète pour que la liberté de Salimou et les autres soit complète par l’inculpation des vrais coupables, auteurs, commanditaires, complices… de l’assassinat de Combo.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus