AUX COMORES, LE VIN COMMENCE A FAIRE SON OEUVRE
24 janv. 2012Le 21 Janvier 2012, le directeur du cabinet du président des Comores unies, en charge de la défense Mmadi Ali, a annulé l’arrêté du vice-président en charge de finances, selon lequel la vente et l’importation de boisson alcoolisée reste le monopole de l’établissement NICOM. Non seulement dessaisir cette permission à NICOM mais, ni vente ni importation de l’alcool ne peut être permises sur le sol comorien... Sous l’ardeur du Directeur du cabinet du président des Comores unies, le 21 janvier 2012, le ministre de l’intérieur et le vice-président en charge de finances ont signé en commun l’arrêté annulant celui du 7 janvier 2012 signé par le vice-président en charge de finances, portant attribution exclusive des importations et vente des boissons alcoolisées à NICOM. Même si on constate que le régime est vacillant et indécis… mais nombreux sont les comoriens qui ont salué cette initiative.
Mais la grosse giboulée est tombée
Le Lundi 23 janvier 2012, devant les médias comoriens, tout le monde a compris la cause de l’impuissance et de l’inaptitude de la machine parlementaire. Comment un élu dépourvu de la moralité, du sang froid et du respect face à son peuple, ose parler au nom du parlement d’une façon aussi insolente sans que ce parlement agisse ? Les propos du député Farouk Mhadjou, méritent être suivis des excuses au peuple comorien, qui est pris pour des vaux-rien. Comment ose t-il dire ceci : « les ulémas n’ont aucune leçon à nous donner… les ulémas ne sont pas valeureux que le parlement… et ils devraient se dissocier des affaires de l’Etat… ? » Et n’a-t-il pas traité de novice le chef de l’Etat démocratiquement élu et ses membres de gouvernement, juste à cause d’une goute d’alcool ? Le député Farouk Mhadjou doit toiletter et son langage et son comportement dosé d’une discourtoisie… une image qui peut aller même jusqu’à salir notre parlement. Tenons-nous bien compte de ce comportement inapproprié aux comoriens et sachons que si des gens comme Farouk prennent le devant… le scandale ne va pas tarder à s’inviter.
Pas d’élu sans électeurs.
Pourquoi, Farouk s’est mortifié si violemment comme ça, juste à cause de l’arrêté annulant celui du 7 janvier 2012 ? Farouk ne doit pas s’appuyer sous prétexte du budget voté à l’assemblée dont une bonne récolte vient de la recette tirée de la commercialisation du vin… Contrairement au président des conseillers de l’île de Ngazidja Hassane Massound qui a montré un point de vue même si erroné, Farouk n’a pas l’image d’un élu, car tout d’abord, il faut respecter ceux qui ont fait de toi un élu. Comment donc un élu, peut ignorer que la façon de communiquer compte, et peut être pénalisante ? Différencions-nous insolence et éloquence. Encore une fois, l’assemblée nationale doit des excuses aux comoriens et de l’intérieur et de l’extérieur, qui ont suivi les propos du député Farouk Mhadjou aux médias comoriens du Lundi 23 janvier 2012. Enfin, les défenseurs de boissons alcoolisée aux Comores, doivent savoir que pleurer, prier, gémir… sont également lâches. Pour la première fois, que le désordre du gouvernement arrange la population comorienne ne lâche pas. Bravooo Mmadi Ali.
SAID YASSINE Said Ahmed
(COMORESplus)