reconnaisances

Même si notre mère, justice fait ses caprices, même si Mme Paix met du temps pour renouveler son séjour sur le sol ikonien…, tranquillité y était de mise. D’une coté quelques innocents des deux quartiers dans le cachot, d’un autre, une liberté des commanditaires, qui s’élargie plus que celle animale… Voilà, un désordre à Ikoni ces heures-ci mais sans infusion de sang, ni affrontement violent. Dieu merci. Ce désordre est né des nuits des émeutes du 23/24 décembre 2012 et du 26 janvier 2013. Mais quand même les ikoniens se croisent, prennent le même taxi, font les mêmes chemins, alignent les même rangs pendant la grande prière de Vendredi…

Toutefois, suite à une récente réaction navrante des jeunes ikoniens bien dosés et actuellement en taule, pour chercher un apaisement à la présente situation, une réunion a eu lieu chez un des notables de la ville, Mr Ahmada Ibrahim. Réunion au centre de laquelle, des dignitaires de la ville, issus de tous les quartiers: Ahmada Ibrahim, Soilihi Hadji, Ahmed Ali Algérie, Cheick Saandi, Hassani Ali, Issmaila Twaybou, Inoussa Ali Djaé… ainsi que quelques cadres, à l’écharpe notoire.

Certes, avec la déchéance universelle des sages, à l’heure actuelle, les sages en âge et en expérience traditionnelle restant à Ikoni, sont Issimaila haboudou et Ahmed Ali Algérie même s’ils ne sont pas épargnés de l’éclaboussement des eaux souillant qui irriguent Ikoni ces derniers temps. La réunion susmentionnée, ayant lieu, allait dans le sens de trouver des voies et moyens pour dissiper les nuages afin d’aider les innocents… sans pour autant satisfaire les disposes du procureur de la république, selon lesquelles, les ikoniens doivent penser… à leurs enfants en cachot, donc il faut l’amiable.

Les miracles du vieux illettré

Dans la soirée du lundi 27 mai 2013, un duel certainement mal conseillé, a commis gros comme délit. « Yeshaka trotsa shidja kole, yeshaka kole shi pasuha ». Ce duel se présentait au domicile du vieux notable Issimaila Haboudou avec une enveloppe bien fermée dans laquelle: « usage d’un faux document selon ses lignes, le notables Mr Issimaila Haboudou s’attribue la responsabilité des actes de barbarie qui ont frappés Ikoni la nuit du 23/24 décembre 2012 et du 26 janvier 2013… », Ne sachant pas lire, le vieux a sollicité aux complaisants de lui laisser le courrier, jusqu’au lendemain matin pour l'éventuelle signature comme suggestion est faite. Mais voilà, comme a dit Dafine Mmidjindze « Uwade unu nwende uni midze badi ngo nitaambisho bo ndrerema », la petite fille du vieux après lecture sienne du papier, a dévoilé le contenu de la lettre. Après avoir pris les villageois en témoins, le vieux à porté plainte contre les deux individus l’attribuent de ruse cette tache aussi salissante. Cet acte d’usage de faux papier… n'est-il pas une preuve de lâcheté ?

Une lenteur assassine

La cordelette d’indexation n’a pas raison d’être lâchée même s’elle procrée un gout amer. Si le procureur de la République avait agi en responsable depuis le début de l’affaire, tel acte ne serait pas produit. Alors l’indexation ne cessera pas de s'acheminer envers lui car la lenteur qu’il accorde au dossier d’Ikoni engendre l’absence de confiance et le plein de doute. Donc, les soupçons, les coups bas, les manigances… prolifèrent. Ikoni, souffre, Ikoni a souffert, Ikoni veut que les innocents parmi les enfants des deux quartiers en prison, soient lavés et cèdent la place dans la geôle à certains parmi eux reconnus coupables, et aux commanditaires, jouissant de liberté. De l’éventuel tourbillon à Ikoni, le procureur de la République ainsi que le ministre de l'intérieur ont une grande part de responsabilité. 

Enfin, au sujet de l’acte immoral qui s’est produit le 27 mai 2013 à Ikoni,  la mairie de Bambao ya mbwani a publié un communiqué de colère, condamnant cette machination salissante, entreprise par les deux insoucieux parmi ceux qui veulent interrompre toute forme de démarche pour la paix à Ikoni notamment la justice.

SAID YASSINE Said Ahmed

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