IMAG0054L’affaire d’Ikoni, un malade très grave qui ne doit pas être anesthésié. C’est une ville de grandeur et de rigueur, donc grande ville, grande blessure. Même si aussi quelques passages d’usure, mais parler d’Ikoni actuelle sans parler du procès, c’est de parler sans rien dire. Les nuits du 23 /12/2012 et 26/01/2013, sont des apanages. Pour la diminution des symptômes, les ikoniens d’esprit ont fait appel à la justice comorienne. Seule instrument capable de maintenir la Paix à Ikoni après que celle imposée par le ministre de l’intérieur soit une bombe à retardement.

Il y a quelques jours, le procureur de la République avait convié les deux parties conflictuelles d’Ikoni dans son bureau pour passer une éponge sur cette affaire précitée pleine de gravité et qui est atterrie à la justice de Moroni. Car aucune convenance, les deux parties ont fait retour à la case de départ. Mais la situation repose toujours dans des nuages. Pourquoi une justice disposant de tous les éléments pouvant lui servir… se montre aussi craintive ? Pourquoi le procureur de la République a pu oser se manifester avec un sentiment coton là où l’indulgence est strictement interdite ? Si ce procès peut affecter tant des têtes, des notables, des autorités… au cachot, ce n’est pas un délie ni erreur de la justice. Au contraire une gloire sienne, car les ikoniens veulent que la justice soit faite et que le procureur prenne ses responsabilités. Le juge d’instruction chargée de cette affaire, quant à lui, il doit savoir qu’il a une lourde tâche. La tache d’une Paix durable ou une Paix en sable mouvant. C’est à lui de voir. Mais, le bon Dieu tranche. Mais ce qui est sur, ces autorités juridiques sont responsables de toutes situation qui s’invitera à Ikoni si Paix n’y est pas conviée. A monsieur le procureur de la République, si les ikoniens avaient la puissance de pouvoir faire passer tous à l’amiable, des plaintes n’auront pas été déposées. Alors comme seul recourt, cette justice ne doit pas se comporter traitraisse, ni tolérante car les ikoniens en ont ras-le-bol.

Jamais de réconciliation avant la justice.

Les dires sont nombreux. Le positif est médiocre et le négatif est massif. Mais sans ces dires, tout le monde serait mis en hibernation. Suite à quelques moments de rebondissements, Ikoni se livrait à elle-même. Et toujours la situation n’est pas du tout rassurante. Matins et soirs, on croise les malfaiteurs, dont les vrais commanditaires du climat nocif des nuits noires d’Ikoni. Si en vérité, les autorités veulent la Paix de cette ville mal aimée, il faut que la justice ne connaisse aucun barrage.

Il est de même la responsabilité de madame le Maire d’Ikoni, nouvellement choisie, de se porter appuie de la machine juridique pour que Paix soit de retour à Ikoni. Car sans Paix sa mission sera veine. Il est aussi de son devoir de rejeter à-l'aveuglette, la thèse d’un arrangement à l’amiable dans une population qui n’a que d’yeux pour pleurer et pour regarder ceux qu’elle n’en a pas. Ikoni est martyrisée, Ikoni est trahie. Ikoni est trompée, donc Ikoni veut vivre digne. Car Ikoni ne cessera de chanter son nom de gloire. Madame le Maire, sachiez qu’il ne peut jamais y avoir de réconciliation, de Paix… tant que la justice n’est pas faite. Les dires qui circulent, selon lesquels, les autorités agencent pour une réconciliation avant la justice, soyez consciente du pire natif de cette stratégie suicidaire. Les ikoniens ont besoin d’une respiration éternelle, donc une Paix durable mais non faufilée.

Comme dans nos colonnes, on ne cesse pas d’interpeller la justice comorienne, madame le Maire d’Ikoni, personne ne peut vous apprendre la ville vôtre. C’est l’Ikoni sensible et mouvementée dans laquelle vous êtes nées et votre histoire a commencé s’écrire. Une histoire qui ne cessera pas de se parler d’elle-même dans cette ville où vous avez de parcourt. Alors ou vous soyez apôtre de la Paix, optez le déroulement de la justice. Sinon, garez-vous à coté pour éviter les accidents de sur la chaussée. Si la sensibilité de ce dossier vous est terrifiante, un conseil d’ami : abandonnez cette affaire et consacrez-vous dans tout ce qui est social, communal… et laissez la justice faire son travail. Tout le monde vous fait confidence qu’avec vous la Paix, sera là, donc avec vous la justice fera sa besogne. Qui n’œuvre pas pour la justice, n’œuvre pas pour la Paix à Ikoni.

SAID YASSINE Said Ahmed

COMORESplus

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