La protection de l’écosystème est la priorité des chambres de commerce des Etats insulaires, sauf aux îles Comores. Il faut dire la vérité au peuple comorien, et il ne faut surtout pas nier la réalité même s’elle n’est pas bonne…

Mr Fahmy Thabit, président de la Chambre de commerce de l'Union des Comores et également vice-président de l’UCCOI (Union des chambres de commerce de l'océan Indien), a émis l'hypothèse d'une centrale d'achat, commune aux quatre îles (Grande-Comores, Anjouan Mayotte et Mohéli). Comment va-t-on faire acheter ou vendre dans une Centrale commune pour les quatre Iles alors que Mayotte est sous administration française, et à la norme européenne ?

Dans les trois Iles (Grande-Comores, Anjouan et Mohéli), il n’y a aucune norme, ni certification ni contrôle des différentes phases des importations alimentaires, au traitement physique et documentaire du Fret. Les palettes en bois, ou autre matières végétales importées aux Comores devraient êtres traitées à Haute Température 70°, pendant plus de 7 heures. Je confirme ceci : si L’Union des Comores ne fait pas des efforts dans ce sens, notre écosystème ne va pas résister assez longtemps. Les champignons qui attaquent nos plantes et nos arbres, sont les conséquences de la négligence de contrôles des Importations en matières phytosanitaires. La pénurie de Noix de coco aux Comores, est liée à la faible récolte des noix de cocos, à cours terme d’autres plantes vont disparaître comme le Fruit à pain. Des parasites qui attaquent les cocotiers, il y a plus de 10 ans, aucune mesure n’est prise pour la préservation des nos biodiversités.

Les importations des produits à base extraite animale ou végétale doivent êtres bien contrôlés. Comme exigent les différentes conventions Internationales que les Comores ont ratifié.

El-Arif-Dine

COMORESplus

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